Interventions sur "animaux"

743 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

L'Assemblée n'aura pas de mal à l'adopter, dans la foulée du précédent. Il vise à supprimer totalement les dérogations que le préfet peut accorder à l'interdiction de vendre des animaux de compagnie dans des foires, ou d'autres lieux non spécifiquement consacrés aux animaux. Ce n'est déjà plus possible pour les chiens et les chats.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias, rapporteure de la commission des affaires économique pour les chapitres III et IV :

Il vise à empêcher la vente d'animaux domestiques dans les foires, marchés, brocantes, salons, expositions ou toutes autres manifestations non spécifiquement consacrés aux animaux. Des dérogations ne peuvent déjà pas être délivrées pour vendre des chats ni des chiens ; nous souhaitons étendre ce régime aux autres animaux de compagnie. Nous avons tous vu dans des brocantes un hamster dans une boîte à chaussures posée sur le bord d'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...a majorité, ce n'est pas le truc de l'opposition, c'est le truc de députés qui ont, enfin, compris qu'une prise de conscience est nécessaire et qu'il faut lutter contre la maltraitance animale. Petit bémol : il faudrait retravailler l'amendement de Mme Berger dans le cadre de la navette parlementaire. Cet amendement dispose en effet : « Seules peuvent proposer la cession, sur un site internet, d'animaux de compagnie, les personnes exerçant les activités prévues aux articles L. 214-6-1 à L. 214-6-3 ». Mais vous avez auparavant affirmé qu'il autoriserait la poursuite des petites annonces de cessions gratuites, signalant par exemple la naissance d'une portée de chatons à donner : or le fait de mentionner « cession », et non pas « cession onéreuse », implique que les petites annonces de cessions gra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ofessionnels de ceux qui ne le sont pas ? Allez-vous regarder, annonce par annonce, s'il s'agit de professionnels ? Je n'y crois pas du tout. Combien de personnes seront disponibles dans votre ministère pour exécuter cette tâche ? Vous avez évoqué la difficulté à réglementer internet : c'est la raison pour laquelle il faut fixer des règles claires. Si vous aviez interdit les annonces de ventes d'animaux sur les sites non spécialisés ainsi que sur les plateformes, les règles auraient été claires et applicables, tandis que celle que vous proposez n'est pas applicable, sauf si vous engagez la responsabilité des sites et des plateformes. Dès lors, il faudra prévoir des peines pour les sites et pour les plateformes qui autorisent la présence d'annonces non professionnelles, ce qui, pour l'instant, n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Je veux simplement apporter un témoignage : pourrions-nous éviter d'instrumentaliser les débats en vue de renforcer et d'exacerber des différences, alors que nous sommes tous ici d'accord pour améliorer très largement le traitement des animaux ? Je remercie cette majorité d'avoir pris l'initiative de ce texte et je remercie également le ministre pour la constance et la clarté de ses propos.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Les réseaux sociaux n'ont pas à s'inviter dans le débat, qui relève de la responsabilité de la représentation nationale. Il faut que chacun reste à sa place. Nous avons tous reçu des associations, nous les avons tous entendues : elles aussi doivent être attentives à notre travail commun, au débat sain que nous menons pour améliorer la cause des animaux, sans exacerber des différences qui n'ont pas lieu d'être.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

La rédaction de l'amendement devra être améliorée. Par exemple, inclut-il, outre les sites internet, les plateformes connexes – les ventes sur Twitter, sur Facebook ou sur des réseaux sociaux ? J'en reviens à mon leitmotiv, qui inclut tous les animaux de compagnie, tandis que nous n'avons ciblé que les chiens et chats, pour les exclure des animaleries. Je m'interroge donc sur notre relation aux animaux. La future loi implique-t-elle que certains animaux sont supérieurs à d'autres ? Je le dis depuis hier et je continue : essayons d'être cohérents. Je remercie ma collègue Aurore Bergé d'avoir pris en compte tous les animaux de compagnie, et non...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

 « Il tue sa chienne parce qu'elle perdait ses poils », dans Le Midi libre. « Il est condamné pour avoir lancé deux chatons du troisième étage », dans Ouest-France. « Un veau retrouvé découpé en morceaux dans un fossé », dans La Voix du Nord. Pas un jour ne se passe sans que la presse nationale, régionale, ou les actualités sur internet ne fassent état d'actes de cruauté envers des animaux. Chaque année, en France, on recense 200 équidés maltraités, 100 000 animaux abandonnés. Parfois, c'est l'ignorance qui conduit à l'absence de soins ; souvent, cette violence résulte de la détresse sociale : de maillon faible, l'animal devient souffre-douleur. Si la cause des droits des animaux progresse, il n'en reste pas moins qu'un travail de sensibilisation, de prise de conscience, doit se p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...nt, l'évolution des connaissances scientifiques et les mutations territoriales expliquent le souhait des citoyens de le voir davantage pris en compte ; le refus de la souffrance infligée aux bêtes, de plus en plus prégnant, nous oblige à reconsidérer notre rapport à l'animal, à le rendre plus respectueux. Au-delà du caractère subjectif, émotionnel, des relations que nous établissons avec eux, les animaux sont loin d'être des automates de chair. « Qui n'aime pas les bêtes n'aime pas les gens », avait coutume de dire ma grand-mère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Les animaux sont des partenaires sociaux à part entière ; nous avons envers eux un devoir de respect, pour eux, mais aussi pour nous-mêmes. C'est en prenant conscience de notre humanité que nous concevons notre responsabilité envers eux ; c'est avec nos particularités humaines – l'écriture, la parole, le sens de l'histoire, du bien et du mal – que nous élaborons des lois visant à la protection du monde anima...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Je conclus, madame la présidente. Cette proposition de loi contient de nombreuses mesures acceptables et répondant à la nécessité de protéger les animaux, aussi bien domestiques que sauvages. Cependant, certaines de ses dispositions présentent un caractère d'inachèvement qui suscite des inquiétudes légitimes chez les acteurs du monde animalier comme du monde du cirque. Je soutiens pleinement la cause du bien-être animal, de la même manière que je m'engage dans d'autres domaines, touchant notamment à des enjeux agricoles ou alimentaires ; autrement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Corceiro :

Le lien que nous entretenons avec l'animal est récemment devenu un véritable enjeu de société. Conséquence de cette préoccupation croissante, la majeure partie des Français réclament aujourd'hui des mesures fortes en faveur de la protection des animaux sauvages et domestiques. La question de la souffrance animale est d'ailleurs récurrente sous cette législature : depuis la loi du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi EGALIM, plusieurs propositions de loi ont été déposées par des collègues issus de divers groupes, preuv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

...ns nous le rappelle : notre existence dépend et continuera de dépendre de la nature. Cela doit nous inciter à toujours plus d'humilité et de bienveillance envers le monde qui nous entoure. Souvenons-nous du chemin parcouru depuis la loi dite Grammont du 2 juillet 1850, instaurant des sanctions à l'encontre de « ceux qui auront exercé publiquement et abusivement des mauvais traitements envers les animaux domestiques ». S'ensuivront la création en 1963 du délit d'acte de cruauté envers un animal, la reconnaissance de la sensibilité des animaux, en 1976, par l'article L. 214-1 du code rural, le durcissement de leurs conditions de vente en 1999. Le 16 février 2015 constitue l'une des grandes dates concernant les droits des animaux : l'article 515-14 du code civil établit qu'ils sont « des êtres viva...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...malvoyantes et à mobilité réduite. Il est aussi, à l'état sauvage, l'un des maillons essentiels de la grande chaîne du vivant. Tout comme nous, l'animal est un être sensible. Il souffre quand on lui fait mal, physiquement et psychologiquement. Maltraiter un animal est donc un comportement socialement inacceptable, et l'on ne sait que trop aujourd'hui combien le lien entre les violences faites aux animaux et celles faites aux personnes est étroit. Combattre les violences faites aux hommes et celles faites aux animaux, même combat ! Lutter contre la maltraitance animale, c'est aussi contribuer à un monde plus fraternel. Ce devrait être la principale feuille de route de tous ceux qui souhaitent construire le monde de l'après covid-19, un monde plus juste et plus bienveillant à l'égard du vivant. No...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

Nous abordons ce soir une proposition de loi importante qui porte sur les animaux et leur bien-être, et vise à renforcer la lutte contre leur maltraitance. Le groupe UDI et indépendants tient à saluer la volonté de renforcer cette lutte et le dépôt d'un nouveau texte en ce sens. Sur ce sujet, des mesures importantes ont déjà été prises, notamment la reconnaissance des animaux comme êtres sensibles en 2015, votée à l'époque par des membres de notre groupe UDI. Il faut aujourd'h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

...dés ne peuvent que nous rassembler ; mais pour ce qui concerne l'élevage, nous considérons qu'il conviendrait d'abord d'appliquer, puis d'évaluer, la loi EGALIM de 2018. Rappelons en effet qu'à l'instar de nombre de leurs collègues, les députés de l'UDI avaient soutenu à l'époque l'expérimentation des abattoirs mobiles visant à éviter le transport sur de longues distances, et donc le mal-être des animaux, la mise en extinction de l'élevage en cage des poules à compter de 2022 et l'expérimentation de la vidéosurveillance dans les abattoirs. Nous regrettons en revanche qu'aucun article de la proposition de loi n'aborde la question de l'abattage, ni celle des animaleries et des animaux qui y sont parfois commercialisés dans des conditions difficiles, en tout cas discutables. Parmi les dispositions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

... cher collègue Dombreval – à protéger l'activité des parcs zoologiques. Ceux-ci sont facteurs d'attractivité locale, certes, mais ils peuvent aussi et surtout, lorsqu'un véritable partenariat est noué avec l'État, remplir une mission de conservation de certaines espèces animales, de préservation de la biodiversité, et participer à la réflexion sur le réchauffement climatique et son impact sur les animaux. Les parcs animaliers contribuent également à la réintégration de certaines espèces dans leur milieu naturel. Ils ont également une mission pédagogique auprès de leurs visiteurs. Les débats que nous aurons ce soir doivent concourir à ce que les zoos fassent l'objet d'une attention particulière. Nous avons besoin d'eux ; quant à eux, ils sont tout à fait en ligne avec un certain nombre de disposi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Oui, cette loi est bienvenue, car les animaux sont trop maltraités en France, mais elle est hypocrite et volontairement incohérente. Elle établit une distinction arbitraire entre les animaux qu'on peut continuer à maltraiter et ceux qui suscitent suffisamment de compassion pour être épargnés. Selon La République en marche, élever des visons en cage, c'est inacceptable, mais il n'y a aucun problème pour élever des poules en cage. Arracher à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...che, si c'est de l'élevage, la maltraitance ne peut pas exister ! Bien sûr, il est plus facile de s'en prendre aux particuliers que de s'attaquer aux vrais problèmes posés par l'élevage intensif, qui n'est pourtant viable ni pour ces pauvres bêtes, ni pour les éleveurs, que ce soit sur le plan économique ou écologique. Il est plus que temps de prendre conscience que les destins de l'homme et des animaux sont liés. L'homme est un animal comme les autres et, à ce titre, il a besoin de se nourrir, de se déplacer, d'avoir une vie sociale et, évidemment, il peut aussi tomber malade. La pandémie de coronavirus a pour origine le passage d'un virus d'un animal à l'homme. Les indices concordent pour indiquer que ce sont les élevages intensifs de visons qui sont responsables de l'apparition du variant ang...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Les images insoutenables d'animaux élevés dans des conditions indignes, les chiffres inquiétants, consternants, des abandons, cet acte ultime de lâcheté, les aspirations de nos concitoyens à une meilleure prise en compte du bien-être animal, ainsi que nos connaissances accrues sur la sensibilité des animaux, sont autant de raisons de lutter contre toutes les formes de maltraitance animale.