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... nature même de leurs produits. Vous avez chiffré les pertes de production. En la matière, il y a eu des hésitations à formuler un chiffre en ce qui concerne l'indemnisation du monde agricole. On a évoqué à un moment 40 millions ou 50 millions. En tout cas, c'est important parce que cela correspond à une réalité. Avez-vous affiné les choses à ce sujet ? Nous avons beaucoup parlé de la santé des animaux ; c'est essentiel et directement lié à la production. C'est au coeur de votre métier. Qu'en est-il de la santé des agriculteurs ? Y a-t-il eu des inquiétudes particulières ? Y a-t-il, dans votre profession, des agriculteurs qui ont souhaité procéder à des prélèvements ? Nous le savons, ils ont été en contact direct avec la suie dans le maniement. Parfois, vous l'avez décrit, les bêtes l'étaient é...
...ronnement et du travail (ANSES) : Mme Aurélie Niaudet, adjointe au chef d'unité d'évaluation des risques liés aux agents physiques et Mme Sarah Aubertie, chargée des relations institutionnelles. Rappelons que l'ANSES a pour rôle d'assurer la sécurité sanitaire, notamment dans le domaine de l'environnement, d'évaluer les risques sanitaires et d'assurer la protection de la santé et du bien-être des animaux. Nous allons donner la parole pour un exposé liminaire à M. et Mme Potiron, puis à Mme Niaudet sur les études réalisées et les avis rendus par les instances d'expertise scientifique indépendantes. Avant d'entamer cette audition, et conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires, je dois vous demander de p...
D'un côté, nous avons quelqu'un qui, depuis sept ans, essaye de démontrer qu'il y a des effets sanitaires sur les personnes et sur les animaux et, de l'autre, nous avons une administration dont la mission est justement d'étudier les impacts sanitaires sur les humains et les animaux. Je n'arrive donc pas à comprendre pourquoi, face à un problème comme celui-ci, le premier réflexe est d'aller voir un géobiologue. Cela pose question car des experts non reconnus sont intervenus les premiers, deux ans avant les experts liés à un ministère. ...
Monsieur le président, je vous remercie de me permettre de participer à cette audition car je suis de près ce qui se passe sur le parc éolien des Quatre Seigneurs, situé dans ma circonscription. Il n'y a pas que ce parc dans ma circonscription qui fait l'objet de demandes de la part de riverains et plus particulièrement d'exploitants agricoles. Nous savons que les animaux sont cinq fois plus électrosensibles que les humains et que les normes européennes ou nationales en vigueur prennent davantage en compte l'humain que l'animal. On a besoin, me semble-t-il, de faire des recherches sur les animaux. En tant que député de cette circonscription, je suis de plus en plus sollicité dans la mesure où cette affaire se médiatise. Il faut que l'ensemble des acteurs, les sci...
À l'issue des investigations et des recherches qui ont été faites sur le parc des Quatre Seigneurs, on s'est dit que le risque d'un effet nocebo peut interpeller en ce qui concerne les humains. Mais les animaux ne trichent pas, et le robot de traite ne triche pas non plus.
Ce que vous dites, c'est qu'il ne peut pas y avoir d'effet nocebo sur les animaux.
Effectivement, il ne peut pas y avoir d'effet nocebo sur les animaux ni sur le matériel de traite. Cela se traduit par un impact sur l'immunité, en particulier des animaux qui sont plus sensibles. Il est intéressant de prendre en compte cet élément-là parce qu'en travaillant avec le professeur du CHU de Nantes, avec l'ANSES et l'École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation de Nantes-Atlantique, l'Oniris, on peut mettre en parallèle les deux. J...
...indre problème, mais ceux où il y a des problèmes se trouvent dans des régions où la nature de la roche et la présence d'eau provoquent des champs électromagnétiques basse tension. Je souhaiterais que les acteurs scientifiques et les géobiologues se parlent et s'acceptent les uns les autres, parce que c'est ensemble que les réponses sont à trouver. Nous ne pouvons pas laisser les personnes et les animaux dans une telle souffrance. Les animaux, je le répète, ne mentent pas, ils ne trichent pas. Il me paraît essentiel de prendre en compte cet élément pour poursuivre les investigations et trouver des solutions, afin que les énergies renouvelables se développent correctement et efficacement.
C'est un plaisir et un honneur de vous accueillir aujourd'hui. Nos intervenants viennent de toute la France : Paris, Lyon, Toulouse, Marseille, Pays basque, pour une première table ronde consacrée à un état des lieux de l'expérimentation animale en sciences : la question de l'utilité des animaux en sciences, les conditions dans lesquelles l'expérimentation animale s'effectue, la formation des personnels, les connaissances disponibles sur les sujets tels que la conscience animale et leur adéquation avec l'utilisation qui en est faite. Parmi les intervenants, il y aura des experts scientifiques parlant de l'expérimentation animale telle qu'elle a lieu dans leur laboratoire ou leur entrepr...
Merci pour cet exposé qui plante très bien le sujet avec ses ambiguïtés, ses conflits et ses volontés d'amélioration. Mme Angela Sirigu, vous êtes une chercheuse reconnue dans le domaine des sciences cognitives, médaille d'argent du CNRS en 2013. Vos travaux de recherche en neuropsychologie vous ont amenée à travailler sur plusieurs animaux modèles, dont des primates, pour lesquels la réglementation est stricte. En particulier, nous aimerions vous entendre sur la question des règles d'éthique et leur application, notamment lors de la réalisation d'expériences – comment les choses se passent-elles concrètement en laboratoire ? – et tout autre sujet que vous jugerez important pour le débat.
Merci. Nous allons passer à la recherche industrielle qui utilise aussi des animaux à des fins scientifiques. Une enquête du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation indique que le secteur pharmaceutique utilise de façon importante des animaux pour des activités de recherche appliquées à la santé : un quart environ(2). D'autres secteurs de l'industrie pharmaceutique sont concernés, le secteur Qualité qui ...
M. Balansard, vous êtes vétérinaire, délégué scientifique à l'Institut des sciences biologiques du CNRS, au bureau éthique et modèles animaux, et vous présidez le GIRCOR – Groupe interprofessionnel de réflexion et de communication sur la recherche –, une association composée à la fois de membres institutionnels et privés, qui a pour rôle d'informer le grand public sur la réalité du terrain en matière d'expérimentation animale via son site internet www.recherche-animale.org.
Je suis très sensible à ce sujet depuis très longtemps. J'ai cinq questions : En France en 2016, 34 000 animaux ont été tués à des fins éducatives. La même année, les universités et centres de formation britanniques n'ont utilisé que 1 422 animaux. J'ajouterai qu'en France, le nombre d'animaux utilisés pour l'enseignement et la formation a augmenté de 31 % depuis 2010. Et pourtant, on ne saurait prétendre que les étudiants britanniques sont moins bien formés que les étudiants français. Comment expliquez-vo...
Je connaissais cette directive à laquelle vous faites allusion. Mais je suis surprise, car lorsqu'on achète aujourd'hui les produits des marques les plus courantes dans le commerce, rien ne garantit qu'ils n'ont pas été testés sur les animaux. Nous sommes bien dans l'espace européen, mais ce n'est pas fabriqué dans l'espace européen. Ou alors il me manque une information en tant que consommatrice. Mais aujourd'hui je ne pense pas que vous puissiez me garantir que mon shampooing d'une marque bien connue n'a pas été testé sur les animaux. Il existe bien un déficit d'information.
Pour compléter les propos de M. Chapouthier, j'ai moi-même été chef d'établissement, et régulièrement, je devais me battre contre les professeurs de sciences de la vie et de la terre pour que justement, on n'utilise pas d'animaux. Je ne connais pas la position de l'Éducation nationale et je la saisirai bientôt sur ce point. Nous avons encore de gros progrès à faire dans nos établissements d'enseignement secondaire et supérieur, et dans la formation des professeurs.
Je vous transmets cette question liée à l'exposé de M. Furger sur la motivation pour passer à ces méthodes dites alternatives : « le processus de validation et de tests réglementaires est bien trop long et coûteux, de 6 à 10 ans au moins, 200 000 euros pour le laboratoire inventeur, ce qui ralentit considérablement le remplacement des animaux. Quelles solutions pour un processus efficace de validation des tests alternatifs ? » On a compris dans votre exposé que ce délai pouvait frôler le quart de siècle. Est-ce qu'il y a là une prudence excessive de la part de l'ensemble du système, et si oui, que faire pour desserrer cette exigence ?
D'après l'enquête publiée régulièrement par le ministère, sur l'ensemble des utilisations à des fins scientifiques, 43 % des animaux sont utilisés en recherche fondamentale. Mais comme le disait M. Balansard, le terme « animaux » regroupe une telle variété d'espèces que ce taux brut n'est pas si informatif.
...tion, rationnel et profitable. On produit du jambon comme on produit des voitures ou des cornets à piston. Les porcelets ne sont pas de petits êtres sensibles, mais de la matière première, comme de l'acier ou du ciment. Leur chair n'est pas de la chair sensible, semblable à la nôtre, sensible aux caresses comme aux coups, mais, d'ores et déjà, de la chair à saucisse, avant même d'avoir vécu. Ces animaux ne reçoivent pas davantage de considération que les tomates avec lesquelles ils finiront par être broyés pour faire de la sauce industrielle. Un ingrédient parmi d'autres. Inerte et végétal, ou mort, quelle différence ? La vérité crue, c'est que la viande n'est rien d'autre que des morceaux de cadavres que nous avons produits, par une naissance et une mort industrielles. Les abattoirs sont parmi...
...non par crainte ou manque de volonté d'aller plus loin, mais parce que le débat en temps législatif programmé contraint les groupes d'opposition à restreindre leurs amendements, du fait d'un temps de parole très limité pour pouvoir les défendre. Mais je voudrais dire solennellement qu'il faut aller beaucoup plus loin. Nous devons entièrement repenser notre rapport à notre environnement, donc aux animaux. Parce que la façon dont ils sont traités actuellement est une honte absolue, certes pas dans tous les élevages, mais déjà dans beaucoup trop. Nous devons radicalement changer notre agriculture pour aller vers un modèle biologique et paysan. Nous devons recréer les conditions d'une vie humaine en harmonie avec notre environnement, avec les animaux, afin de faire cesser la déstabilisation des éco...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, je monte moi aussi à cette tribune. Cher collègue Lachaud, vous êtes, j'en suis certain, un défenseur et ami sincère des animaux.