Interventions sur "apprentissage"

820 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...es aspirant à une reconversion dans les métiers de l'artisanat. Il est donc impératif, madame la ministre, de créer des déclics dès l'orientation et de susciter le plus tôt possible des vocations vers les beaux métiers d'artisan, innovants, épanouissants mais en tension alors que notre pays connaît le chômage de masse – un paradoxe bien français, auquel la revalorisation du travail et celle de l'apprentissage sont des réponses concrètes. Pour cela, il faut mieux prendre en compte dans votre texte le rôle déterminant du réseau consulaire : chambres des métiers, chambres de commerce et d'industrie – CCI – et centres de formation d'apprentis – CFA. Cependant, si l'effort financier doit se traduire par plus de formation, il doit bénéficier aussi et surtout aux moins formés. Il est, madame la ministre, un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...lle poursuit des objectifs primordiaux, en permettant aux personnes de choisir leur avenir professionnel et en investissant dans la formation et dans les compétences. L'article 4 s'inscrit dans l'objectif de rénover et simplifier le cadre légal de la formation professionnelle à travers quatre grandes catégories : la formation, le bilan de compétences, la validation des acquis de l'expérience et l'apprentissage. Gardons surtout à l'esprit que, derrière ces catégories se trouvent des personnes, hommes et femmes, en attente de formation. Cet article a pour ambition de remettre les Français au coeur du dispositif de la formation professionnelle, en leur en facilitant l'accès. Il demeure ainsi primordial de prendre en compte les besoins des plus vulnérables. Je pense plus particulièrement aux personnes en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

...aurent Pietraszewski. L'article 4 vise à redéfinir le champ des actions entrant dans le périmètre de la formation professionnelle en procédant à trois modifications majeures. D'abord, les dispositions relatives à la formation professionnelle s'appliqueront désormais aux actions de formation, au bilan de compétences, aux actions permettant la validation des acquis de l'expérience et aux actions d'apprentissage. Ensuite, l'article vise à clarifier la notion d'action de formation, dans une approche résolument orientée vers la montée en qualification et le soutien de la mobilité professionnelle ; il est en effet essentiel de favoriser le recours aux nouvelles modalités de formation en reconnaissant notamment la portée des actions de formation en situation de travail. Enfin, troisième avancée majeure : la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

J'aimerais souligner que, derrière ces dispositions très techniques, la vision du rôle que la formation professionnelle et l'apprentissage peuvent jouer dans la société m'interpelle. Derrière une volonté d'affichage, la vision de l'apprentissage comme outil de modernisation du retour à l'emploi est en réalité très peu ambitieuse : on réduit l'apprentissage à la nécessité de faire travailler les gens, tout en continuant de sacraliser un système éducatif intégré, un cursus initial qui serait seul à même d'émanciper les jeunes, les tra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

La vision technocratique cantonnant l'apprentissage à un outil de retour à l'emploi manque énormément d'ambition par rapport au rôle qu'il pourrait jouer dans la société.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Pour faire société, donnez toute sa place à l'apprentissage : faites-en le coeur de notre système de formation et pas seulement sa troisième roue !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

Dans le code du travail, l'expression est « formation professionnelle continue ». La suppression du mot « continue » que vous nous proposez n'est pas anodine car elle permet d'inclure l'apprentissage. C'est un des signes montrant votre volonté de tirer l'apprentissage hors de la formation initiale, ce qui n'est pas acceptable pour nous. Vous transformez un service public non marchand en activité marchande assimilée à la formation professionnelle continue. Vous oubliez que l'apprentissage forme certes des professionnels de talent mais aussi des citoyens. C'est pourquoi il doit être protégé des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Il est défavorable. L'apprentissage fait effectivement partie de la formation professionnelle et c'est un choix que de l'inscrire dans l'ensemble des actions de formation professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Pauget :

...première signataire est notre collègue Louwagie, est de précision. Le livre IV de la sixième partie du code du travail est entièrement consacré à la validation des acquis de l'expérience. Par souci de lisibilité, il est utile de préciser que le présent projet de loi vise la validation des acquis de l'expérience telle qu'elle est prévue par le code du travail, comme c'est le cas pour les actions d'apprentissage, à l'alinéa 9.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Cette précision me semble effectivement bienvenue pour la cohérence avec les actions d'apprentissage, dont la référence est précisée. L'avis de la commission est donc favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

...atique sur la santé, par l'information et de la formation, et demande qu'on intègre dès maintenant les impacts du changement climatique dans les démarches d'évaluation des risques. Dans la logique de ce rapport, nous proposons que le développement des compétences liées à l'anticipation et à l'adaptation aux impacts du changement climatique sur les conditions de travail soit intégré au champ de l'apprentissage. Nous souhaitons même aller plus loin en y incluant le développement des pratiques vertueuses, telles que la lutte contre le gaspillage, le recyclage ou les économies d'énergie. Il nous paraît impératif de rappeler que, contrairement à ce que prévoit le projet de loi, la formation professionnelle et l'apprentissage ne doivent pas être à la remorque des logiques de compétitivité, de marché et de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Notre assemblée doit agir sur la vie démocratique et impulser des choix de société. Nous sommes là pour faire avancer la société. Nous sommes capables de le faire dans différents domaines. Pourquoi « étroitiser » le champ, à l'heure où nous devons discuter aussi du contenu du travail ? Certes, il s'agit que chacun ait une formation et une feuille de salaire, mais quand on parle d'apprentissage et de formation, on en arrive rapidement à deux questions fondamentales : celle du sens du travail et celle de la façon dont on gère le rapport des citoyennes et des citoyens au travail. Ce n'est pas rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Il vise à compléter l'alinéa 31 par les mots : « y compris dans l'utilisation de l'internet et des services de communication au public en ligne ». Il s'agit de préciser que les actions d'apprentissage concourent au développement des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté, y compris dans l'utilisation d'internet et des services de communication au public en ligne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion :

Faut-il véritablement apporter la précision proposée ? Tous les centres d'apprentissage que j'ai visités utilisent internet. Comme vous l'avez dit précédemment, madame la ministre, il n'y a pas lieu de compléter les listes de formation. Par ailleurs, les centres d'apprentis en milieu rural – il y en a plusieurs dans ma circonscription – fonctionnent très bien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Il y a deux poids, deux mesures. Nous examinons un amendement venant de la majorité, que Mme la rapporteure et Mme la ministre trouvent évidemment tout à fait pertinent. Permettez-moi de lire la disposition sur laquelle porte l'amendement : « 4° De contribuer au développement de l'aptitude des apprentis à poursuivre des études par la voie de l'apprentissage ou par toute autre voie. » Je ne vois franchement pas ce que vient faire l'utilisation d'internet là-dedans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Ce dont vous parlez est tout à fait légitime, mais cela est compris dans l'idée, exprimée à l'article 4, que les actions d'apprentissage ont pour objet « de contribuer au développement des connaissances, des compétences et de la culture nécessaires à l'exercice de la citoyenneté ». J'émets donc un avis défavorable sur votre amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Monsieur Bernalicis, nous parlons bien de la même chose. Nous sommes dans l'article L. 6313-6 du code du travail, qui traite des actions de formation par apprentissage. La première partie de l'article 4 concerne la formation professionnelle, mais à partir de l'alinéa 28, le texte parle de l'apprentissage. La commission des affaires culturelles et de l'éducation a présenté un amendement qui concerne les droits et les devoirs des apprentis et que Mme la rapporteure vient d'évoquer. Votre amendement est donc satisfait, mais par un autre article, celui traitant des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Notre amendement rejoint celui présenté par notre collègue Alexis Corbière, dont la défense fut suffisamment brillante pour me dispenser d'y revenir. Dans la mesure où l'Assemblée l'a repoussé, nous allons présenter le nôtre à notre manière. L'alinéa 33 de l'article 4 réduit à la seule voie de l'apprentissage les possibilités de poursuite d'étude. Il réduit la mixité des parcours et des publics, et peut amener progressivement à la disparition des lycées professionnels, qui sont la voie professionnelle sous statut scolaire. Par ailleurs, les conséquences de la réforme annoncée par le ministre de l'éducation nationale mettront la voie professionnelle scolaire au service de l'apprentissage et, in fine, a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

La rédaction adoptée en commission sur l'initiative de notre collègue Sylvie Charrière ne réduit en aucun cas la possibilité de poursuivre ses études au seul apprentissage et permet d'étudier dans toute autre voie. La commission repousse votre amendement, car le texte est suffisamment clair en l'état.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

La commission des affaires culturelles et de l'éducation a modifié le texte, car il lui semblait trop restrictif. En effet, il ne mentionnait que la voie de l'apprentissage des filières technologiques et professionnelles. Cela nous semblait aller à l'encontre de la possibilité d'excellence dans la voie de l'apprentissage. La voie, dans le secondaire, n'est pas simplement technologique et professionnelle. Un gamin sortant de l'apprentissage peut réintégrer une voie générale au lycée pour passer un baccalauréat. Il paraissait donc restrictif de ne rester que sur les ...