Interventions sur "arbre"

108 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...s l'ont fait. Mais au fond, pourquoi avons-nous créé le statut de la fonction publique ? De qui, de quoi est-il protecteur ? Nous n'en savons rien. Le statut de la fonction publique a une dimension supplémentaire, celle de l'intérêt général, qui nous dépasse. Le temps de la forêt, c'est le temps extrêmement long du développement d'une forêt, non celui du contrat. Je suis pour que l'on coupe des arbres, que l'on récolte, que l'on vende du bois, que l'on fabrique des meubles, que l'on fasse du bois d'œuvre, à condition que cela soit fait en futaie irrégulière, sur une forêt à couvert continu. Voilà ce que je veux. Vous, monsieur le ministre, vous vous en fichez. Vous voulez faire une coupe rase, planter des arbres et hop, c'est reparti pour un tour. Si vous avez fait des études d'agronomie pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Je termine, monsieur le président, avec une remarque sur les scolytes. Certes, la monoculture intensive fait que, lorsqu'un arbre est infesté, toute la forêt l'est et qu'elle n'a aucune résilience. Avec des essences plus diversifiées, certains arbres résisteraient. On m'a même laissé entendre qu'il valait mieux ne pas couper les arbres atteints car les scolytes quittent l'arbre coupé, pour manger le suivant. En Allemagne, dans certaines forêts atteintes par les scolytes, les forestiers ne coupent plus les arbres. Examinons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Cattelot :

.... Elle a du sens en tant qu'elle relocalise, crée des emplois dans les territoires ruraux, permet de développer des métropoles durables, avec de l'habitat durable. Nous touchons du doigt une filière qui mérite d'être développée. J'ai toute confiance dans le ministre pour atteindre cet objectif. S'agissant des pellets, le ministre a rappelé leur utilité : comme dans le cochon, tout est bon dans l'arbre. Nous devons tout valoriser afin qu'il n'y ait pas de déchet. L'usine de pellets doit être non pas l'aboutissement de l'exploitation de très beaux arbres, mais le débouché des parties d'arbres qui ne pourraient pas servir d'éléments de construction ou de meubles. On trouve là une cohérence et des éléments de développement très intéressants avec l'arbre dans son entier. Le sujet des coupes rases,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...r de M. le ministre Julien Denormandie était parfait ! Je suis heureux qu'un ministre de l'agriculture s'intéresse à la forêt, au-delà des urgences agricoles ou de celles liées à l'élevage. Je prendrai un seul exemple, celui d'un producteur de bois. Dans le centre de la France, si vous coupez une forêt puis la laisser repousser, la pression des grands cervidés est telle – ils broutent les petits arbres en permanence – qu'elle les empêche de repousser. Le seul qui repousse, c'est l'acacia car il a des épines. Sans action de l'homme, la forêt s'appauvrit donc et devient une forêt d'acacias. L'action de l'homme sur la forêt existe depuis cinq cents ans et elle est indispensable... Puis-je finir mon propos, monsieur Bernalicis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...a sans doute le cas en raison du fait majoritaire –, ce sera contre l'avis de l'ensemble des syndicats de l'Office national des forêts. Or que font les agents de l'ONF ? Dans les années 2000, ils ont réalisé un travail remarquable sur le dépérissement. La forêt représente un enjeu majeur sur le long terme : c'est la meilleure façon de capter du carbone. Une coupe rase, ce n'est pas seulement des arbres coupés et une moindre captation de carbone, c'est aussi une modification des sols : un champ d'arbres n'est pas une forêt malgré vos affirmations ! Beaucoup de sylviculteurs en sylviculture douce soulignent que leur pratique est économiquement aussi intéressante qu'une sylviculture industrielle. Elle est surtout beaucoup plus intéressante sur le long terme, puisqu'elle ne détruit pas les sols, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...glas sur le plateau de Millevaches, mais du fait qu'on les coupe trop jeunes ! Il faudrait les laisser vieillir plus longtemps pour qu'ils emmagasinent plus de carbone avant de devenir du bois de construction. Ainsi, le carbone serait définitivement stocké. À force de planter et de couper, vous vous plantez – Mme Panot l'a souligné – mais surtout, le bilan écologique est moins bon que lorsque les arbres sont récoltés à maturité. Même la forêt privée est capable de passer à la sylviculture douce. Nous avons visité une exploitation en futaie irrégulière dans une forêt à couvert continu, qui récoltait différentes essences en fonction des besoins et des commandes. Ses propriétaires savaient donc faire et cette forêt est rentable, plus rentable que celle d'un propriétaire qui fait une coupe rase, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh :

Je suis impressionnée par le projet SESAME, tel qu'il est présenté dans le dossier. C'est la première fois que j'entends parler d'une telle initiative, qui n'a pas dû être facile à faire accepter. Je voudrais savoir si vous avez l'intention de pousser plus loin la démarche, en aménageant, comme au Japon, des zones plantées d'arbres permettant des « bains de forêt », ou shirin-yoku. Avec un but thérapeutique ou de relaxation, ils permettent par exemple de traiter des enfants agités ou des personnes stressées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Tuffnell :

Une remarque : comme on l'a dit tout à l'heure, en moyenne, un Français émet onze tonnes de CO2 par an, tandis qu'un arbre en stocke 35 kg par an. Il faudrait donc, toujours en moyenne, planter chaque année 360 arbres par personne, ce qui est absolument énorme. Les études montrent cependant qu'à côté des arbres, les zones humides, par exemple, participent au stockage du carbone. Il est donc important de penser aux différentes zones de captage du CO2 lorsqu'on conçoit l'urbanisme de nos villes.