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Vous nous avez appris ce matin, mon général, que la réserve opérationnelle de gendarmerie de la présidence est composée de quatorze réservistes. Le nom de M. Crase, qui en faisait partie jusqu'au 4 mai, vous a été suggéré par M. Benalla. Nous savons que parmi ces quatorze réservistes figure aussi un salarié du mouvement La République en Marche. Y a-t-il d'autres personnes salariées de ce mouvement qui vous ont été suggérées soit par M. Benalla, soit par un conseiller ou chargé de m...
Vos officiers se sont-ils fait l'écho d'altercations et de tensions qui auraient eu lieu à un niveau ou à un autre avec M. Benalla ? Avez-vous parlé avec lui de la réorganisation des services de l'Élysée ? Est-il courant dans la gendarmerie qu'une personne de vingt-six ans soit promue au grade de lieutenant-colonel ?
L'arme qu'il portait sur lui le 1er mai est donc celle qui est restée dans l'armurerie après son renvoi.
Général, tout d'abord, je vous remercie d'être venu devant notre commission. Je cite l'intitulé de votre poste : « commandant militaire, correspondant de défense et de sécurité ». Vous êtes général de gendarmerie, corps connu comme étant particulièrement hostile aux barbouzes et aux dérives des barbouzes dans d'autres corps. Avez-vous accepté sans restriction la désignation de M. Benalla au poste qu'il occupait ? Par ailleurs, vous avez dit avoir participé à un déjeuner le 25 avril avec M. Gibelin et M. Benalla et avoir discuté en aparté des armes qu'il allait porter lors de la manifestation du 1er ma...
Général, pour assurer la sécurité du président de la République, y a-t-il aux côtés des forces de police et de gendarmerie des personnels privés ? Lors d'un séjour à Brégançon du Président de la République et de son épouse, certains syndicats disent que les personnels privés étaient majoritaires par rapport aux forces de police et de gendarmerie. Nous le confirmez-vous ? S'il n'y avait pas de personnels privés pour assurer la sécurité du Président de la République, y avait-il des gens qui auraient été intégrés aux...
Vous vous accorderez sans doute avec nous, général, sur l'importance que revêt la délivrance d'une autorisation de port d'arme. Nous avons appris hier que l'autorisation de port d'arme de M. Benalla était dénuée de toute base légale. Le 1er mai, M. Vincent Crase avait une arme à la ceinture. Nous supposons que cette arme n'était pas celle qu'il était autorisé à porter au titre de sa mission en tant que réserviste puisque vous nous avez précisé qu'elle était conservée à l'Élysée. Je ne doute pas que vous connaissez la lis...
Les personnes qui remplissaient les mêmes fonctions que M. Benalla sous la présidence de François Hollande portaient-elles aussi une arme ?
Pour poursuivre sur ce sujet, je dirais que le fait que la France dispose de la deuxième zone économique exclusive au monde explique aussi qu'elle doive être présente tout autour du globe. Dès lors, que nos bâtiments de surface soient équipés d'une arme de dernière génération, dotée d'une capacité de frappe très importante, pourrait-il également créer un effet dissuasif et nous permettre ainsi de tenir à distance de potentiels ennemis ?
Nous sommes actuellement en pleine phase de concept pour l'élaboration d'une arme, ou d'un système d'armes, qui répondra à nos besoins opérationnels à l'horizon 2030. À votre connaissance, existe-t-il déjà, dans le camp occidental, des armes susceptibles de répondre à ce besoin opérationnel à cet horizon ? Certaines sont-elles déjà en phase de développement ?
...ur de cabinet du Président de la République, je veux vous dire le respect qui est le nôtre, comme députés, pour les fonctions que vous exercez, et de manière générale pour les fonctions qui sont celles de tous les agents de l'État qui servent au sein du ministère de l'intérieur. Je m'associe à l'hommage que vous venez de rendre aux fonctionnaires de la police nationale et aux militaires de la gendarmerie nationale. Ma première question concerne les éléments d'information portés à la connaissance du ministre de l'intérieur et de l'Élysée. Une note ou un rapport écrit relatif à M. Benalla et à ses agissements du 1er mai, a-t-il été produit en mai, en juin ou en juillet ? Cette note ou ce rapport écrit a-t-il été porté à la connaissance, d'une part du ministre de l'intérieur, d'autre part de l'É...
L'autre individu impliqué dans les événements du 1er mai, M. Crase, a été présenté par le porte-parole du Président de la République comme, d'une part, employé du parti La République en Marche, et, d'autre part, gendarme de réserve mobilisé par le commandement militaire de la présidence de la République. Avez-vous connaissance d'une participation à des opérations de maintien de l'ordre par des individus, des personnels mobilisés par le commandement militaire de Paris ?
Monsieur le directeur, M. Alexandre Benalla a sollicité, à plusieurs reprises, l'octroi d'un port d'arme auprès du ministère de l'intérieur. Le prédécesseur du ministre de l'intérieur l'avait refusé, et M. Gérard Collomb également. Pourriez-vous nous indiquer quelles ont été les raisons qui ont conduit à ce refus ? Par la suite, comme nous l'avons appris au cours de ces auditions, le préfet de police a accordé ce permis de port d'arme dans un cadre juridique évidemment différent. Pouvez-vous nous d...
...e cette histoire de dysfonctionnements à tous les niveaux ? Soyons clairs, sans les révélations du Monde, au moment où nous parlons M. Benalla serait encore en fonction. Or cette personne est en permanence, même en privé, avec le Président de la République, alors que la presse relate qu'il avait menacé des journalistes à La Mongie, à Marseille, qu'il avait demandé à plusieurs reprises des ports d'armes qui lui ont été refusés, qu'il se rend dans les salles opérationnelles, qu'il n'est pas policier mais assume en permanence des fonctions policières... Et une telle personne est en contact vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec celui qui a le doigt sur le bouton nucléaire en France ! Je vais vous parler d'un pays que je connais bien : Israël. Toutes les personnes qui, en Israël, sont en conta...
Dernier point. À deux reprises, les deux ministres de l'intérieur, M. Collomb et précédemment M. Cazeneuve, avaient refusé un permis de port d'arme à M. Benalla. Avez-vous été informé que ce permis avait été accordé par la préfecture de police ?
Après l'audition des syndicats de police au Sénat, il semblerait que pour assurer la sécurité du Président de la République, il y ait, aux côtés des forces de police et de gendarmerie, à l'Élysée, des personnels privés, voire que ces personnels donnent des ordres aux services de police et de gendarmerie chargés de la protection du Président. Il semble d'ailleurs que, lors d'un séjour à Brégançon du Président de la République et de son épouse, les personnels privés ont été plus nombreux que ceux des services de sécurité de l'État. Avez-vous connaissance de cette situation ?...
Notre préoccupation commune est d'avoir des autorités qui prennent des décisions fondées en droit, des décisions qui ne puissent pas faire l'objet d'une annulation. Or j'ai appris qu'au mois d'octobre 2017, un port d'arme a été attribué sans base légale à un collaborateur du Président de la République, collaborateur qui, d'après ce que l'on nous a dit, n'en avait nul besoin. Je précise qu'il ne s'agit pas d'une autorisation de détention, mais bien d'une autorisation de port d'arme. Je crois que l'on ne peut pas banaliser cette situation extrêmement grave. Vous imaginez les recherches en responsabilité si un accid...
...teur nous avons quand même affaire à la mise en examen de trois policiers, en plus de celles de M. Benalla et de M. Crase. Le major Mizerski est entendu parce que, le jour J, il était l'accompagnateur de M. Benalla. Nous savons maintenant que l'ancien chef de cabinet du préfet de police, M. Yann Drouet, a signé ou fait signer par le préfet de police le document autorisant M. Benalla à porter une arme. Il se pourrait même que l'arme de M. Benalla lui ait été fournie, et qu'il ne se la soit pas procurée par lui-même. Il y a aussi le talkie-walkie, et, à plusieurs étapes bien précises, des policiers qui ne communiquent rien. Je sais bien que des travaux de psychologie ont montré que 66 % d'un échantillon se soumet à l'autorité – il y a une fameuse expérience sur ce sujet, racontée dans un film. ...
M. le ministre d'État nous a dit ce matin que le ministère de l'intérieur avait été sollicité à au moins trois reprises au sujet d'une autorisation de port d'arme pour M. Benalla, autorisation qui avait été refusée par le ministère, mais accordée par la préfecture de police. Pourriez-vous nous indiquer quels sont les éléments qui vous ont conduit à prendre une telle décision ? Répondait-elle à une demande particulière ?