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Nous avons insisté pour avoir ce moment privilégié où la démocratie peut s'exercer pleinement. M. Ciotti vous a interrogé tout à l'heure, monsieur le ministre de l'État, sur les écoutes téléphoniques ; vous n'avez pas répondu. M. Benalla a-t-il demandé des écoutes téléphoniques ? À votre connaissance, y en a-t-il eu ? La réorganisation que M. Benalla s'apprêtait à faire ou à proposer a été évoquée à plusieurs reprises. Sans même entrer dans l'analyse de cette réorganisation, il apparaît qu'un commandant de police affecté à l'Élysée assurait la liaison avec la direction de l'ordre public et de la circulation. Habituellement, les ...
En ce qui concerne les écoutes, ce n'est pas la question que j'ai posée : je souhaiterais savoir si, à la connaissance de M. le ministre, des demandes d'écoutes téléphoniques ont été faites par M. Benalla. C'est M. Ciotti qui a posé la question, mais je la fais mienne.
...s deux catégories de victimes : celles qui ont subi des violences, d'abord, mais aussi les organisateurs de la manifestation, à savoir la CGT… Le résultat est que l'on a porté atteinte à un droit constitutionnel, le droit de manifester. J'en viens à mes questions, qui sont simples, aussi précises que possible et complémentaires de ce qui a été dit précédemment. Vous avez dit ne pas connaître M. Benalla, mais vous savez que votre chef de cabinet, M. Girier, était auparavant le directeur de la campagne électorale de M. Macron. Or on connaît le rôle que M. Benalla a joué dans la campagne électorale de M. Macron : les liens entre votre chef de cabinet et M. Benalla étaient forcément beaucoup plus étroits. Pouvez-vous nous dire s'il y a eu des interventions, individuelles ou collectives, de la part ...
...ns l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. » Dénoncez-vous les propos qu'ont tenus les syndicats des commissaires de la police quand ils indiquent que ce n'était pas la première fois que M. Benalla se joignait à des opérations de maintien de l'ordre comme « observateur » ?
Vous avez indiqué que M. Benalla était venu dans la salle de commandement pour le débriefing opérationnel.
Avez-vous diligenté une enquête interne pour savoir comment M. Benalla s'était rendu dans cette salle de commandement ? Je ne crois pas que l'on entre comme dans un moulin au ministère de l'intérieur. Je voudrais savoir exactement si vous avez éclairci les faits depuis qu'ils sont portés à votre connaissance.
Cela fait la transition avec ma question suivante : connaissiez-vous M. Mizerski ? Le connaissez-vous maintenant ? Quel a été son rôle en tant qu'accompagnateur de M. Benalla puisqu'il est sous l'autorité du préfet de police, qui est lui-même sous votre autorité ? Par ailleurs, M. Mizerski a été vu aussi en notre compagnie, nous, la France insoumise, lors de la marche en hommage à Mireille Knoll, et a aussi été aperçu lors des évacuations à Tolbiac. Quel est le rôle de ce monsieur au sein de la préfecture de police ? Je vois que c'est l'un des rares protagonistes à ne...
Monsieur le ministre d'État, ministre de l'intérieur, connaissez-vous la société de sécurité Byblos ? Sauriez-vous par hasard – sait-on jamais – si M. Benalla a été en lien avec cette société ?
...avoir, quel que soit le contexte, comment cela est possible ? Je me permettrai d'évoquer quelques faits qui amènent à une question. Vous avez déclaré tout à l'heure que c'était finalement à l'Élysée qu'il appartenait d'agir. Or, on a l'impression, à vous entendre – pardonnez cette légèreté nécessaire en ces temps durs –, que tout se passe « à l'insu de votre plein gré »… Vous ne connaissez pas M. Benalla ; d'accord. Vous ne voulez pas qu'il ait un port d'arme ; il en a un. Qui intervient par-dessus vous ? Il avait le grade de brigadier ; et « v'la » qu'il se retrouve lieutenant-colonel, comme dans la chanson ! Grâce à qui ? Il est dans la salle de commandement ; et vous ne le savez pas, vous ne le connaissez pas – alors qu'on le voit sur de nombreuses photos aux côtés du Président de la Républiqu...
...par la presse que le Président de la République aurait chargé M. Alexis Kohler, secrétaire général de la présidence de la République, d'une mission de réorganisation des services de sécurité de la présidence, ce qui tend à indiquer que M. Kohler est directement compétent, sur le plan hiérarchique, pour connaître des questions relatives à la sécurité de la présidence. Avez-vous évoqué le cas de M. Benalla avec M. Alexis Kohler ?
Un ou plusieurs membres de votre cabinet ont-ils été ou sont-ils en relation avec M. Benalla ou M. Crase ?
Au début de notre audition, en réponse à une question que je vous ai posée, monsieur le ministre d'État, vous avez déclaré : « Je n'ai jamais évoqué la situation de M. Benalla avec le Président de la République, Emmanuel Macron ». Ensuite, à une question de notre collègue Ciotti, vous avez répondu : « J'ai rencontré le Président ce week-end. Nous avons parlé des faits, le moins possible. » Je vous pose à nouveau la question : avez-vous, oui ou non, évoqué M. Benalla avec M. le Président de la République Emmanuel Macron ?
Monsieur le ministre, vous avez indiqué que vous n'aviez pas autorisé M. Alexandre Benalla à intervenir au-delà de son périmètre d'observateur et que vous n'étiez même pas au courant de sa présence. Vos services et ceux de la préfecture de police pouvaient-ils avoir connaissance de sa présence ? Dans la négative, comment pouvez-vous expliquer les agissements imputés à M. Benalla, dont on a connaissance par la vidéo publiée sur les réseaux sociaux depuis quelques jours ?
Monsieur le ministre d'État, vous avez évoqué le fait que vous étiez rassuré le 2 mai au soir lorsque le directeur de cabinet de l'Élysée vous a dit que des sanctions disciplinaires seraient prises à l'égard de M. Benalla. Vous a-t-on bien précisé qu'il s'agirait de sanctions disciplinaires ? En réalité, il n'y a eu aucune sanction disciplinaire mais seulement des mesures conservatoires. M. Benalla a simplement été suspendu. Vous voyez bien la différence…
En quoi les images que vous avez vues le 18 juillet sont-elles à ce point différentes de celles du 2 mai qu'elles justifieraient un changement d'attitude aussi précipité, alors que la presse fait largement écho de l'affaire Benalla ?
À votre connaissance, M. Benalla est-il venu participer au cours des derniers mois à des réunions au ministère de l'intérieur ? Si vous n'en avez pas eu connaissance, pouvez-vous le vérifier ? Si vous en avez eu connaissance, pouvez-vous nous communiquer la liste des réunions auxquelles il a pu participer en tant que représentant de l'Élysée, en raison de ses fonctions de chef adjoint de cabinet à l'Élysée ?
Vous ou vos services avez-vous été informés des sanctions de nature administrative qui avaient été prises à l'endroit de M. Benalla à la suite des événements du 1er mai par le cabinet de la présidence de la République ? Si oui, par quelle voie hiérarchique et quelles éventuelles conclusions en ont-elles été tirées ?
Monsieur le ministre d'État, savez-vous qui a remis à M. Benalla les insignes de police dont vous nous avez parlé et que nous avons vus – le brassard, la chasuble et le casque ?
...de l'État est assurée par des services officiels que vous gérez et que vous avez sous votre autorité. Cependant, on constate dans cette affaire que d'autres personnes interviennent. Avez-vous demandé à ce jour à vos services des éclaircissements sur ce système parallèle qui semble vous avoir un peu échappé ? Savez-vous aujourd'hui qui, au ministère de l'intérieur, est chargé des relations avec M. Benalla qui intervient beaucoup – au vu et au su de beaucoup de policiers ? Avez-vous enfin pris connaissance du dossier administratif de M. Benalla et avez-vous des éléments concrets à nous communiquer, tant administratifs que psychologiques ? Ce pourrait être intéressant…