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...n juge ou une autorité administrative, mais pas devant le Parlement. Monsieur le directeur, au cours de son audition, le ministre de l'intérieur a affiché sa ligne de défense : il dit ne rien savoir et plaide le manque de connaissance totale. Pouvez-vous nous expliquer, étant son directeur de cabinet, comment un ministre d'État, réputé proche du président Macron peut vraiment ne pas connaître M. Benalla, dont on considère qu'il est omniprésent auprès du couple Macron, et même intime, et ce depuis avant même l'élection présidentielle, et alors qu'il est responsable de sa sécurité, ce qui est me semble-t-il dans votre sphère de compétences ?
...a-t-elle dit à propos du major, il était avec quelqu'un qui venait du « Château » ! Ces gens n'ont pas droit à l'erreur, ils ont une hiérarchie, ils sont soumis à un devoir de réserve, et, maintenant, ils sont sanctionnés. Je voulais avoir une pensée pour eux. Cette situation est triste. Nous parlons de la carrière et de la vie de gens qui faisaient leur travail. Nous n'allons pas revenir sur M. Benalla : manifestement le Président prend ses responsabilités, et c'est tout à son honneur. Je voulais seulement avoir une pensée et même à ce stade parler d'indulgence à l'égard de fonctionnaires qui pensaient rendre service à ce qu'ils croyaient être leur hiérarchie.
On voit très bien depuis le début des auditions que M. Benalla était bénéficiaire d'autorisations, d'habilitations, de permis divers qui attestent de la fonction protéiforme qu'il paraissait occuper au sein des services de sécurité du cabinet de la présidence de la République. Nous avons eu du mal à comprendre qui était censé identifier et centraliser ces diverses missions, et s'il existait un pouvoir hiérarchique unique qui prenait ces activités sous son au...
Il y a un point qui me trotte dans la tête depuis le début de cette affaire, période durant laquelle nous avons vu s'accumuler les révélations autour de plusieurs agents du ministère de l'intérieur et au-delà, qui attestent que les actes de M. Benalla n'étaient pas ceux d'un homme seul, puisqu'il a bénéficié de plusieurs soutiens. Je voudrais avoir votre avis, monsieur le directeur de cabinet : vous semble-t-il possible, plausible que M. Benalla ait effectivement bénéficié d'une aide organisée à l'intérieur et à l'extérieur de votre ministère pour pouvoir profiter de toutes les formes de passe-droits qui lui ont permis de se trouver à la mani...
Monsieur le directeur nous avons quand même affaire à la mise en examen de trois policiers, en plus de celles de M. Benalla et de M. Crase. Le major Mizerski est entendu parce que, le jour J, il était l'accompagnateur de M. Benalla. Nous savons maintenant que l'ancien chef de cabinet du préfet de police, M. Yann Drouet, a signé ou fait signer par le préfet de police le document autorisant M. Benalla à porter une arme. Il se pourrait même que l'arme de M. Benalla lui ait été fournie, et qu'il ne se la soit pas procuré...
Depuis le 3 mai, avez-vous diligenté des enquêtes internes, vous, directeur de cabinet, pour faire la lumière sur cette affaire et prendre des mesures immédiates sur ce qui semblait être complètement en dehors des clous – ne serait-ce que concernant l'intervention de M. Benalla alors qu'il n'était qu'observateur ?
...is au courant de la participation de certains observateurs à ces opérations en raison de leurs qualités particulières ? Quelle est la chaîne normale de remontée hiérarchique de l'information lorsqu'un incident impliquant un membre des forces de l'ordre ou un observateur survient sur la voie publique à l'occasion d'une manifestation ? Comment cette chaîne d'information a-t-elle fonctionné avec M. Benalla et M. Crase ? Quand avez-vous été mis au courant que ces deux observateurs avaient commis les faits que nous connaissons ? Qui vous en a informé ?
...'Assemblée nationale. Cette audition du ministre de l'intérieur devra être suivie dans mon esprit d'une seconde audition après que nous aurons entendu d'autres personnalités. Cela nous permettra d'établir la chronologie des faits et la chaîne de responsabilités. J'en viens aux questions que je souhaiterais vous poser, monsieur le ministre d'État. Première question : avez-vous déjà rencontré M. Benalla ?
Avez-vous, monsieur le ministre d'État, participé personnellement le soir du 1er mai à un briefing opérationnel effectué par le préfet de police à la préfecture de police ? Vous avez indiqué à l'instant que M. Benalla se trouvait dans la salle de commandement.
Vous nous confirmez donc que le soir du 1er mai, dans la salle de commandement de la préfecture de police, vous étiez vous-même, avec le préfet de police, en présence de M. Benalla ?
Quelles étaient à votre connaissance, monsieur le ministre d'État, les fonctions exercées par M. Benalla le 1er mai ?
Selon les éléments dont nous avons eu connaissance par la presse, il semble que M. Benalla était adjoint au chef de cabinet du Président de la République et qu'il avait le grade de lieutenant-colonel de la gendarmerie nationale dans un cadre de réserve – je rappellerai ici que la gendarmerie nationale est placée sous l'autorité hiérarchique du ministre de l'intérieur. Savez-vous, monsieur le ministre, si M. Benalla était autorisé à porter une arme ?
Avez-vous évoqué la situation de M. Benalla avec le Président de la République ? Si oui, en quelles occasions ?
Vous n'avez donc pas évoqué le cas de M. Benalla le 2 mai avec le Président de la République. L'avez-vous fait depuis cette date ?
J'entends cette précision, qui est juridiquement exacte, monsieur le ministre d'État. S'agissant de l'autre individu qui fait l'objet d'une mise en examen, M. Crase, le porte-parole du Président de la République a déclaré le 19 juillet, lors d'un point de presse officiel à l'Elysée, que M. Benalla était accompagné de M. Crase, gendarme réserviste, par ailleurs employé de La République en Marche et, ajoutait-il, mobilisé par le commandement militaire de la Présidence de la République. Connaissez-vous M. Crase, monsieur le ministre d'État ? L'avez-vous rencontré ? Quelles sont ses fonctions ?
Ma dernière question, à ce stade, concerne le champ de la saisine de l'IGPN, que vous avez décidée le 19 juillet, avez-vous dit, après avoir découvert, à la lecture du journal Le Monde, que M. Benalla portait, sur les images vidéo, un brassard. Pour quelles raisons le champ de la saisine de l'IGPN est-il limité à la question de l'encadrement juridique des observateurs ? Pourquoi n'inclut-il pas, par exemple, des questions que l'on peut se poser sur l'organisation du groupe de sécurité de la Présidence de la République ?
... la presse en fait état. Si tel est le cas, avez-vous évoqué l'affaire qui nous mobilise aujourd'hui dans cette commission ? Je voudrais ensuite vous demander si, préalablement à ces événements extrêmement graves qui mettent en cause le fonctionnement de notre République, vous aviez eu connaissance, par vos services, par votre cabinet ou par des tiers, de faits susceptibles d'être reprochés à M. Benalla, qui auraient pu avoir lieu avant le 1er mai, depuis sa prise de fonctions à l'Élysée au printemps 2017. Je voudrais également savoir quel jugement vous portez et si vous aviez un degré d'information sur ce qui s'est passé au cours de l'été 2017 à Marseille, lorsque le Président de la République résidait dans le logement de fonction du préfet de la région Provence-Alpes-Côtes d'Azur : M. Benalla...
Par ailleurs, qui a décidé la désignation de M. Benalla comme lieutenant-colonel de réserve ? À quel niveau cette décision a-t-elle été prise ? Y a-t-il eu une intervention de l'Élysée, à votre connaissance, en faveur de cette nomination ? Enfin, avez-vous saisi la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) de demandes d'écoutes téléphoniques ou d'interceptions de sécurité qui auraient pu être faites directement ou indir...
Monsieur le ministre d'État, pouvez-vous rappeler à la commission d'enquête à quelle date exactement vous avez saisi l'inspection générale de la police nationale ? Il semblerait que ce soit au moment où vous avez été entendu par le Sénat. Vous nous avez indiqué que votre cabinet avait été averti de la présence de M. Benalla dans le dispositif d'observateurs de la manifestation du 1er mai, le lendemain des faits. Or, sur la vidéo, dont vous dites que le contenu a été porté à votre connaissance dès le 2 mai, on voit bien que M. Benalla commet des violences, qui font actuellement l'objet d'une information judiciaire. Cette simple observation ne justifiait-elle pas que l'IGPN soit saisie dès cet instant et sous votre au...
Monsieur le ministre d'État, je vais essayer de vous poser quelques questions assez précises. Est-ce, à votre connaissance – j'imagine que vous vous êtes interrogé – la première fois que M. Benalla et M. Crase étaient observateurs lors de manifestations ? Cela s'est-il produit plusieurs fois ? On lit dans la presse que M. Benalla aurait été invité par le préfet de police. Est-ce une pratique courante et est-il est normal d'inviter quelqu'un ? On peut comprendre qu'il y ait une demande et une autorisation, mais inviter… Ou bien ces informations sont-elles inexactes ? Dans une vidéo diffusé...