Interventions sur "benalla"

453 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Je répéterai, avec votre indulgence, madame la présidente, les deux questions que j'ai posées tout à l'heure et qui, dans le feu roulant, n'ont pas eu de réponse de M. le ministre d'État, ce qui peut se comprendre. Je lui avais demandé s'il savait si M. Benalla était là pour la première fois à une manifestation ou s'il l'avait été d'autres fois. J'avais aussi demandé qui, selon lui, devait faire le signalement prévu par l'article 40 du code de procédure pénale. Enfin, comment explique-t-on que nos fonctionnaires de police qui, eux, respectent les lois républicaines et savent intervenir n'interviennent pas lorsqu'ils voient les violences de MM. Crase et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

Il semble que M. Benalla n'ait pas la moindre compétence en matière de sécurité et qu'il n'ait pas même le niveau du gardien de la paix. Ne trouvez-vous pas totalement invraisemblable qu'il soit intégré, à quelque niveau que ce soit, au dispositif de sécurité ? N'est-ce pas une gifle pour nos fonctionnaires de police qui, eux, sont exemplaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...borateur avait été placé sous votre autorité, auriez-vous, comme autorité constituée, transmis le dossier au procureur ? Comment appréciez-vous la sanction prise par l'Élysée après le 2 mai, au vu de la vidéo dont vous avez pris connaissance ? Pourquoi n'avez-vous pris aucune mesure disciplinaire dès le 2 mai à l'endroit des fonctionnaires placés sous votre autorité, pas plus qu'à l'endroit de M. Benalla et M. Crase, réservistes de la gendarmerie nationale sur lesquels vous avez autorité ? Pourquoi n'avez-vous pas jugé utile, dès le 2 mai, de saisir l'IGPN ? Y avait-il eu à l'époque un rapport écrit et a-t-il été transmis à l'Élysée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David, NG :

Je renouvelle la question sur la radio. Qui a donné à M. Benalla cette radio branchée sur Acropol, le canal de la police ? Vous ne connaissez pas M. Benalla mais lui, semble-t-il, vous connaît puisqu'à l'occasion du débriefing il vous aurait fait une accolade… Est-ce exact ? Est-il ordinaire que des inconnus vous fassent des accolades ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...erroger la jurisprudence, les différents ministres de l'intérieur ni le préfet de police, mais vous. Vous êtes responsable politiquement et vous êtes une autorité constituée. Il semblerait que vous ne sachiez pas que, selon l'article 40 du code de procédure pénale, vous êtes obligé d'agir : ce n'est pas une possibilité en opportunité, comme vous le prétendez, en vous défaussant sur la police. M. Benalla a été invité par la préfecture. Il était donc bien de votre autorité de saisir la justice au titre de l'article 40. Lorsqu'il y a usage manifestement illégal de la violence, cela veut-il dire que vous ne déclarez jamais ces cas à la justice lorsque vous en avez la preuve visuelle, ou bien est-ce parce qu'il s'agissait de l'Élysée ? À qui signalez-vous normalement les faits de cette nature ? De qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Monsieur le ministre d'État, vous avez expliqué que, sur le rôle de M. Benalla, voire de ceux qui l'accompagnaient, avant et pendant le 1er mai, où il a manifestement joué un certain rôle de direction, vous ne saviez pas grand-chose, et que vous attendiez l'enquête de l'IGPN, même si le secrétaire général des commissaires de police, M. David Le Bars, affirme que tout le monde était au courant des actions de M. Benalla, y compris des ordres donnés à la police. Si tout cela s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Votre audition ne se limite pas au seul rôle de M. Benalla mais s'étend à l'existence de plus en plus avérée d'une équipe qui agissait à ses côtés, en lien avec la Présidence de la République et manifestement pas sous votre autorité. Au vu des vidéos et des nombreuses photos, il est évident que M. Mizerski, dont le nom a déjà été évoqué, qui serait fonctionnaire de police, a joué un rôle actif, important aux côtés de M. Benalla – un rôle non pas d'accomp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Vous avez dit textuellement tout à l'heure que vous saviez que M. Benalla était dans la salle de commandement avec son tuteur ! Donc vous avez menti !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Monsieur le ministre d'État, vous avez dit tout à l'heure que vous pensiez qu'Alexandre Benalla faisait partie des services de police. À quel moment avez-vous compris que ce n'était pas le cas ? Vous avez également indiqué que son grade de lieutenant-colonel n'était pas un avancement mais lié à une mission précise. Sur quelle mission M. Benalla est-il intervenu en tant que lieutenant-colonel ? Enfin, vous nous avez confirmé qu'il existe un projet de réforme de la sécurité du Président de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Je me sens obligé de reposer une question que j'ai posée tout à l'heure et à laquelle vous n'avez pas répondu. Elle était pourtant assez simple : avez-vous eu connaissance de la participation de M. Benalla, avant le 1er mai et après, à d'autres opérations de maintien de l'ordre ? Par ailleurs, est-il vrai, comme le disent un certain nombre de membres de la hiérarchie policière, qu'à l'occasion de la participation de M. Benalla aux opérations de maintien de l'ordre, ce monsieur aurait essayé de participer au commandement de ces opérations en lieu et place des personnes habilitées ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Monsieur le ministre d'État, vous avez admis, dans votre propos introductif, la gravité des faits. Le 2 mai après-midi, votre directeur de cabinet vous a informé de cette vidéo. J'ai donc une question très précise. Quand, le 2 mai, votre directeur de cabinet vous parle de cette affaire, ne vous parle-t-il pas de M. Benalla, de son salaire de 10 000 euros, de son logement de fonction, de sa voiture, du fait qu'il a déposé une demande de port d'arme qui a été refusée ? Comment un directeur de cabinet qui relate un fait aussi grave au ministre de l'intérieur peut-il ne pas lui communiquer les données factuelles relatives à ce chargé de mission ? Je me demande, et je pense que tous les Français se demandent, comment le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je voudrais savoir si M. le ministre d'État, en réfléchissant bien, en rafraîchissant sa mémoire, ne se rappelle pas qui est M. Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...z indiqué que vous aviez regardé sa fiche CNAPS mais permettez-moi de vous rappeler que la Cour des comptes a révélé que le CNAPS délivrait des cartes professionnelles à des gens dotés de casiers judiciaires fournis et montrant des comportements très éloignés de l'éthique. Le ministère de l'intérieur a-t-il conduit cette enquête, oui ou non ? S'il ne l'a pas fait, pourquoi ? Selon les médias, M. Benalla aurait recruté un certain nombre de policiers et de gendarmes pour créer une direction en charge de la sécurité privée du couple présidentiel. Parmi ces fonctionnaires figurerait l'ancien garde du corps de l'imam de Drancy, Hassen Chalghoumi. Pouvez-vous nous confirmer cette information ? Si elle est vraie, pouvez-vous nous indiquer si cet imam est en relation avec des services de renseignement é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, corapporteur :

Je relève, monsieur le ministre d'État, que vous venez de nous indiquer que le Président de la République faisait les choix qu'il croit devoir faire. Par conséquent, c'est bien Emmanuel Macron qui a choisi de confier à M. Benalla des missions particulièrement nombreuses. J'ai deux dernières questions ; M. Vallaud les a déjà posées et je crois que vous n'y avez pas répondu. Existe-t-il un rapport écrit du ministère de l'intérieur sur les faits du 1er mai qui aurait été transmis à l'Élysée ? S'il existe, nous devrons, madame la corapporteure, en obtenir communication, au titre des pouvoirs de notre commission d'investigat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, corapporteur :

Je ne conteste pas ce point en cet instant, mais ma question, que je réitère, est la suivante : si vous étiez, en tant qu'autorité hiérarchique d'un policier, saisi des violences en question, saisiriez-vous le procureur au titre de l'article 40 ? S'agissant de la première question, je note que vous déclarez n'avoir jamais été destinataire d'une note sur les faits du 1er mai concernant M. Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

...e, monsieur le préfet de police, je voudrais redire, après la présidente de la commission des Lois, la confiance que les députés manifestent à l'endroit de cette institution au coeur de l'État qu'est la préfecture de police ainsi qu'à l'endroit du corps préfectoral tout entier, qui est l'une des composantes de notre République. Ma première question portera sur l'identité actuelle ou passée de M. Benalla : est-elle connue avec certitude ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Le fait qu'il n'ait pas, à notre connaissance, été nommé officiellement au Journal officiel, adjoint au chef de cabinet du Président de la République a-t-il eu une incidence sur les relations entre M. Benalla et vos services ? Pour le dire autrement, quels peuvent être les rapports entre un personnage à la fois dedans et dehors, occupant en quelque sorte des fonctions officieuses, et les services de la préfecture de police ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Vous nous avez dit tout à l'heure que M. Benalla se trouvait dans une des salles de la préfecture de police en votre présence et celle du ministre de l'intérieur au soir du 1er mai. Savez-vous si le ministre de l'intérieur, à cette occasion, a échangé avec M. Benalla ? Un de nos collègues, ce matin, a parlé d'une accolade ; ont-il également pu avoir une conversation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Vous avez évoqué l'existence de plusieurs notes de la préfecture de police relatives à l'implication de M. Benalla dans les faits du 1er mai, l'une, notamment, en date du jeudi 19 juillet. Ces notes du mois de juillet ou, le cas échéant, d'autres notes postérieures au 1er mai ont-elles été transmises à M. Collomb ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

M. le ministre d'État nous a dit ce matin que le ministère de l'intérieur avait été sollicité à au moins trois reprises au sujet d'une autorisation de port d'arme pour M. Benalla, autorisation qui avait été refusée par le ministère, mais accordée par la préfecture de police. Pourriez-vous nous indiquer quels sont les éléments qui vous ont conduit à prendre une telle décision ? Répondait-elle à une demande particulière ?