Interventions sur "benalla"

453 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...cières ; puis, constatant que c'était le fait non de policiers mais de collaborateurs de la présidence de la République, vous avez fait le choix de ne pas saisir l'IGPN et de ne pas activer l'article 40 du code de procédure pénale. Première question, l'auriez-vous fait s'il s'était agi de fonctionnaires de police ? Deuxième question, pouvez-vous nous confirmer que vous aviez considéré que le cas Benalla était traité par l'Élysée ? Avez-vous discuté avec M. Strzoda de la gravité des faits commis ? Vous a-t-il paru conscient de la gravité de ceux-ci ? Pensez-vous, au regard des suites judiciaires telles qu'elles sont aujourd'hui connues, que la sanction était justement proportionnée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...le de direction opérationnelle. D'après mes informations, pour accéder à cette salle, il faut un badge électronique avec zonage. En tout cas, il faut montrer patte blanche à des fonctionnaires de police qui font des contrôles visuels importants, le tout étant sous vidéosurveillance. Bref, on n'entre pas dans cette salle comme dans un moulin. Pourriez-vous me dire si votre étonnement en voyant M. Benalla dans cette salle ce soir-là était dû uniquement au fait qu'il n'avait pas à y être ? Ou bien votre interrogation a-t-elle porté sur la question de savoir comment il avait pu y entrer ? Je complète : pensez-vous qu'il suffisait, pour entrer dans cette salle, d'être accompagné par M. Mizerski ? Si ce n'était pas le cas, fallait-il une autre autorité ? Par exemple, était-il possible que, dans une es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Monsieur le préfet, vous avez parlé, au début de votre audition, de « copinage malsain ». Au fil de cette audition, j'ai noté les noms de MM. Hottiaux, Benalla, Simonin, Crase, Mizerski, ainsi que le numéro deux de la DOPC. Dois-je y ajouter le nom de M. Girier, chef de cabinet de M. Collomb, que vous avez cité comme étant accompagnant de M. Benalla au soir du deuxième tour des élections ? Cela m'amène à une seconde question : qui a désigné M. Mizerski, pour accompagner M. Benalla, si ce n'est ni M. Gibelin, le DOPC, ni vous-même. Est-ce M. Hottiaux, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

La presse relate des frictions, voire des altercations, entre Alexandre Benalla et les forces de l'ordre. Vos équipes, monsieur le préfet, vous ont-elles fait remonter des informations sur le comportement de M. Benalla ? Deuxième question, avant l'information relative à l'existence d'une vidéo, mention a-t-elle été faite des événements de la Contrescarpe, notamment lors de la réunion en salle de commandement, le soir du 1er mai, cette salle de commandement où se trouvent, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Monsieur le préfet, à deux ou trois reprises, vous avez évoqué un problème de « copinage malsain », et cela mérite des éclaircissements. Je sais que la question est un peu compliquée pour vous, mais je vais la poser quand même. M. Benalla, est entré, si je peux utiliser cette expression, en Macronie, en étant embauché pendant la campagne électorale d'Emmanuel Macron comme responsable de sa sécurité par le directeur de campagne de l'époque, M. Jean-Marie Girier, aujourd'hui le chef de cabinet du ministre de l'intérieur. Pensez-vous qu'il y ait là un des éléments d'un copinage malsain ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Je vous remercie. Je vais vous poser quelques questions qui font suite aux explications que vous venez de nous donner. Vous nous avez indiqué que M. Benalla était systématiquement présent lors de toutes les réunions en amont des déplacements, et sur les déplacements. C'est donc quelqu'un que vous connaissiez finalement très bien. Était-ce la première fois qu'il bénéficiait du statut d'observateur lors d'une manifestation ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

L'autorisation est donnée par le préfet de police et elle vous est communiquée. Quand vous avez connaissance qu'Alexandre Benalla est sur les lieux, quand vous voyez la vidéo, vous savez que vous n'avez pas reçu cette autorisation du préfet de police. Donc, vous savez que sa présence n'est pas régulière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Je comprends que les faits reprochés à M. Simonin ne sont pas des faits de nature pénale. Vous êtes bien d'accord qu'au vu de la vidéo, les faits susceptibles d'être reprochés à Alexandre Benalla sont des faits de nature pénale. Mais vous ne jugez pas utile d'engager la procédure de l'article 40 pour dénoncer ces faits.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

...tionale en général et aux fonctionnaires de la préfecture de police en particulier. Pour ce qui est de l'affaire qui nous intéresse, je souhaite revenir sur la notion d'autorisation : qui autorise qui à faire quoi, et quand ? Le porte-parole officiel du Président de la République – donc, d'une certaine manière, le Président de la République lui-même – a déclaré, le 19 juillet 2018, qu'Alexandre Benalla, qui est chargé de mission auprès du chef de cabinet de la Présidence de la République, avait demandé l'autorisation d'observer les opérations de maintien de l'ordre pour le 1er mai, autorisation qui lui avait été donnée car il agissait dans le cadre d'un jour de congé et ne devait avoir qu'un rôle d'observateur. Il précise qu'« il était accompagné ce jour-là et dans les mêmes conditions de M. Vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

De votre déclaration, monsieur le directeur, je retiens donc qu'elle contredit celle du Président de la République, faite par l'intermédiaire de son porte-parole, selon laquelle M. Benalla et M. Crase bénéficiaient d'une autorisation. En tant que co-rapporteur, je réitère donc mon souhait que notre commission entende dans les meilleurs délais M. Bruno-Roger Petit, porte-parole du Président de la République, afin de comprendre en fonction de quels éléments factuels il a pu déclarer au nom du Président de la République que M. Benalla et M. Crase, le premier étant adjoint au chef de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Lors de son audition, M. le préfet a parlé de « copinages malsains » pour évoquer la nature de la relation entre M. Benalla et les trois policiers mis en examen, dont M. Simonin, votre « n – 1 ». Il semblerait que, compte tenu de leurs fonctions, M. Benalla et M. Simonin travaillaient en étroite proximité. Pour qualifier leurs relations, reprendriez-vous l'expression de M. le préfet de « copinages malsains » ? Par ailleurs, il semble qu'il y ait eu un certain nombre de dysfonctionnements de vos services intégrés à la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...vait fait en sorte que cette situation soit possible. Si cet observateur n'avait pas été un proche collaborateur du Président de la République, aurait-il bénéficié de la même absence de sanctions ? Deuxièmement, pouvez-vous nous préciser quelle est la nature des pressions ayant été exercées sur les officiers actuellement mis en examen afin de les pousser à remettre les enregistrements vidéo à M. Benalla, alors même qu'il était de notoriété publique qu'il y avait une affaire, dans laquelle sa responsabilité pénale personnelle pouvait se trouver engagée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky :

Monsieur le directeur, je vais vous poser à nouveau, à vous qui êtes un haut fonctionnaire, une question que je pose depuis ce matin sans parvenir à obtenir de réponse précise. Vous nous avez indiqué avoir été destinataire de la fameuse vidéo dès le 2 mai, date à laquelle vous avez pu constater qu'indépendamment des agissements susceptibles d'être qualifiées pénalement et concernant Alexandre Benalla, il y avait eu l'intrusion d'une personne non autorisée dans un dispositif de forces de sécurité que vous commandez, ladite personne étant venue au contact de manifestants – ce qui n'est déjà pas admissible de la part d'un observateur autorisé – et vous avez également pu observer l'inaction des policiers qui l'entouraient. Comment expliquez-vous n'avoir pas saisi, dès ce jour-là, l'inspection gén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky :

Il est très surprenant de constater que M. Benalla a été présent aux côtés du Président de la République postérieurement au 2 mai et jusqu'au 17 ou 18 juillet, alors que chacun savait qu'une affaire – qu'elle soit de nature pénale ou administrative – était en cours, et que M. Benalla n'avait donc pas à apparaître à l'occasion de tous les événements publics où il a été vu. Comment se fait-il que vous n'ayez pas réagi à sa présence, alors que vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

Monsieur le directeur, vous avez dit que M. Benalla était très connu de vos services et que vous aviez l'habitude de le rencontrer au cours de tous les déplacements qu'il pouvait organiser pour le Président de la République. J'aimerais savoir depuis combien de temps vous le connaissiez, si vous vous êtes interrogé sur l'organigramme de l'Élysée, ainsi que sur les fonctions réelles de M. Benalla, et les relations qu'il pouvait entretenir avec le mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

... vidéo le 2 mai. J'aimerais savoir par quels actes vous avez réagi au moment où vous avez visionné cette vidéo pour la première fois. J'imagine que vous avez cherché à savoir qui apparaît sur cette vidéo et ce qui s'est passé exactement : pouvez-vous nous dire qui vous avez contacté pour le savoir, et quelles questions vous avez posées. Par ailleurs, comment expliquez-vous que vous identifiiez M. Benalla, mais pas M. Crase, et que vous ne donniez pas suite à cette absence d'identification concernant l'une des personnes impliquées – alors même que M. Crase est le premier, sur la vidéo, à traîner le jeune homme sur plusieurs mètres, avant que M. Benalla ne prenne le relais ? Le fait que cette affaire se soit soldée à votre niveau par une simple remontrance peut-il s'expliquer par le fait que les s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Ma question suivante est simple : qui est M. Mizerski ? Qui est-il donc pour être à la fois l'accompagnateur de M. Benalla sur le terrain sans faire remonter les faits jusqu'à vous, et pour faire entrer M. Benalla dans la salle de commandement, selon l'hypothèse formulée tout à l'heure par le préfet de police ? Qui est-il enfin pour être à nos côtés le jour de la marche en hommage à Mireille Knoll ? Qui est-il pour être également présent lors des évacuations d'étudiants à Tolbiac, etc. ? On le voit également lors de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Par l'intermédiaire de ses avocats, Alexandre Benalla affirme qu'il s'est rendu à la manifestation du 1er mai non pas de sa propre initiative, mais sur invitation de la préfecture de police. Quelle est l'appréciation que vous portez sur cette déclaration ? Deuxième question : existe-t-il des précédents ou des situations comparables dans lesquelles des personnes auraient été présentes sans avoir été autorisées ? En clair, la police a-t-elle en mémoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Vous dirigez une grande direction ; au point que l'on dit parfois dans la police que la DOPC est un État dans l'État. Permettez-moi de préciser une question que j'ai déjà posée au préfet de police dans des termes sans doute trop imprécis : pouvez-vous nous certifier qu'à votre connaissance, M. Benalla, indépendamment des déplacements du Président de la République, n'a pas participé à d'autres opérations de maintien de l'ordre aux côtés de membres de votre direction avant et après le 1er mai ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Chaque groupe politique a pu s'exprimer. J'ajoute une question : nous avons bien compris que M. Alexandre Benalla n'avait pas demandé d'autorisation pour être observateur. Cette autorisation est-elle soumise à un processus régi par une note de service ou un arrêté ? Comment fonctionne-t-elle ? Sur quels textes vous fondez-vous pour déterminer la procédure à suivre, qu'il n'a manifestement pas suivie ?