Interventions sur "benalla"

453 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Monsieur le directeur, en réponse à l'une de nos collègues du Pas-de-Calais, vous avez indiqué qu'à votre connaissance, selon mes notes, « il n'y a[vait] pas eu d'absence de M. Benalla aux réunions de préparation des déplacements du Président de la République entre le 1er mai et le 18 mai ». Or je rappelle à nos collègues, pour la bonne information de tous, que M. Bruno Roger-Petit, porte-parole du Président de la République,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

… déclare, le 19 juillet dernier, que M. Benalla, lorsqu'il a été mis à pied, a été « démis de ses fonctions en matière d'organisation de la sécurité des déplacements du Président de la République ». Je pense, madame la présidente, que ces deux déclarations nécessitent, pour que nous soyons pleinement éclairés, l'audition dans les meilleurs délais de M. Bruno Roger-Petit, porte-parole du Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

À cet égard, cher co-rapporteur, je me suis référée aux déclarations faites par le porte-parole du Président de la République que j'ai bien relues. Il indique clairement qu'Alexandre Benalla, chargé de mission auprès du chef de cabinet de la Présidence de la République, a demandé l'autorisation d'observer les opérations de maintien de l'ordre prévues pour le 1er mai. Cette autorisation lui a été donnée puisqu'il agissait dans le cadre de l'un de ses jours de congé. J'ai bien compris que l'autorisation dont il est fait état, l'autorisation qu'il demande à l'Élysée, n'est pas une autor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

J'entends la lecture de Mme la co-rapporteure avec beaucoup d'intérêt et, puisque je note que son interprétation qui consiste à dire, si j'ai bien compris, que l'Élysée avait autorisé M. Benalla à prendre un jour de congé, le 1er mai,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Je disais avoir bien noté l'interprétation que fait Mme la co-rapporteure de la déclaration de M. Bruno Roger-Petit, interprétation manifestement différente de la mienne : je n'ai pas compris que l'Élysée avait seulement autorisé M. Benalla à prendre un jour de congé le 1er mai…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président, j'ai écrit, il y a deux jours, au Premier ministre, pour lui demander d'organiser, au titre de l'article 50, alinéa 1er, de la Constitution, avec le Gouvernement, un débat sur l'affaire Macron-Benalla. Le Premier ne m'a pas répondu. Il peut tout à fait refuser ce débat – la Constitution lui en donne la possibilité – , et justifier son refus. En revanche, la moindre des choses serait que le Gouvernement nous réponde. Madame la garde des sceaux, ma question ne concernant pas directement l'affaire, je peux vous la poser : le Premier ministre répondra-t-il ou non à ma demande ? Nous savons qu'ell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

Or l'affaire Benalla-Macron est une illustration exactement inverse des thèmes sur lesquels vous avez été élus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Revenons sur la situation telle qu'elle est au moment où nous parlons. La justice est saisie et est en train de faire son oeuvre, vous le savez. Nous attendons les décisions concernant M. Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

Contre toute évidence, ils persistent à soutenir qu'il n'y a pas de lien entre l'affaire Benalla-Macron et la révision de la Constitution qui est à l'ordre du jour.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

Or, mes chers collègues, c'est exactement l'inverse : nous sommes en plein dedans avec l'affaire Macron-Benalla, parce qu'elle préfigure ce régime que vous voulez mettre en place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

Cet abaissement est déjà à l'oeuvre avec l'affaire Macron-Benalla. Quand vous voyez qu'on s'est moqué de la présidence de l'Assemblée nationale en faisant accréditer un barbouze pour entrer dans l'hémicycle !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

… car les trois piliers de la Macronie sont touchés par cette affaire. Premier pilier : l'Élysée, directement, en plein coeur, par l'affaire de M. Benalla. Le deuxième pilier est l'Assemblée, ici même, et le troisième, le parti La République en marche. Pour ce qui est de l'Élysée, tout le monde comprend. Nous ne reviendrons pas sur l'affaire Benalla en elle-même : une commission d'enquête a été désignée et les auditions commencent lundi. Dans cette affaire, on voit une un mélange de fausses sanctions et de vrais avantages – 10 000 euros de salaire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

mais surtout en tant que délégué général de La République en marche, employeur d'une personne, M. Crase, qui est l'auteur de faits au moins comparables à ceux qui sont reprochés à M. Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...e, madame la ministre, vous étiez devant nous pour nous présenter un texte visant à rétablir la confiance entre nos concitoyens et le monde politique. Un an plus tard, vous êtes ici, dans cet hémicycle, en train d'administrer les éléments de langage du Gouvernement en cherchant à transformer cette affaire collective en affaire individuelle et à faire porter la responsabilité sur un seul homme, M. Benalla en laissant penser qu'il n'y a là que la dérive personnelle d'un individu. Tout montre le contraire. En effet, M. Benalla, même si sa nomination n'a jamais été publiée au Journal Officiel, occupait des fonctions éminentes : il était adjoint au chef de cabinet, disposait de moyens importants pour travailler et, en même temps, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Ce qui est différent aujourd'hui, c'est que ce n'est pas simplement M. Benalla qui ment : c'est un système qui se met en place pour le défendre et c'est vous qui mentez avec lui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Ma collègue de la majorité, Émilie Chalas, a rappelé tout à l'heure, à juste titre, les engagements du Président de la République durant sa campagne et, par conséquent, durant la vôtre. Dois-je vous les rappeler ? République irréprochable, République exemplaire et transparence. Vous avez l'audace inouïe, à l'heure de ce scandale d'État, avec cette affaire Benalla qui s'est transformée depuis vendredi en affaire Macron, de vous poser en garants de cette transparence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

… dans l'hémicycle, en tant que secrétaire d'État, et devant ladite commission, en tant que patron du parti La République en marche – vous nous l'avez refusé hier – ; enfin, et c'est la troisième chose, que M. Benalla lui-même ainsi que son acolyte, M. Crase – salarié de La République en marche, je vous le rappelle – soient également auditionnés, et dans les plus brefs délais, ce que vous refusez toujours. Si vous étiez sincères en nous rappelant sans cesse les valeurs sur lesquelles vous prétendez avoir été élus, vous accepteriez les demandes de l'opposition au lieu de faire perdre un temps précieux à cette ...