Interventions sur "benalla"

453 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...tes. Comment ne pas faire le lien entre le débat sur la loi constitutionnelle et l'affaire en cours sans aller plus avant dans les travaux de la commission d'enquête, si tant est que la commission d'enquête puisse travailler dans de bonnes conditions ? Pour l'instant, nous ne sommes toujours pas d'accord sur le périmètre des auditions, à commencer par l'audition du premier d'entre eux, Alexandre Benalla, que l'on nous refuse toujours, ce qui, avouez-le, est fort de café !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Huyghe :

Cet affaire Benalla prouve, si besoin était, qu'un certain nombre de textes que nous sommes en train d'examiner doivent être retirés de notre ordre du jour. Je pense notamment au texte sur les fake news, dont l'objet est de limiter le droit d'expression de la presse au travers d'une définition des fake news pour le moins contestable. Les révélations du Monde sur l'affaire Benalla devraient vous convaincre de la néce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

.... En effet les seuls arguments que vous avancez à l'appui de vos propositions se résument au fait qu'elles figuraient dans votre programme. Ce n'est pas là un argument digne du débat parlementaire. Dans un tel débat parlementaire on doit étayer ces propositions avec des arguments de fond, alors que vous semblez croire que le vote de 25 % des Français vous donne un chèque en blanc ! Cette affaire Benalla nous a permis de découvrir que vous êtes soumis au régime de la Terreur.,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Pourquoi le Président de la République a préféré créer une police parallèle dédiée à sa sécurité plutôt que de faire confiance au Groupe de sécurité de la présidence de la République ? Pourquoi il ne se passe rien quand le ministre de l'intérieur, qui a eu connaissance des faits dès le lendemain, en informe l'Élysée ? Pourquoi M. Benalla, chargé de la sécurité du Président, dispose d'un badge qui lui permet d'accéder à l'hémicycle alors que le Président n'y met jamais les pieds ? Et je pourrais multiplier les « pourquoi » à l'infini. Monsieur le président de Rugy, j'en appelle à vous : suspendez nos travaux jusqu'à mardi. Chacun retournera en circonscription où il pourra discuter avec les Français et constater que les Français n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Alors là, bravo ! Benalla fait monter Le Pen, et comme si ce n'était pas suffisant, Le Gendre fait monter Le Pen !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... mai, nous savons que le ministre de l'intérieur sait. Il a donc déjà menti par omission, puis devant le Sénat, ce pourquoi nous voulons l'entendre sous serment devant la commission d'enquête. Depuis le 2 mai, on peut s'interroger sur la présence d'une police politique parallèle, dirigée par l'Élysée, qui intervient pendant des manifestations. Alors, vous pouvez faire ce que vous voulez mais M. Benalla et sa folie supposée – que vous essayez de nous vendre – ne sont pas les seuls maillons de cette chaîne de responsabilités : il y a le chef de l'État, M. Macron, qui doit s'exprimer devant les Français, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...nt de badges : ceux de collaborateurs de députés ; au-dessus, ceux de collaborateurs de commissions et de vice-présidents, qui donnent accès à davantage de choses ; au-dessus encore, ceux de collaborateurs du président qui peuvent – et c'est bien normal – accéder à un maximum de choses. Il s'agit d'accéder au « périmètre sacré » et plus précisément à l'hémicycle lui-même. Nous avons appris que M. Benalla disposait d'un tel badge

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Jusqu'à présent, M. Benalla ne disposait pas de fonctions politiques ; or ceux qui disposent d'un tel badge, qui autorise l'accès à l'hémicycle, font de la politique, non de la sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Ce sont les badges de niveau le plus élevé auquel on puisse accéder. Monsieur le président, je souhaite savoir quelle autorité élyséenne a demandé la délivrance d'un tel badge à M. Benalla, et pourquoi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...te. Je n'ai pas assez de poids politique pour donner des conseils au Gouvernement, mais je veux quand même vous dire, madame la ministre, ce que je ferais si j'étais à votre place : je suspendrais l'examen du projet de loi constitutionnelle le temps de rétablir le calme. Lundi, le ministre de l'intérieur viendra à l'Assemblée nationale : j'espère qu'il nous expliquera les fonctions exactes de M. Benalla – cela nous intéresse. Il ne sert à rien de passer des heures à tourner en rond. J'ai même un peu de chagrin à voir M. le rapporteur général et Mme la garde des sceaux subir un déluge d'interpellations portant sur des faits très graves dont ils ne portent manifestement pas la responsabilité directe. J'ai aussi de la peine à voir l'image chaotique que nous donnons de nos travaux à l'extérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Monsieur le président, nous avons appris ce matin que M. Benalla était titulaire d'un badge H… Il est incroyable, ce monsieur : chaque fois qu'on ouvre une porte, il est derrière. Il fait tout : il est responsable de la sécurité, conseiller politique, organisateur de voyages, coach sportif !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

... nationale indique : « Sont admis dans les couloirs d'accès à l'hémicycle et dans les tribunes situées au-dessus de chaque entrée de l'hémicycle : deux membres du cabinet du Président de la République ». Est-ce à dire que deux badges H sont accordés à des membres de son cabinet ? Si c'est le cas, je pense qu'il serait utile que nous sachions de qui il s'agit puisqu'on a déjà le nom du premier, M. Benalla, et qu'il doit y en avoir un autre. Ou bien est-ce à dire qu'il a obtenu son badge d'une autre manière, par on ne sait qui ? C'est là aussi une question à laquelle il faut répondre. Chaque heure apporte une nouvelle preuve de passe-droits, de puissance, dont M. Benalla use, ce qui est une chose, mais abuse aussi, ce qui est beaucoup plus problématique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

Nous sommes en train de revisiter ensemble le débat sur les institutions, sur notre Constitution. Or on nous parle de transparence, de déontologie, mais on refuse de faire une commission d'enquête jusqu'à hier soir, puis on ne veut qu'elle siège qu'à huis clos – nous n'avons obtenu la publicité des auditions que ce matin – , mais on refuse d'auditionner M. Benalla !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...que l'on tente de centrer l'affaire sur les faits de violence qui se sont déroulés le 1er mai place de la Contrescarpe. Or ces faits sont déjà avérés, ils ont été filmés, chacun a pu les voir, et la justice passera. Mais il faut bien comprendre que, derrière tout cela, il y a des faits bien plus graves, avec une vraie chaîne de responsabilités. D'abord, les suites données par la hiérarchie de M. Benalla à cette affaire – une simple suspension de quinze jours pour des faits de violence grave et l'usurpation de la fonction de policier. Ensuite, la dissimulation des faits à la justice et au grand public, par leur non-signalement au procureur de la République. Or l'on sait aujourd'hui que, dès le lendemain, la hiérarchie de M. Benalla, donc l'Élysée au plus haut niveau, en a été informée – le cabine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... de sa formation en commission d'enquête. Plusieurs suggestions faites par notre collègue Guillaume Larrivé n'ont pas reçu l'agrément des députés de la majorité. Les personnalités en question ne seront donc probablement pas auditionnées. Cela est tout à fait dommageable pour l'impartialité, l'objectivité et la crédibilité des travaux de ladite commission. Je rappelle en effet que, dans l'affaire Benalla qui nous occupe – mais qui, surtout, préoccupe et choque profondément les Français – , certaines personnes avaient obligation de signaler au procureur de la République la connaissance qu'elles avaient des graves infractions pénales, relevées notamment grâce aux vidéos qui circulent. L'inobservation par un fonctionnaire de l'obligation qui lui incombe en vertu de l'article 40 du code de procédure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Cela pose question, à la fois sur le fonctionnement de la présidence de la République, mais également – et cela nous concerne tous – sur les raisons qui vous poussent, chers collègues de la majorité, à refuser d'auditionner un personnage clé de cet aspect de l'affaire Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Pourquoi la hiérarchie de ce M. Benalla, qui était parfaitement au courant de ses actes, s'est crue au dessus des lois et n'a pas jugé bon de saisir le procureur de la République des faits, comme elle en avait l'obligation ? Tant que ces questions n'auront pas trouvé de réponses, ou au moins l'assurance que nous serons en mesure d'essayer de les trouver, en ayant la capacité de questionner tous les acteurs de cette affaire, il me semb...