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Mon général, vous nous avez indiqué quelles avaient été les sanctions prises à l'encontre de M. Crase, qui a été remis à la disposition de la garde républicaine. Il nous a été dit à plusieurs reprises que M. Benalla avait été absent de l'Élysée du 4 au 22 mai. Nous le confirmez-vous ? Pouvez-vous par ailleurs attester que, pendant cette période, il n'était pas affecté à des travaux liés à la sécurité ?
J'aimerais revenir sur l'autorisation de port d'arme délivrée à M. Benalla et manifestement à M. Crase. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet compte tenu des relations de travail directes que vous avez eues avec ces deux individus ? Aviez-vous constaté qu'ils portaient une arme ? Si oui, en quelles circonstances ? Était-ce au sein du palais de l'Élysée ou au cours des missions qui leur étaient confiées ? Vous êtes-vous interrogé sur le fait que l'un ou l'autre portait u...
Vous nous avez appris ce matin, mon général, que la réserve opérationnelle de gendarmerie de la présidence est composée de quatorze réservistes. Le nom de M. Crase, qui en faisait partie jusqu'au 4 mai, vous a été suggéré par M. Benalla. Nous savons que parmi ces quatorze réservistes figure aussi un salarié du mouvement La République en Marche. Y a-t-il d'autres personnes salariées de ce mouvement qui vous ont été suggérées soit par M. Benalla, soit par un conseiller ou chargé de mission de l'Élysée ?
Général, je voudrais d'abord redire notre attachement aux services qui assurent traditionnellement la sécurité de la présidence de la République et la protection du Président de la République. Nous leur faisons confiance et nous leur maintenons cette confiance. Le périmètre des attributions de M. Benalla était strictement défini, comme plusieurs personnes auditionnées nous l'ont précisé. Indépendamment des événements du 1er mai, qui font l'objet d'une enquête judiciaire, vous est-il apparu qu'il arrivait à M. Benalla de sortir de ce périmètre ?
Mon général, j'ai bien noté vos observations sur la séparation des pouvoirs, l'organisation de la présidence de la République et l'enquête judiciaire. Vous êtes un militaire de très haut niveau, donc soucieux de rectitude. Vous connaissez M. Benalla, que vous avez rencontré à maintes reprises. Pouvez-vous nous en dire plus sur sa personnalité ? Quel est votre sentiment à ce sujet ? Se sentait-il l'objet d'une protection particulière ? Disposait-il d'une grande latitude au sein de l'Élysée ? Peut-il être considéré comme un électron libre, comme certains collaborateurs de l'Élysée l'ont laissé entendre ? Enfin, avez-vous une idée des relations...
Vos officiers se sont-ils fait l'écho d'altercations et de tensions qui auraient eu lieu à un niveau ou à un autre avec M. Benalla ? Avez-vous parlé avec lui de la réorganisation des services de l'Élysée ? Est-il courant dans la gendarmerie qu'une personne de vingt-six ans soit promue au grade de lieutenant-colonel ?
Mon général, vous avez pu constater sur des photos et des vidéos que le 1er mai, M. Benalla disposait d'un poste de radio ACROPOL. Cet appareil a-t-il fait partie des équipements évoqués par M. Gibelin et par M. Benalla lors du déjeuner du 25 avril dernier ?
Pensez-vous que M. Benalla ait pu communiquer avec quelqu'un de l'Élysée pendant la journée du 1er mai ?
À ce propos, madame la présidente, je renouvelle ma demande : nous serait-il possible d'avoir connaissance des échanges qui ont eu lieu à partir de ce poste ACROPOL le 1er mai ? La presse évoque le nom de M. Yann Drouet. Le connaissez-vous ? Quel était son rôle dans la sécurité de l'Élysée ? Quelles relations avait-il avec M. Benalla ou M. Crase ?
Vous avez indiqué avoir cherché à joindre M. Benalla sur son téléphone durant la période de sa sanction. Pour quelles raisons ?
Général, l'arrivée d'Alexandre Benalla et de son équipe est-elle venue combler un manque dans le dispositif existant ? La fonction charnière entre le commandement militaire et le GSPR était-elle jusque-là vacante ?
L'irruption d'Alexandre Benalla dans le dispositif chargé d'assurer la sécurité de la présidence de la République vous a-elle amené à modifier sensiblement votre protocole d'action et d'intervention ?
Le ministre de l'intérieur a affirmé hier matin avec force : « la sécurité ne s'improvise pas, elle est l'affaire de professionnels ». J'aimerais savoir si l'irruption – je maintiens ce mot – d'Alexandre Benalla et de son équipe vous a contraint en plus de vos missions classiques à concevoir des mesures visant à anticiper l'action de non-professionnels auprès de vos équipes. Outre la protection du Président de la République, ne vous fallait-il pas en plus surveiller les actions de ces personnes ?
Général, tout d'abord, je vous remercie d'être venu devant notre commission. Je cite l'intitulé de votre poste : « commandant militaire, correspondant de défense et de sécurité ». Vous êtes général de gendarmerie, corps connu comme étant particulièrement hostile aux barbouzes et aux dérives des barbouzes dans d'autres corps. Avez-vous accepté sans restriction la désignation de M. Benalla au poste qu'il occupait ? Par ailleurs, vous avez dit avoir participé à un déjeuner le 25 avril avec M. Gibelin et M. Benalla et avoir discuté en aparté des armes qu'il allait porter lors de la manifestation du 1er mai (Exclamations.) Vous étiez donc au courant de la participation de M. Benalla à la manifestation et du fait qu'il allait être armé ?
Quel était l'état des relations entre Alexandre Benalla et l'Élysée et entre Alexandre Benalla et le corps policier ? Diriez-vous que ces relations, à ces deux niveaux, étaient bonnes ou mauvaises ?
Je préciserai ma question : des auditions des syndicats menées par nos collègues sénateurs, il ressort qu'Alexandre Benalla avait des relations difficiles avec les policiers.
Vous avez dit avoir appris par M. Benalla le 2 ou le 3 mai que M. Crase était présent avec lui le 1er mai. Vous avez ensuite appelé M. Crase pour lui signifier qu'il ne pouvait plus faire partie de la réserve opérationnelle de l'Élysée. Comment l'un et l'autre ont-ils justifié cette présence ?