Interventions sur "benalla"

453 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

Monsieur le préfet, merci pour la clarté de vos explications, comme lors de la première audition. Nous avons bien compris que M. Benalla pouvait être présent en tant qu'observateur, mais pas en tant qu'acteur. Mais, il est passé du rôle d'observateur à celui d'acteur, car celui dont beaucoup disent qu'il était efficace dans ses fonctions voulait faire de la sécurité. Voilà la réalité. Je dis cela s'agissant des sanctions que vous avez prononcées à l'encontre des fonctionnaires. Ces hommes étaient face à quelqu'un qui venait du « C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Nous avons reçu M. Gibelin tout à l'heure, et il a confirmé que les seules autorités à même d'autoriser M. Benalla à être sur place le 1er mai étaient vous-même, et lui. Nous avons noté que ni l'un ni l'autre d'entre vous ne l'avait fait. C'est M. Simonin qui lui a donné ces autorisations, et qui a ensuite organisé sa journée et certainement sa présence le soir à la DOCP, qui vous avait étonnée. Nous retrouvons M. Simonin ensuite, à propos des images données à M. Benalla. Pensez-vous que ce que vous appelez ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...é à s'affranchir de la loi et des règles. En vous écoutant et après avoir entendu M. Gibelin, j'ai l'impression que l'on nous oriente depuis quelques jours sur des boucs émissaires, qui sont à chaque fois dans les services de l'État. Hier, M. Larrivé a donné un ultimatum de vingt-quatre heures à Mme la présidente pour savoir si nous pouvions interroger d'autres personnes, notamment MM. Simonin et Benalla. Nous aurions également souhaité interroger M. Macron. Pour l'instant, sauf erreur de ma part, nous n'avons pas eu de réponse. Je considère que nous faire tourner ainsi en rond est une action de sabotage, je le dis très clairement, et d'obstruction. Madame la présidente, j'estime qu'au regard de ce qui se fait au Sénat…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

J'ai eu l'occasion de dire à M. Gibelin à quel point l'interview de M. Benalla dans Le Monde d'aujourd'hui et les déclarations de la majorité parlementaire qui jettent l'opprobre sur l'institution policière ne me paraissent pas dignes ni responsables, je ne le répèterai donc pas. Considérant que dans cette affaire, votre première audition était, pour moi comme pour beaucoup de collègues, tout à fait satisfaisante, je pense que cette seconde audition répond au souci, non pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Merci, monsieur le préfet, de revenir devant notre commission. M. Gibelin, qui vous précédait, rappelait qu'à la fin de sa sanction, M. Benalla avait participé à nouveau à des réunions préparatrices de déplacements présidentiels. De ce fait, des consignes de prudence ont-elles été transmises, par votre cabinet ou d'autres services de la préfecture de police, sur les rapports à avoir avec un individu qui avait gravement fauté dans les semaines qui ont précédé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

...onsiste à souhaiter qu'au titre de nos pouvoirs d'investigation, nous obtenions la communication par l'Élysée et le ministère de l'intérieur des pièces indispensables à la compréhension de la chaîne de responsabilité. Je pense en particulier à tout document venant de l'Élysée relatif à la rémunération, au contrat, à l'appartement, aux mesures de suspension etou de sanctions dont a fait l'objet M. Benalla. Aux mêmes documents de l'Élysée relatifs à la situation de M. Crase. Je pense évidemment à l'arrêté du préfet de police relatif au port d'arme de M. Benalla ainsi qu'à la note du directeur de cabinet de l'Élysée demandant au préfet de police d'attribuer ce port d'arme au motif d'une définition des fonctions de M. Benalla. Ces documents sont évidemment indispensables pour avoir la possibilité de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...mportant que nous l'entendions, ainsi que tous les membres de la chaîne administrative hiérarchique de l'Élysée, que le Président de la République a totalement contredit hier soir, par ses déclarations, la version de son directeur de cabinet que nous avions entendu dans l'après-midi. Le directeur de cabinet a-t-il menti hier quand il a affirmé qu'il n'avait jamais évoqué la sanction infligée à M. Benalla avec le Président de la République, alors que le Président de la République dit avoir validé cette sanction ? À moins que ce ne soit M. Kohler qui ait évoqué cette sanction avec le Président. Sur la forme donc, nous devons, par souci de transparence, entendre tous ceux qui ont joué un rôle dans cette affaire. Quant au fond, les faits qui se sont produits hier soir nous conduisent à demander, ave...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Étiez-vous au courant que, le 1er mai, il devait se trouver aux côtés de M. Benalla avec le statut d'observateur sur des opérations de maintien de l'ordre ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Dans son intervention officielle du 19 juillet dernier, le porte-parole du Président de la République, M. Bruno Roger-Petit, a déclaré que M. Benalla avait demandé l'autorisation d'observer les opérations du 1er mai et que cette autorisation lui avait été donnée. M. Bruno Roger-Petit a ajouté que « M. Alexandre Benalla était accompagné ce jour-là, et dans les mêmes conditions, de M. Vincent Crase ». Je vous demande donc si M. Crase a été, comme l'a été M. Benalla, et dans les mêmes conditions que lui, autorisé à assister aux opérations du 1er...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

J'observe que les autorités préfectorales que nous avons entendues ont eu manifestement moins de difficultés que le général en charge du commandement militaire de l'Élysée à trouver, en quelques clics, cette vidéo sur internet. J'en viens à vos relations avec M. Benalla : le connaissez-vous personnellement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

À votre connaissance, M. Benalla a-t-il participé à la préfecture de police à des réunions relatives à l'organisation des déplacements du Président de la République ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Je rappelle que dans la déclaration écrite qu'il nous a adressée hier, M. Alain Gibelin, directeur de la Direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) nous a indiqué que M. Benalla avait participé, entre le 18 mai et le 18 juillet, à la préfecture de police, à des réunions relatives à l'organisation des déplacements du Président de la République. Mon général, pouvez-vous nous apporter des précisions sur le grade de lieutenant-colonel de M. Benalla ? Quelles responsabilités implique-t-il ? Quelle est l'autorité qui l'a sollicité et celle qui l'a accordé ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Mon général, vous êtes général de brigade de la gendarmerie nationale, et vous ignorez le grade qu'avait M. Benalla, adjoint au chef de cabinet du Président de la République, lorsqu'il était au sein de la réserve opérationnelle de l'Eure ? Il me semble que vous avez une connaissance assez elliptique du parcours de M. Benalla au sein de la gendarmerie nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

M. Benalla, en sa qualité de lieutenant-colonel de cette réserve opérationnelle spéciale de la gendarmerie nationale, a-t-il effectué une mission et a-t-il participé à un groupe de travail ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Vous évoquez le visionnage que vous avez effectué sur le téléphone portable de M. Benalla, le 2 mai. Nous sommes aujourd'hui le 25 juillet. Entre le 2 mai et le moment où l'autorité judiciaire s'est elle-même saisie, c'est-à-dire le 18 ou 19 juillet, vous n'avez donc pas été conduit, en tant que commandant militaire de l'Élysée, mobilisant ponctuellement M. Crase, à revisionner les faits, à les analyser et à vous interroger sur l'opportunité qu'il y aurait à saisir l'autorité judiciai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Depuis nos auditions de lundi, nous cherchons notamment à déterminer qui était informé de l'intention de M. Alexandre Benalla de participer à la manifestation du 1er mai. À ce jour nous n'avons pas de réponse, notamment de la préfecture de police et de ses services, qui étaient pourtant en première ligne dans l'organisation de la manifestation du 1er mai. Le préfet de police et le directeur de l'ordre public et de la circulation nous ont notamment dit ne pas avoir été informés de la présence de M. Alexandre Benalla avan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Je comprends donc qu'au cours de ce déjeuner qui s'est tenu quelques jours avant la manifestation du 1er mai, M. Gibelin et M. Benalla ont, selon votre mémoire, échangé sur les équipements dont M. Benalla disposerait à l'occasion de la manifestation du 1er mai. J'en conclus que M. Gibelin était informé du fait que M. Benalla participerait à la manifestation du 1er mai. Est-ce exact ? Je vous rappelle, monsieur le général, que vous parlez sous serment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Il semblerait donc qu'il y ait une contradiction très nette entre ce que vous nous apprenez et ce que nous a déclaré M. Gibelin, puisqu'il nous a indiqué ne jamais avoir été informé de la participation de M. Benalla à la manifestation et l'avoir découvert le soir-même en salle de commandement. Nous devrons donc éclairer ce point, et je proposerais à Mme la présidente que nous réentendions M. Gibelin. Général, la présence de M. Alexandre Benalla, le 1er mai, sous l'apparence d'un policier et doté d'équipements de police, fait dire à certains qu'il existerait une sorte de police parallèle au sein même de l'Él...