Interventions sur "benalla"

453 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Et c'est Emmanuel Macron qui a forgé Alexandre Benalla en insultant des ouvriers en grève ou des chômeurs. Benalla a été le fidèle agent de M. Macron en concrétisant physiquement ce que le Président répand verbalement. Je note aussi que pendant que M. Benalla tabassait des manifestants, M. Gabriel Attal cassait une grève dans les Hauts-de-Seine en se déguisant en postier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pendant que M. Benalla était simplement mis à pied, les ministres qui avaient obligation de le dénoncer se taisaient. Si nous déposons cette motion de censure, ce n'est donc pas simplement à cause de ce que vous appelez « l'affaire Benalla », c'est parce qu'une grande partie du Gouvernement et de la majorité ont un peu de Benalla en eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Est-ce que vous connaissiez les personnes qui sont actuellement mises en cause dans les procédures judiciaires en cours, c'est-à-dire les trois officiers de police, M. Benalla et M. Crase ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Rudigoz :

...ous inquiéter le plus. Notons l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Paris sur les violences des personnes qui ont été interpellées le 1er mai par vos hommes. De nombreuses vidéos circulent. Aux vidéos diffusées par Le Monde se sont notamment ajoutées celles de Mediapart, qui sont assez longues. Ce qui m'a interpellé, c'est de voir la facilité avec laquelle ces deux hommes – M. Benalla et son acolyte, M. Crase – se promènent sur la place de la Contrescarpe qui est quadrillée par vos hommes. Ces derniers font un important travail de mise en sécurité, et on voit d'ailleurs beaucoup de personnes avec des casques, ce qui m'a aussi un peu interpellé mais ce n'est pas la question. On voit M. Benalla et M. Crase déambuler autour de vos hommes qui sont en train de quadriller et de séc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Eliaou :

Mon commandant, je voudrais m'associer à l'hommage rendu par mes collègues aux forces de l'ordre qui ont opéré ce jour-là, et en particulier à vous et aux hommes de votre unité. Je voudrais revenir un moment sur les deux manifestants que l'on voit être molestés par M. Benalla. Nous avons appris qu'ils faisaient l'objet d'une enquête préliminaire. Aviez-vous remarqué un comportement agressif ou particulièrement agressif de la part de ces deux personnes lorsque vous étiez sur la place de la Contrescarpe ? Ont-elles été ensuite interpellées par vous ou par les hommes qui étaient sous votre autorité à la suite de ces événements ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

Je reviens sur la vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, montrant les agissements d'Alexandre Benalla qui ont beaucoup choqué, et qui m'ont aussi choquée à titre personnel, et ces actes « vigoureux », comme il les qualifie, à l'égard des personnes interpellées. Par la suite, d'autres vidéos ont circulé. Mon collègue évoquait celle filmée avant l'intervention d'Alexandre Benalla. Il y en a également eu une postérieurement qui montre la prise en charge de deux personnes par vos équipes. Je l'ai éga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

Si vous n'identifiez pas cette vidéo, pouvez-vous nous décrire précisément comment les personnes concernées ont été prises en charge par vos équipes lorsqu'Alexandre Benalla n'a plus été en contact avec elles ? Vous a-t-on fait remonter les difficultés rencontrées lorsqu'ils ont été appréhendés ? Mes collègues me précisent tout de même que ce ne sont pas trois mais cinq CRS qu'il a fallu faire intervenir pour les immobiliser.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

On nous a dit, tout au début de cette affaire, que les deux personnes interpellées, « victimes », entre guillemets, des agissements de M. Benalla et de M. Crase, étaient quasiment des touristes qui passaient par là, des gens fort aimables… Vous nous confirmez qu'en réalité ces personnes étaient plutôt virulentes et dans une certaine forme d'excitation, voire qu'elles lançaient des projectiles, donc que c'étaient des personnes qu'il fallait interpeller ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Estimez-vous que l'intervention de M. Benalla le 1er mai, place de la Contrescarpe, pour mettre un terme à ce qui était en train de se passer, était légitime à ce moment-là ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Pour préciser mon propos, je comprends bien qu'une enquête est en cours, vous avez raison, mais cette intervention de M. Benalla le 1er mai vous a-t-elle paru normale ou anormale ? Je pose la question pour connaître l'état d'esprit de ceux qui étaient sur place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

La commission a souhaité vous entendre une nouvelle fois, compte tenu des éléments qui sont parvenus à notre connaissance, notamment le courrier que vous nous avez adressé le 24 juillet. Le 23 juillet, à une question posée par une députée qui vous demandait s'il ne vous était pas apparu que M. Benalla n'était pas présent à une réunion qui se soit tenue entre le 2 et le 18 mai, vous avez répondu « non ». À la question : « Y a-t-il eu des réunions entre le 2 et le 18 mai, où M. Benalla était présent avec vos services », vous avez répondu « oui ». Le co-rapporteur, M. Guillaume Larrivé, a ainsi résumé votre déclaration en fin d'audition : « vous avez indiqué qu'à votre connaissance, il n'y avait ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Je vous remercie. Vous avez indiqué très précisément les dates auxquelles vous aviez rencontré M. Benalla : les 4, 10, 1er, 14 juillet ainsi que quelques jours avant l'accueil de l'équipe de France. Vous avez dit que, pendant les mois de mai et de juin, vous ne l'aviez pas revu, et qu'à aucun moment, vous n'aviez participé à des réunions sur le terrain, à la préfecture de police ou au palais de l'Élysée. Durant cette période – aux mois de mai et de juin – l'avez-vous vu pour des motifs personnels ou ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Monsieur le directeur, vos propos, tels que je les entends, sont parfaitement conformes à la lettre que vous nous avez adressée mardi. Vous avez déclaré dans cette lettre que « si, entre le 1er mai et le 18 juillet, M. Benalla a bien participé à des réunions relatives à l'organisation des déplacements présidentiels, cela ne fut pas le cas sur la période allant du 1er au 18 mai », indiquant bien que M. Benalla avait participé à des réunions relatives à l'organisation des déplacements présidentiels entre le 19 mai et le 18 juillet. Vous venez de compléter cette déclaration en évoquant des réunions relatives à la préparat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, co-rapporteure :

Je propose de passer au second point. Confirmez-vous avoir participé, à l'Élysée, le 25 avril 2018, à une réunion avec M. Benalla et le général Bio-Farina, commandant militaire de l'Élysée ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé, co-rapporteur :

Monsieur le directeur, je commencerai par noter que l'existence de cette réunion de travail en forme de déjeuner est désormais un fait qui semble établi, puisque c'est vous qui l'avez révélé lors de votre audition du lundi 23 juillet. Vous aviez alors déclaré – je cite le compte rendu : « M. Alexandre Benalla avait demandé, une quinzaine de jours plus tôt lors d'une réunion à l'Élysée, s'il lui était possible d'assister à une manifestation. Il lui avait été rappelé très clairement – je le sais car c'est moi qui le lui ai rappelé – la règle à suivre, à savoir qu'il devait évidemment obtenir, j'imagine, une autorisation de sa hiérarchie – pour moi ce n'est pas le sujet – mais surtout une autorisation fo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Monsieur le directeur, au cours de votre première audition, vous avez dit dans votre propos liminaire avoir été informé de la présence de M. Benalla place de la Contrescarpe lors de la manifestation du 1er mai seulement le lendemain, donc le 2 mai au matin. Je vous cite : « Le préfet de police me demande immédiatement si j'avais connaissance de la présence de M. Alexandre Benalla sur le terrain. La réponse est non. M. le préfet de police ignorait lui aussi totalement la présence de M. Alexandre Benalla sur le terrain. Il me pose la question, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Monsieur le directeur, je ne remets évidemment pas en cause vos états de service, je ne fais que constater des contradictions. Vous nous dites n'avoir jamais su que M. Benalla serait présent le 1er mai place de la Contrescarpe, mais M. Bio-Farina dit le contraire, expliquant qu'au cours du déjeuner du 25 avril, M. Benalla et vous-même aviez échangé sur les équipements qui lui seraient fournis à l'occasion de la manifestation du 1er mai en tant qu'observateur. Ces déclarations sont confirmées par celles faites par M. Benalla aujourd'hui dans Le Monde, où il dit que, lor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Ma deuxième question est en rapport avec l'interview d'Alexandre Benalla, publiée aujourd'hui dans Le Monde, en particulier le passage concernant la remise d'un CD contenant les images vidéo de la manifestation du 1er mai place de la Contrescarpe. M. Benalla affirme avoir reçu, le 18 juillet vers 22 heures, alors qu'il dînait au restaurant, un appel provenant de la préfecture de police, d'une personne dont il ne cite pas le nom, qui lui aurait demandé : « Est-ce que t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Vichnievsky :

En fait, j'ai une troisième question à poser, madame la présidente, parce que j'essaie de comprendre le mécanisme. Monsieur Gibelin, vous avez été informé assez vite, très vite qu'il s'agissait de M. Benalla. Vous voyez qu'à côté de lui se trouvent des fonctionnaires de police placés sous votre autorité, qui ne réagissent pas. Cela ne justifiait-il pas que de premières investigations soient effectuées ?