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...nous avons eu un léger aparté au cours duquel vous m'avez parlé de vos origines de Lozère – mon collègue M. Pierre Morel-À-L'Huissier, député de Lozère, avait déjà quitté la salle. Lorsque je vous ai dit qu'il y avait eu un scoop à la suite de la question de Mme Le Pen, j'ai bien senti que vous n'aviez pas compris où était le scoop. Je tenais à en témoigner. Avez-vous le numéro de portable de M. Benalla ?
Je crois que vous avez rencontré M. Benalla à trois ou quatre reprises après les événements. A-t-il évoqué devant vous cette affaire ?
Je voudrais revenir sur ce déjeuner. Vous nous dites que vous étiez trois. Le général Bio-Farina parle d'un aparté entre vous et M. Benalla au cours duquel il a cru comprendre que vous parliez de remise d'équipements. C'est ce qu'on a compris et que vous avez démenti. Si vous êtes trois, il n'y a pas d'aparté. Et s'il y a un aparté entre vous deux, comment le général peut-il l'écouter ?
Monsieur le directeur, on a vu au fur et à mesure des auditions et dans la presse que M. Benalla bénéficiait d'un certain nombre d'autorisations, d'habilitations et d'un permis de port d'arme. D'ailleurs, s'agissant du port d'arme, nous avons constaté qu'il aurait fallu un arrêté ministériel, mais qu'il ne pouvait pas être pris par la présidence et qu'il y avait un décalage avec l'application de la loi. C'est l'inspection générale qui nous l'a appris il y a deux jours. Compte tenu de votre ...
Pouvez-vous me confirmer que le déjeuner avec M. Benalla et le général Bio-Farina était un déjeuner à trois, c'est-à-dire sans chef de cabinet ni chef de cabinet adjoint, les deux autorités supérieures hiérarchiques immédiates de M. Benalla ? Était-il habituel que des réunions se fassent à ce niveau-là avec un général, un contrôleur général et un chargé de mission ?
...de ce que vous avez dit depuis tout à l'heure sur la question du 1er mai. Cela ne fait que renforcer mon opinion sur l'utilité de cette commission. Au vu de ce que l'on apprend au fur et à mesure des auditions, si l'on interrompait rapidement ses travaux, je le dis au nom de mon groupe, c'est parce qu'on voudrait empêcher la vérité. Vous dites que vous n'étiez pas au courant de la présence de M. Benalla le 1er mai. Pourtant, il est venu. Vous nous dites que seule la préfecture de police ou une autorité comme la vôtre aurait pu permettre à M. Benalla de venir. Or, on apprend que c'est M. Simonin qui, manifestement, lui permet d'être présent. Diriez-vous que M. Simonin a une autorité suffisante pour décider, de façon autonome, de la présence de M. Benalla dans un rôle dont on voit bien qu'il a dé...
Il conviendrait que nous auditionnions M. Simonin et M. Benalla. Vous avez dit avoir assisté, au mois de juillet, à plusieurs réunions…
Merci, monsieur le co-rapporteur. Chacun comprend bien que M. Simonin joue donc un rôle clé dans cette affaire. Nous aimerions comprendre comment il a pensé qu'il avait le pouvoir suffisant et à qui il obéissait pour faire inviter M. Benalla. Monsieur Gibelin, vous nous dites qu'au mois de juillet vous avez assisté à nouveau à des réunions en présence de M. Benalla pour préparer la venue des Bleus. Estimez-vous que M. Benalla, d'une manière ou d'une autre, avait un rôle différent ? Autrement dit, vous est-il apparu, lors de ces réunions, qu'il avait été rétrogradé par rapport au rôle qu'il avait tenu dans des réunions précédentes de...
Ensuite l'interview d'Alexandre Benalla, dans Le Monde d'aujourd'hui, qui remet en cause l'institution policière elle-même à plusieurs reprises. Enfin cet après-midi, à travers des questions particulièrement…
… agressives et orientées des députés de la majorité. Je suis choqué, et en colère en voyant comment les éléments de langage convergent, entre Alexandre Benalla et la majorité de La République en Marche, pour faire porter sur la seule institution policière la responsabilité de cette affaire. Nous savons bien qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions puisque différentes enquêtes sont en cours.
Ma question est la suivante : après avoir pris connaissance des faits qui se sont déroulés place de la Contrescarpe, avez-vous a posteriori retracé le parcours de M. Benalla au cours de cette journée, et éventuellement constaté d'autres fautes ?
Monsieur le directeur, vous avez bien compris que mon objectif lorsque j'ai posé ma question lundi n'était pas de piéger qui que ce soit, mais de vérifier l'effectivité de la sanction de suspension dont, nous aviez-vous déclaré quelques minutes plus tôt, vous n'aviez pas été informé. Cet oubli apparaissait étonnant, compte tenu des relations professionnelles que vous aviez avec M. Benalla du fait de vos fonctions respectives. Nous entendons aujourd'hui vos explications : dont acte. Elles ont d'ailleurs moins d'importance aujourd'hui puisque nous avons pris connaissance d'autres éléments depuis. Nous aurions presque préféré que M. Benalla travaille pendant ses quinze jours de suspension, puisque le directeur de cabinet du Président de la République a indiqué au Sénat qu'il avait r...
Vous avez indiqué que M. Benalla avait participé à des réunions le 1er, le 4, le 10, le 14 juillet et à une autre qui s'est tenue deux ou trois jours avant le retour des Bleus à Paris.
J'aimerais, madame la présidente, que M. Gibelin transmette à la commission l'ensemble des dates des réunions de préparation auxquelles M. Benalla a pu participer depuis le 2 mai.
Ce copinage malsain entre M. Benalla et M. Simonin et peut-être les deux autres fonctionnaires de police que vous venez de citer, l'aviez-vous observé avant les faits ? M. Benalla avait-il noué ces relations avant même son embauche à l'Élysée durant la campagne électorale ?
.... Puisque vous êtes ici, monsieur le préfet, je ferai trois séries de remarques. Premièrement, le fait que vous évoquiez à nouveau le rôle joué par MM. Simonin, Creusat et Hunault, doit nous conduire à entendre ces trois personnes ainsi que nous en étions convenus dès samedi dernier. Deuxièmement, dans les mêmes termes que lundi dernier, vous êtes revenu sur la transmission indue d'images à M. Benalla. Nous avons appris cette nuit, ainsi que l'a confirmé l'Élysée, que M. Ismaël Emelien, conseiller spécial du Président de la République, a eu l'occasion de voir ces bandes de vidéo-surveillance que M. Benalla a obtenues indûment par l'intermédiaire de policiers. C'est la raison pour laquelle je demande très officiellement que notre commission procède à l'audition de M. Ismaël Emelien afin qu'il n...
Madame la présidente, l'arrêté du préfet de police mentionne dans ses considérants que M. Benalla était « chargé d'une mission de police dans le cadre de son action de coordination de la sécurité de la présidence de la République ». Et comme l'une des grandes questions posées par les commissions d'enquête parlementaires porte sur le périmètre des missions qu'exerçait M. Benalla et leur articulation avec des fonctions qui doivent être exclusivement assumées par des agents de l'État, fonctionna...
M. le co-rapporteur a raison, tout cela est très sérieux et il faut éviter de s'ériger en procureur pour que nous puissions mener nos débats en toute sérénité. Vous avez pointé, monsieur le préfet, des défaillances dans la chaîne hiérarchique de remontée des informations. Quelle sanction en interne avez-vous prise quand vous avez découvert que la présence de M. Benalla ne vous avait pas été rapportée ?
Vous venez de nous dire que le fait que M. Benalla soit présent sur les lieux de la manifestation ne constituait pas une faute de la part de M. Simonin. Avant vous, M. Gibelin nous a affirmé qu'il n'y avait pas eu dysfonctionnement des services de police. J'en déduis que M. Benalla pouvait donc se croire légitimement autorisé à participer à cette manifestation du 1er mai en tant qu'observateur.
Au nombre de toutes les prérogatives qui conféraient à M. Benalla un incontestable pouvoir figurait l'autorisation de port d'arme. Nous nous interrogeons non seulement sur la nécessité de ce port d'arme mais également sur le fait qu'il a été délivré sans l'arrêté ministériel nécessaire : y a-t-il eu des pressions en ce sens ?