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Nous vivons la sixième extinction de masse de la biodiversité. En quinze ans, un oiseau sur trois a disparu des campagnes françaises, et les populations d'insectes volants ont diminué de 80 % en trente ans en Europe. Ce constat est devenu presque banal, il est pourtant glaçant. Sans protection de la biodiversité, il est illusoire de vouloir lutter contre le changement climatique. Que ce soit dans le plan France relance ou dans le projet de loi « climat et ...
La charte du parc national de La Réunion fixe l'objectif ambitieux d'inverser la tendance à la perte de biodiversité. Cette perte est liée, en majeure partie, aux invasions biologiques végétales – vous le savez pour avoir visité la forêt des Makes lors de votre déplacement sur l'île. La note de l'UICN fait référence au problème des espèces invasives. Un programme opérationnel de lutte contre les invasives (POLI) a été approuvé, et une stratégie de priorisation des actions de lutte et de restauration a été cons...
Il faut tout mettre en œuvre pour protéger la biodiversité : c'est une richesse et un atout qui permet d'assurer un développement culturel, touristique et environnemental de notre territoire, notamment dans les zones rurales. Cependant, tous nos voisins européens n'adoptent pas les mêmes mesures, ce qui entraîne des distorsions de concurrence et nuit à la compétitivité des entreprises françaises, parfois amenées, malheureusement, à délocaliser certaines ...
... sa capacité maximale de stockage du dioxyde de carbone. Avec 79 % d'arbres de moins de 100 ans, moins de 1 % de nos forêts sont classées « réserves biologiques intégrales ». Moins de 20 % de nos écosystèmes forestiers remarquables sont dans un état de conservation favorable. Nous repoussons chaque année l'objectif de la convention sur la diversité biologique visant à mettre fin à l'érosion de la biodiversité. Pour ce qui concerne l'industrialisation de la forêt, 84 % des nouvelles plantations sont monospécifiques – il s'agit, pour 87 % d'entre elles, de résineux. En tant qu'élue de la ruralité, je suis favorable au développement de la filière bois et au recours aux savoir-faire locaux. Je perçois cependant tous les risques qu'une trop forte industrialisation de la forêt ferait peser sur nos territoi...
Alors que les espèces exotiques envahissantes sont l'une des principales causes de l'érosion de la biodiversité mondiale, plusieurs centaines de plantes introduites menacent la biodiversité et les paysages uniques de l'île de La Réunion. Un tiers des espèces indigènes sont menacées de disparition. Les espaces boisés classés, censés participer à la sauvegarde de notre biodiversité, sont eux aussi envahis d'espèces exotiques envahissantes. Un agriculteur dont une partie de l'exploitation est classée en espa...
...nseil communautaire de Grenoble contre la pêche au vif. Une fois de plus, on est dans l'exagération et la caricature. Les membres de ces conseils se trompent de combat car ce sont souvent des urbains, qui connaissent la nature par les reportages militants d'Hugo Clément mais ne la pratiquent pas – nous les accueillerons bien volontiers dans les Landes ! En tant que secrétaire d'État chargée de la biodiversité, il serait bon que vous réagissiez en appelant à objectiver le débat. Enfin, j'aimerais avoir votre avis sur la lutte contre les perturbateurs endocriniens, qui est un vrai combat. Nous pourrions améliorer le traitement des eaux usées dans les stations d'épuration : il suffirait de modifier la réglementation.
Les parcs nationaux et les parcs naturels régionaux ont été créés pour préserver la richesse naturelle et la biodiversité de certains sites. Quant aux opérations « Grand site », elles visent à protéger des paysages exceptionnels. Ces outils datent un peu. Ont-ils été évalués ? Comptez-vous en développer de nouveaux ? Par ailleurs, les députés sont actuellement éloignés du processus de sélection. Pourraient-ils être associés à ces opérations ?
...aux changements climatiques dans le cadre des limites planétaires. La notion d'« éducation au développement durable » est inappropriée. Sur le fond, la notion de développement durable ne correspond plus à l'état des connaissances scientifiques sur les limites planétaires, qui sont au nombre de neuf. Je rappelle que la France en dépasse six : concentration de CO2 dans l'atmosphère ; érosion de la biodiversité ; perturbation du cycle de l'azote et du phosphore ; changement d'utilisation des sols ; acidification des océans et utilisation de l'eau potable. Il est essentiel que les termes de « diversité biologique », de « changement climatique » et de « limites planétaires » figurent dans cet article du code de l'éducation.
Le code de l'éducation prévoira désormais la possibilité de dispenser une éducation à l'environnement et au développement durable. Il est précisé que les élèves pourront ainsi maîtriser les enjeux, notamment ceux portant sur le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Je considère que ces amendements sont satisfaits par cette nouvelle opportunité et qu'en ajoutant de nouveaux objectifs, ils feraient perdre sa lisibilité à l'article. Il en va de même pour les suivants. Aussi serai-je cohérente et émettrai par la suite une demande de retrait ou un avis systématiquement défavorable – à de très rares exceptions près – aux amendements de même nature.
Là encore, nous sommes en désaccord. La notion de développement durable, outre qu'elle est ancienne et dépassée par les connaissances scientifiques sur les limites planétaires, intègre l'économie, le social et l'environnemental. Or il s'agit ici de renforcer l'éducation aux enjeux écologiques du siècle que sont le changement climatique, l'effondrement de la biodiversité, la raréfaction des ressources et la santé environnementale ! Votre position est purement idéologique et anachronique : vous choisissez de ne pas vouloir nommer les choses, de ne pas les inscrire dans le code de l'environnement, en restant arrimée au mythe de la croissance.
L'éducation aux enjeux environnementaux, économiques et sociaux et à la préservation de la biodiversité ne peut que prendre en compte les réalités territoriales. Retrait.
Il s'agit d'ajouter une dimension particulière à l'éducation à l'environnement et au développement durable en prévoyant que les élèves seront sensibilisés à la préservation et à la restauration de la biodiversité.
L'article 2 mentionne les enjeux portant sur la préservation de la biodiversité. Je considère cet amendement comme satisfait. Retrait.
En cohérence avec l'amendement CS530, je propose que les élèves puissent maîtriser les enjeux portant sur le changement climatique, la préservation de la biodiversité et la sobriété dans l'usage des ressources dans le cadre des limites planétaires.
L'amendement CS2956 vise à introduire dans l'article 2 la préservation de la biodiversité, des ressources et de la santé.
Mme la ministre a rappelé que le concept de biodiversité figure dans le texte proposé par le Gouvernement. Notre amendement vise à en préciser les contours, en accolant au mot « biodiversité » les mots « terrestre et marine ». Si la superficie terrestre de la France est inférieure à 1 million de kilomètres carrés, notre pays se classe deuxième pour la surface maritime, avec plus de 10 millions de kilomètres carrés. Il nous semble important de rappeler ...
Il s'agit de favoriser l'appropriation des notions relatives au développement durable que Mme la ministre appelle de ses vœux. Il ne faut pas oublier le rôle des océans dans le changement climatique, comme en témoignent les difficultés induites par la modification du Gulf Stream et l'importance du plancton dans le maintien de la biodiversité. Si le mot « marine » ne figure pas dans le texte, cette dimension sera laissée de côté. Je suis très heureux de présenter un amendement identique à celui déposé par notre collègue d'outre-mer.
. Il s'agit de porter une attention particulière aux territoires ultramarins en adoptant une approche territoriale. L'objectif est de réserver une place importante aux enjeux ultramarins dans l'éducation à l'environnement et au développement durable. Je rappelle que les territoires d'outre-mer représentent 80 % de la biodiversité française, et qu'ils abritent une faune et une flore au caractère exceptionnel.
Tel qu'il est rédigé, l'article prévoit d'éduquer les élèves à la préservation de la biodiversité. Il répond donc à votre légitime préoccupation. Sa rédaction, volontairement générale et globale, ne peut tout préciser. Je suggère le retrait de l'amendement et émets à défaut un avis défavorable.
...ologues – soutiennent cette initiative. Un tel enseignement permet d'apprendre aux enfants à considérer l'animal comme un individu doué de sensibilité, ayant des besoins biologiques et spécifiques. Il permet également de développer leur empathie à l'égard des animaux et de leurs pairs. De surcroît, les espèces animales, qu'elles soient terrestres ou aquatiques, sont des éléments essentiels de la biodiversité. Un tel enseignement a donc toute sa place dans la maîtrise des enjeux relatifs à la préservation de la biodiversité prévue à l'article 2. Par ailleurs, il offrirait l'occasion d'aborder la question du bien-être animal. Il faut soutenir et développer l'enseignement de l'éthique animale.