Interventions sur "britannique"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

...oc, au Niger, au Mali et en Guinée. Quelles sont les mesures concrètes envisagées pour limiter cette migration et lutter contre les mouvements de passeurs qui favorisent ces migrations et exploitent les personnes. Quelles actions menez-vous avec notre voisin espagnol ? Ma seconde question concerne les services de renseignements français, qui travaillent en collaboration étroite avec les services britanniques. Dans l'hypothèse, de plus en plus probable, d'un Brexit sans accord, n'y aura-t-il pas de répercussions négatives sur cette coopération exemplaire en matière de renseignement et de lutte contre le terrorisme ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

Merci, monsieur le ministre, pour votre présence et pour le temps que vous consacrez à notre commission. Beaucoup de questions ont été posées. Je ne souhaite pas que mes propos soient redondants avec ceux de mes collègues. Néanmoins, je souhaiterais revenir sur le vote et le rejet par le Parlement britannique de l'accord négocié avec l'Union européenne. C'est la seconde fois que le Parlement britannique rejette cet accord. Nous sommes à dix-sept jours de la date officielle du Brexit, et le vote d'hier a accru de manière significative la possibilité d'un Brexit sans accord. Ma question est donc extrêmement simple. Le Royaume-Uni est un allié essentiel, et même indispensable dans la coopération militair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

Monsieur le ministre, dans la même veine que mon collègue M. Anglade, je souhaiterais vous interpeller sur le devenir de la coopération européenne, en matière de lutte contre le terrorisme, entre la DGSE, la DGSI et le MI6. Il semblerait que les britanniques aient tout à perdre tant au niveau de leur efficacité qu'en termes de collaboration. Conserver la coopération la plus complète relève donc de l'intérêt des Britanniques, mais aussi des Européens. L'antiterrorisme est un sujet collectif et l'Union européenne est le meilleur cadre disponible. Aucun service de renseignement du continent, aucun pays ne peut réussir seul. Il nous faut donc établir un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

Je souhaitais compléter la question de mon collègue Anglade concernant la coopération entre le Royaume-Uni et la France. Le Centre conjoint d'information et de coordination franco-britannique (CCIC), inauguré en janvier dernier, regroupe des agents français et britanniques afin de renforcer la sécurité aux frontières par le partage d'informations et une coopération accrue. Envisagez-vous de faire évoluer le fonctionnement actuel de ce centre, ses missions et ses moyens, ce en fonction de l'issue des négociations du Brexit ? Concernant le Conseil européen JAI, sur les sept proposition...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

...mitié entre la France et l'Écosse. Votre venue se fait dans un contexte complexe et l'issue des négociations en cours aura des conséquences considérables pour l'avenir de l'Écosse. Nous souhaitons naturellement que les relations entre nos deux pays se poursuivent. Vous venez de concrétiser votre attachement à la France par l'ouverture d'un bureau du Gouvernement de l'Écosse au sein de l'ambassade britannique à Paris, dans le but d'approfondir nos liens diplomatiques, économiques et culturels ; nous sommes heureux de cette initiative. La question de l'indépendance de l'Écosse se pose une nouvelle fois. Nous vous savons favorable à l'organisation d'un nouveau référendum à ce sujet. Cela vous paraît-il être une priorité ? Comment envisagez-vous l'évolution de vos relations à venir avec l'Angleterre, et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Maire :

... rapport de 2018 que le Brexit coûterait quelque 2 300 livres par personne et par an en Écosse. C'est donc une décision très coûteuse. Avec le Brexit se pose la question écossaise mais aussi la question irlandaise et la question galloise, si bien que le Royaume-Uni est secoué par des mouvements telluriques. Qu'en sera-t-il, selon vous, des relations entre les différentes composantes de la société britannique après le Brexit, et entre l'Écosse et la Grande-Bretagne ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Madame la Première ministre, vous avez qualifié l'accord présenté par Mme May de dévastateur pour les emplois et l'investissement en Écosse, en ce qu'il favoriserait l'Irlande du Nord à son détriment. Les répercussions d'un Brexit sans accord sont difficiles à prévoir, mais plusieurs études récentes prédisent un scénario noir pour l'économie britannique : certaines entreprises étrangères ont indiqué qu'elles transféreraient leur siège hors du Royaume-Uni si le pays sortait de l'Union européenne et, selon certains organismes, publics ou privés, le PIB pourrait chuter de 3 % à 9 %. Ces estimations vous semblent-elles réalistes ? Sur un autre plan, je félicite l'Écosse de parvenir déjà à ce que sa production d'électricité provienne pour 70 % d'éner...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

... différenciée de celle du Royaume-Uni. Si le délai de négociation est étendu, comment l'Écosse compte-t-elle peser sur Londres et Bruxelles en matière d'immigration différenciée ? Députée de Bretagne, je voulais également vous interroger sur l'impact du Brexit sur la pêche, un secteur important de l'économie écossaise puisqu'entre 2011 et 2015, plus de 60 % de l'ensemble des produits de la pêche britannique provenaient d'Écosse. La ministre écossaise des relations extérieures a d'ailleurs déclaré en décembre dernier que l'industrie de la pêche aurait été troquée dans l'accord de retrait, et que Theresa May a conclu un accord de retrait qui donne accès aux zones de pêche et au marché écossais, alors que les députés écossais conservateurs avaient dit qu'il s'agissait pour eux d'une ligne rouge. Quelle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

...hers collègues, je remercie M. Ed Llewellyn, ambassadeur du Royaume-Uni en France, d'avoir bien voulu répondre à notre invitation pour échanger avec notre commission au lendemain du vote de la Chambre des Communes sur le Brexit. Monsieur l'Ambassadeur, nous sommes à deux mois de la date butoir du 29 mars, et la Chambre des Communes a adopté hier un mandat de négociation demandant au Gouvernement britannique de reprendre les négociations avec l'Union européenne sur la question de la frontière irlandaise. Le Parlement de Westminster a par ailleurs rejeté la possibilité de reporter la date du Brexit, ce qui écarte de fait l'organisation d'un second référendum et la participation du Royaume-Uni aux prochaines élections européennes. Les Communes ont également adopté un amendement affirmant leur oppositio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... qui ont signé la fin d'un conflit sanglant ? Pensez-vous qu'il y a là une forme de dramatisation, ou estimez-vous que les risques sont bien réels ? Ma seconde question porte sur la pêche : dès lors que le Royaume-Uni aura, en tant qu'État côtier indépendant, le contrôle exclusif sur sa zone économique, cela mettra fin au droit automatique des navires de l'Union européenne à pêcher dans les eaux britanniques. Le Royaume-Uni ne sera donc plus soumis à la logique des quotas et de la gestion concertée des réserves halieutiques. Quel accord pourrait donc être passé sur ce sujet avec les partenaires européens ? Si cet accord était lié aux autres accords commerciaux, comment l'articulation pourrait-elle être entendue ? On voit bien qu'il y a là un sujet très sensible pour les pêcheurs de Normandie et des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...m, elle veut un accord, mais refuse celui qui a été négocié. Autrement dit, la Chambre des Communes a voté en faveur d'un accord qui n'existe pas. Les capitales européennes et l'Union européenne ont immédiatement fait part du refus de modifier ce qui avait été négocié. Pouvez-vous, par ailleurs, nous expliquer ce qu'est un amendement non contraignant ? Je m'interroge enfin sur l'état de l'opinion britannique. Est-il vrai qu'il y aurait une majorité en faveur de l'organisation d'un second référendum ? Si c'est le cas, pourquoi la Chambre des Communes écarte-t-elle cette option ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

...opéenne prépare pour le secteur de la pêche se sont récemment intensifiés. La Commission européenne a présenté il y a quelques jours deux propositions de règlements. La première proposition vise à modifier les modalités d'octroi des compensations financières aux pêcheurs et propriétaires de navires qui seraient lourdement impactés par le Brexit. La seconde proposition prévoit l'accès des pêcheurs britanniques aux eaux européennes jusqu'à fin 2019 à condition que la Royaume-Uni fasse de même vis-à-vis des pêcheurs européens. Pouvez-vous nous indiquer votre position sur ces propositions de règlement ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd :

Il y a deux ans et demi, j'ai été le témoin de la campagne référendaire britannique sur l'éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Je me souviens encore des promesses de certains responsables politiques britanniques. Sortir de l'Union ? Enfantin ! Les conséquences économiques pour le Royaume-Uni ? Négligeables ! Les acquis perdus pour tous les Britanniques ? Inexistants ! Hier soir, les parlementaires britanniques ont rejeté à une majorité écrasante l'accord de r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

... réunie le 18 décembre dernier pour examiner ce projet de loi, a adopté à l'unanimité un texte commun aux deux assemblées parlementaires, dans le respect des grandes orientations voulues par le Sénat et l'Assemblée nationale. Permettez-moi tout d'abord de remercier le président de la commission spéciale Jean-Louis Bourlanges qui a présidé nos travaux avec talent, hauteur et un humour étonnamment britannique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

... Nation est en jeu ; c'est le cas ici, et il me semble que notre assemblée a été au rendez-vous. Ce projet de loi s'inscrit dans un contexte particulier sur lequel il ne me semble pas utile de revenir en détail. Cela dit, il me paraît impossible de ne pas mentionner le vote qui a eu lieu hier à la Chambre des communes et l'incertitude considérable qui en découle. Le rejet, par les parlementaires britanniques, de l'accord de retrait négocié par Michel Barnier avec Theresa May démontre comme jamais la nécessité de nous préparer activement à l'hypothèse d'une absence d'accord entre l'Union européenne et le Royaume-Uni en mars prochain. C'est dans cette optique que le Gouvernement a sollicité, dès le mois d'octobre, l'autorisation de légiférer par ordonnances. Ce texte comprend trois volets distincts, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...ortissants européens vivant au Royaume-Uni. Il permet au Gouvernement d'assurer la continuité des exportations de matériel sensible. Il s'assure que l'artère vitale pour notre économie qu'est le tunnel sous la Manche continuera à fonctionner au mieux. Enfin, il garantit la continuité des contrats dans le secteur bancaire et la possibilité pour nos entités financières d'accéder au système bancaire britannique. Ce sont des enjeux très concrets pour notre économie et nos concitoyens qui travaillent dans les entreprises concernées, que le Gouvernement est maintenant à même de protéger. L'article 3 relève quant à lui de la problématique spécifique de l'adaptation des infrastructures de transport et de stockage. Le caractère pressant de la situation est évident, mais, qu'il y ait ou non un accord, des con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...prendre ce qu'il en est, et de savoir à quoi nous pouvons éventuellement nous attendre après le Brexit. Nous avions de nombreuses raisons de ne pas aimer l'accord de sortie, mais nous avions avant tout une interrogation essentielle : pourquoi diable les Anglais veulent-ils sortir de l'Union européenne ? Cette question est aujourd'hui occultée. J'ai entendu l'un de nos collègues expliquer que les Britanniques s'étaient prononcés sur la base d'un flot de mensonges et d'ignorances. Supposer que les peuples ne sont pas assez intelligents pour comprendre ce qu'on leur demande reste une solution de facilité pour les gouvernants qui n'obtiennent pas la « bonne réponse ». La vérité, c'est que les Anglais, comme les Français et bien d'autres qui réagissent de manière très différente, ont parfaitement compris...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

...la campagne qui s'est déroulée au Royaume-Uni. J'y habitais à l'époque, et j'ai entendu alors un responsable politique expliquer qu'il serait super-facile de sortir de l'Union européenne, que ce serait fait en deux coups de cuillers à pot. Il est très clair, aujourd'hui, que ce n'est pas le cas et que c'est au contraire compliqué. Le vote d'hier et la division fondamentale de la classe politique britannique, qui traverse d'ailleurs les appartenances politiques puisqu'elle concerne les travaillistes comme les conservateurs, symbolisent ce que cette question a de très difficile. J'ai également vu et entendu, à la radio et à la télévision, des responsables politiques qui expliquaient qu'en l'espace de quelques semaines, de quelques mois ou de quelques années, le Royaume-Uni signerait des accords de li...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Holroyd, rapporteur de la commission mixte paritaire :

C'est là une autre discussion. J'ai été surpris que, dans votre intervention, vous critiquiez le droit européen de la concurrence que propose l'accord. Le dumping, quelle que soit sa forme, est un fléau de la société moderne dont le droit européen de la concurrence nous protège. Si les aciéries françaises sont toujours ouvertes, c'est grâce à ce droit, alors que les aciéries britanniques ne sont pas en grande forme parce que la Grande-Bretagne n'a pas utilisé les outils à sa disposition. Dans cet accord, ce droit de la concurrence était donc essentiel, car il aurait permis de protéger les industries françaises et de parer le danger d'une concurrence entre des entreprises établies de chaque côté de la Manche. Mon objet n'est pas de défendre cet accord. Je dirai cependant qu'il p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Hier soir, le Parlement Britannique a rejeté le projet d'accord de retrait de la Grande-Bretagne présenté par le Premier ministre britannique, Mme Theresa May. Ce vote ne fut qu'une demi-surprise, car tout le monde s'y attendait. Ce qui fut davantage une surprise, c'est la majorité très large qui a rejeté l'accord. Quoi qu'il en soit, ce rejet constitue un pas de plus appuyant l'hypothèse d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union eur...