Interventions sur "britannique"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

La dernière fois que nous examiné ce texte, la Première ministre britannique décidait de repousser le vote de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à la Chambre des communes. Quelques semaines plus tard, le vote a eu lieu et, comme mes collègues l'ont rappelé, le résultat est implacable. Comme les Britanniques, leurs élus semblent plus que jamais divisés sur la question du Brexit. Leur vote manifeste d'ailleurs cette division, certains ayant voté contre parce qu'il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...i seront menées en vue de compenser les conséquences du Brexit. Mes chers collègues, que l'accord soit ratifié ou non, que la Première ministre reste en poste ou non, qu'un délai avant le retrait soit accordé ou non, notre pays doit pouvoir prendre rapidement des mesures afin d'assurer les contrôles nécessaires, la continuité des échanges et le futur des Français vivant en Grande-Bretagne et des Britanniques présents sur notre sol. Nous ne voterons donc pas la motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

.... Tel est le sens politique de cette motion, qui est à l'opposé d'une posture ou d'une quelconque forme d'éloquence tribunitienne superficielle. Les différents points développés par le président Mélenchon révèlent nos divergences d'analyse politique sur les causes, les conséquences et les perspectives pour notre pays et pour l'Union européenne du vote sur le Brexit et de la décision du Parlement britannique. On a évoqué les débats qui ont précédé le référendum. Si vous avez délégitimé l'usage du référendum, madame la ministre, sans doute en raison de motivations très franco-françaises, il nous semble que le fait de demander son avis au peuple est une condition fondamentale de la démocratie et que l'on doit respecter cette parole, pas seulement par des déclarations, mais par des actes. Il est vrai ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...tiendra néanmoins cette motion, car, en fait, ce que nous rejetons, c'est votre façon de faire. Nous la soutiendrons donc pour vous dire : il y en a marre. Alors que nous en avions discuté en commission spéciale – j'ai participé à ces débats, le rapporteur et nos collègues en sont témoins – , alors que vous aviez déclaré, à la tribune, que l'honneur de la France serait de respecter le statut des Britanniques en poste dans la fonction publique française, on nous dit, au détour d'une phrase, que cela ne se fera que s'il y a réciprocité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... eux justifie qu'on veille aussi tard, et nous ne serions pas capables de nous réunir dans l'urgence pour appréhender les questions relatives au Brexit ? S'il vous plaît, respectez-nous ! Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine soutient la motion de rejet préalable, parce que c'est vous qui avez créé la situation d'urgence en ne faisant rien, depuis un an et demi, à la suite du vote des Britanniques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Le Brexit pose, certes, un problème européen, mais il pose également un problème tout à fait britannique. Et il pose, plus généralement, le problème de ces États-nations qui se sont créés au XVIe siècle, qui ont dominé le monde au XIXe siècle, et qui, au XXe et au XXIe siècles, sont devenus des États comme les autres. Alors que, à un moment de son histoire, le peuple anglais a conquis – et un peu asservi – les Écossais ou les Irlandais, ceux-ci se demandent aujourd'hui s'ils doivent encore rester à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique David :

...icycle : par un concours de circonstances dont elle a le secret, l'actualité nous permet de réagir dans un « en même temps » fort à propos. Si, comme le Président de la République l'a souligné, des possibilités demeurent pour éviter ce scénario catastrophe, il serait irresponsable de notre part de jouer, pour des raisons d'affichage politique, avec le quotidien de nos concitoyens et des citoyens britanniques qui vivent en France, de mettre en péril nos entreprises, qui sont souvent des PME, et nos territoires, d'autant que nous avons répondu aux questions majeures qu'ils se posaient par un travail collectif qui a débouché sur une commission mixte paritaire conclusive. S'agissant des agents britanniques titulaires et stagiaires de la fonction publique française, ils seront maintenus dans les conditi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...tre heures le premier vote à la Chambre des communes, et au moment même où nous avions commencé nos discussions dans cet hémicycle, nous apprenions que Mme May reportait ce vote à Westminster. Aujourd'hui, nous sommes réunis pour procéder à la lecture du texte élaboré par la commission mixte paritaire – et donc à la dernière lecture du projet de loi – , quelques heures après le vote du Parlement britannique qui a rejeté l'accord. Autant dire que nous sommes chaque fois rappelés à nos responsabilités comme au caractère parfaitement exceptionnel et unique de notre débat et de la situation politique dans laquelle nous nous trouvons placés les uns comme les autres. Nous avons écouté avec attention les propos du président Mélenchon auxquels le groupe Les Républicains ne peut souscrire – à bien des égar...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Bru :

Le 29 mars 2017, le Royaume-Uni a notifié au Conseil européen son intention de se retirer de l'Union européenne, déclenchant ainsi formellement l'application de l'article 50 du traité sur l'Union européenne. Hier soir, à Westminster, le Parlement britannique a refusé très nettement l'accord entre Londres et Bruxelles. Il s'agit pour moi d'un vote doublement négatif, et d'abord parce qu'il scelle le rejet d'un texte qui fut pourtant le fruit de longs mois de négociations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, mais également, et surtout, parce que, à l'évidence, il n'existe pas d'alternative au risque d'un Brexit dur, c'est-à-dire d'un Brexit san...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Le Parlement britannique a émis hier un vote bien évidemment souverain. Le résultat en est spectaculairement clair : l'accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, âprement discuté entre Theresa May et le négociateur européen, a été rejeté, obligeant à l'ouverture de nouvelles discussions ou à la réalisation d'un Brexit sans accord entre les partenaires. Heureusement, la majeure partie du texte que nous examinons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

Hier soir, sans surprise, les députés britanniques ont massivement rejeté l'accord de Brexit négocié avec Bruxelles par la Première ministre Theresa May. À deux mois et demi à peine de la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et à quatre mois des élections européennes, nous nous enfonçons dans l'incertitude. La discussion nationale sur les mérites et inconvénients de l'appartenance à l'Union européenne ne s'ouvre que m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Le Gouvernement français voulait, quand il a fixé le calendrier de l'examen du présent projet de loi d'habilitation, envoyer un signal fort à Westminster. C'est en fait Westminster qui nous a envoyé hier un signal autrement plus percutant. La représentation britannique a réaffirmé son rejet de l'ultimatum de l'Union européenne, qui se résumait en : « Au-delà de cet accord, point de salut. » L'ampleur presque sans précédent de ce rejet doit questionner même les plus eurobéats. Les députés ont refusé d'accepter un chantage qui avait pour seule contrepartie de maintenir les règles de concurrence libre et non faussée, de libre circulation des biens et des services...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...s, cela ne sert à rien ». Bref, il s'agit de tout faire pour que ne soit pas respecté un vote démocratique exprimé au sein de l'Union, et pour expliquer que les référendums sont inutiles – par les temps qui courent, c'est risqué ; on connaît la chanson : remember 2005 ! Ce matin, c'étaient des larmes de crocodile qui coulaient sur des sourires en coin à l'annonce du rejet massif par le Parlement britannique de l'accord inacceptable que la Commission européenne veut infliger à un peuple désireux de divorcer pour faute, afin de le contraindre soit à rester, soit à partir humilié. Voilà l'image que l'Europe nous offre ! Et, pour parvenir à ses fins, tout est bon : la menace des foudres de l'enfer en cas d'absence d'accord, les prolongations de supposées négociations pour faire durer la menace de l'épée...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ment le comportement de l'Union européenne et de la France dans ce divorce. De même que le gouvernement français use et abuse de la violence contre les gilets jaunes, comme un aveu de son impuissance à remédier aux maux auxquels sont confrontés les peuples et à restaurer la concorde, la Commission européenne utilise elle aussi la stratégie du pourrissement. En ne voulant rien proposer d'autre aux Britanniques d'une chaîne ou qu'un bras d'honneur, la Commission compte peut-être qu'en matant les rebelles elle calmera les ardeurs des autres peuples européens qui rejettent une Union européenne déconnectée des réalités vécues par ses citoyens. Il est grand temps, au contraire, de modifier profondément la politique européenne pour préserver cette magnifique idée de l'Union, mais en changeant de cap. Et, à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...e ce sont des Bretons qui ne savent pas nager, parce qu'ils n'ont pas franchi la Manche entre le Ve et le VIIIe siècle pour venir s'installer dans ce qui s'appelait alors l'Armorique et qui est devenu la Bretagne. Nous, Bretons, sommes si proches des Gallois que nous avons exactement le même hymne, que nous chantons ensemble quand nous nous retrouvons. Après le rejet massif hier par le Parlement britannique de l'accord négocié, nous devons constater que les prophéties les plus pessimistes sont en train de se réaliser : nous nous dirigeons finalement vers un hard Brexit. Il ne s'agit pas d'une forfaiture – le Royaume-Uni est libre d'agir comme il le fait et nous serions mal inspirés de lui dire ce qu'il a à faire – , mais nous voilà face à une situation intenable, et nous ne sommes évidemment pas les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il fallait s'organiser, prendre les mesures nécessaires. Nous avons encore quelques incertitudes touchant les douaniers. On verra s'il faut prévoir deux files de camions, l'une pour les camions britanniques, l'autre pour les camions irlandais qui n'auraient fait que transiter par le Royaume-Uni. Évidemment, tout cela est un peu compliqué. Il va de soi que le groupe Libertés et territoires observera également avec attention le sort qui sera réservé à la pêche. Sont concernés les pêcheurs basques, mais aussi bretons, nos zones de pêche étant situées dans l'Atlantique nord-est.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Vous avez raison – mais vous êtes plutôt en mer du Nord, et nous en mer d'Écosse. Les Irlandais n'ont d'ailleurs qu'une crainte : que tout ce monde-là ne vienne en mer d'Irlande, ce qui amenuiserait leurs ressources. Nous devons donc faire face à plusieurs problèmes. Heureusement, nous prenons nos décisions rapidement. Connaissant le pragmatisme britannique, on aurait pu penser que, la deadline approchant, l'accord allait être approuvé – on a connu des précédents de ce genre dans l'histoire. Il semble finalement que les divisions soient trop importantes pour le permettre. C'est pourquoi les députés du groupe Libertés et Territoires voteront ce texte. Il s'agit tout simplement de garantir la sécurité des citoyens britanniques en France – et ils sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

La date de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne se rapprochant inexorablement, il nous est nécessaire d'examiner définitivement les modalités de ce retrait dans un cadre strictement national. Le vote d'hier au Parlement britannique, bien qu'il ne soit pas surprenant, nous oblige désormais à avancer en terrain inconnu. C'est parce que nous sommes dans l'incertitude que nous devons dès à présent envisager toutes les éventualités. J'insiste sur le fait que le présent projet de loi nous permet d'anticiper et d'éviter de trop grandes incertitudes lors du départ effectif du Royaume-Uni, car nous devons nous rendre à l'évidence : ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

… catastrophe pour les Britanniques, mais également pour notre pays, en particulier pour nos régions frontalières, dont le Calaisis que je représente, un territoire par lequel transitent 50 % des flux entrants dans l'île depuis le continent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Le vote des citoyens britanniques s'est déroulé le 23 juin 2016 et l'article 50 du traité sur l'Union européenne a été activé le 29 mars 2017. Pourtant, personne n'a vraiment voulu croire au Brexit et la conséquence en est claire : nous ne serons pas prêts le 30 mars 2019. La responsabilité de cet échec incombe directement au gouvernement auquel, madame la ministre, vous appartenez. Le nombre de vétérinaires nécessaires pour co...