Interventions sur "centrale"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...demniser EDF. Or, au vu des règles du jeu actuelles, cette problématique de l'indemnisation d'EDF se pose en tout état de cause. Aussi, comment comptez-vous faire pour que la diminution de la part du nucléaire dans le mix énergétique d'ici à 2035, que vous programmez, n'entraîne aucune indemnisation d'EDF ? À ma connaissance, cette pratique a fait l'objet d'un protocole lors de la fermeture de la centrale de Fessenheim, par exemple. Peut-être entendez-vous débattre de l'avenir d'EDF et de son statut – il est vrai que cette question est liée au sujet de notre amendement, mais j'aimerais mieux comprendre vos intentions. L'amendement no 154 vise à donner à l'État la possibilité de prononcer l'abrogation de l'autorisation d'exploiter. À ma connaissance, aussi longtemps qu'EDF restera une société anon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...te de n'avoir pu défendre qu'un seul des trois amendements que j'avais évoqués lors de la discussion générale, mais je tiens tout de même à intervenir parce qu'il y a des choses qu'on entend sur le nucléaire qui poussent à un moment donné à mettre les pieds dans le plat. Premièrement, je rappelle que notre pays s'est doté d'une Autorité de sûreté nucléaire. Par conséquent, dire que prolonger une centrale au-delà de quarante ans ferait prendre un risque à la population, c'est faire du catastrophisme, jouer sur les peurs et désavouer l'Autorité de sûreté nucléaire. Il faut arrêter ce genre de discours. Si elles sont prolongées, c'est que des experts, dont c'est le métier, l'ont validé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Deuxièmement, je rappelle que certains pays prolongent leurs centrales nucléaires au-delà de quarante ans. Que cela n'ait pas été prévu à l'origine ne signifie pas que c'est impossible. Les États-Unis les prolongent jusqu'à soixante ans et même davantage. Troisièmement, il ne faut pas confondre sûreté et sécurité. Nous parlons bien ici de sûreté nucléaire. La sécurité consiste à éviter les attentats terroristes et n'a rien à voir avec le travail de l'ASN. Quatriè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

… malgré les problèmes de fond que cela soulève et les difficultés industrielles qui ne manqueront pas de se poser au regard de ce qui se passe pour l'EPR de Flamanville. L'amendement no 156 dispose donc qu'il n'y aura pas de nouvelles centrales nucléaires en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Je vous remercie de votre réponse, monsieur le ministre d'État, et je voudrais que vous me compreniez. Le 30 avril dernier, lors de son audition par la commission des affaires économiques, dont je suis membre, le président-directeur général d'EDF a déclaré : « nous proposerons, le moment venu, de construire de nouvelles centrales nucléaires », au-delà de Flamanville donc ; à la demande du Gouvernement, « EDF prépare tous les éléments qui permettront [à celui-ci] de prendre en 2021 une décision concernant la construction de nouvelles centrales nucléaires ». Compte tenu du discours du Président de la République sur la PPE et des propos du président-directeur général d'EDF devant la représentation nationale, il est normal q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Par le biais de cet amendement, nous proposons d'inscrire dans la loi l'abandon des projets d'EPR – Evolutionary Power Reactor. Il est nécessaire de sortir méthodiquement du nucléaire, ce qui suppose de ne pas construire de nouvelles centrales, et donc d'abandonner les projets d'EPR, notamment celui de Flamanville, d'autant plus que celui-ci – comme l'a annoncé le PDG d'EDF – souffre d'un nouveau retard, en raison de la nécessité de reprendre huit soudures, à la demande de l'ASN. Le développement de l'EPR est un échec. Le premier réacteur a été mis en chantier à Olkiluoto, en Finlande. Il devait entrer en service en 2009. Il a pris d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... tête, mais le fait qu'on nous signale une perte de compétences dans le nucléaire devrait nous alerter. Le fait que les sous-traitants n'aient pas de convention collective devrait nous alerter collectivement, que l'on soit pronucléaire ou antinucléaire, car personne n'a intérêt à ce qu'il y ait des problèmes de sûreté et de sécurité liés aux conditions de travail qui existent aujourd'hui dans les centrales. Toutes ces questions ne sont ni posées ni réglées pour les installations nucléaires existantes. Je répète donc que nous nous opposerons toujours à un nouveau programme nucléaire français, car l'énergie nucléaire est une énergie du passé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...que de confiance, mais il faut nous assurer que nous parviendrons bien à notre objectif. Le plafond que nous proposons de fixer par l'amendement no 609 correspond à la fermeture de quatorze réacteurs ; celui de l'amendement no 610, à la fermeture de douze réacteurs. Il y a peu de risques à fixer un tel plafond car, de toute façon, comme M. le ministre d'État l'a justement dit tout à l'heure, les centrales concernées auront passé l'âge de 50 ans. Aujourd'hui, le plus vieux réacteur en fonctionnement dans le monde a 48 ans. Certains réacteurs auront donc été arrêtés, que ce soit par décision politique ou par décision de l'ASN. Au moins disposerons-nous d'une base qui nous permettra d'avoir un objectif très clair et de développer un mix électrique moins dépendant du nucléaire et laissant leur place...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Cher collègue, cet amendement de très bon aloi des députés communistes est satisfait par le très bon projet de loi dont nous débattons. Ainsi, nous fermons les centrales à charbon, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Bolo :

L'article 1er dessine le nouveau paysage de l'énergie, notamment de la production électrique française, à l'horizon 2035. Cet amendement, très simple, vise à inscrire dans le code de l'énergie le principe de la combinaison de nos centrales nucléaires restées ouvertes en 2035 et des barrages hydroélectriques avec le réseau existant, comme un moyen efficace de faire face à la variabilité des énergies renouvelables, qui viendront compléter le mix énergétique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBénédicte Taurine :

Par cet amendement, nous souhaitons signifier notre souhait de voir la centrale nucléaire de Fessenheim fermée au 1er septembre 2020. Monsieur le ministre d'État, vous vous êtes engagé à fermer cette centrale en deux temps – en mars 2020 pour le premier réacteur ; en août 2020, pour le second. Nous considérons qu'il est urgent d'entamer la sortie du nucléaire. Rappelons que le scénario proposé est deux fois plus lent que ceux de RTE, qui sont conformes aux critères de sécur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise à ce que la fermeture d'une centrale ou d'un réacteur nucléaire soit décidée par une autorité politique, soit par le Gouvernement, par décret, soit par le Parlement. Elle ne doit plus intervenir à la demande de l'exploitant, cette situation nous semblant paradoxale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...cteurs de l'énergie et les pouvoirs publics jouaient le jeu. Aujourd'hui, il reste à lever certaines hésitations, d'une part, pour assurer, à court terme, la sécurité de l'approvisionnement de la Corse et, d'autre part, pour enclencher, à plus long terme, une transition offensive vers les énergies renouvelables dont le chemin semble encore incertain. Des interrogations demeurent sur la nouvelle centrale, en particulier sur son dimensionnement à 250 mégawatts. Nous avons quelques doutes sur la pertinence des prévisions de consommation d'EDF : en effet, celles-ci envisagent une croissance de 6,4 % sur les cinq années à venir, pour une progression démographique de 3,2 %, sachant que la consommation n'a augmenté que de 2 % au cours des cinq dernières années pour une croissance démographique de 4,4 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...pays leader avec le projet de centre industriel de stockage géologique, Cigéo. Des collègues disaient tout à l'heure que nous n'avions pas de solution ; bien au contraire ! La France est en pointe dans ce domaine, avec la Suède. En matière de démantèlement, certains pays sont plus en avance que le nôtre, mais une filière va se constituer – c'est d'ailleurs une nécessité puisque nous fermerons des centrales à un moment donné. Enfin, l'amendement vise à préserver le potentiel nucléaire français, c'est-à-dire la capacité de piloter l'offre d'électricité de manière à absorber le développement des énergies intermittentes – un amendement du MODEM à l'article 1er avait exactement le même objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'émets un avis défavorable, comme je l'avais fait en commission. Vous soulignez la nécessité d'assurer un niveau de compétence dans la filière nucléaire française, point sur lequel vous rejoignez d'une certaine manière Mme Panot. Or nous sommes particulièrement attentifs à cette exigence. Le contrat de filière impose d'assurer un degré de compétence du personnel qui travaille dans les centrales, que ce soit en matière de démantèlement ou de recherche. En outre, vous évoquez le développement des réacteurs de quatrième génération, lequel fait partie des hypothèses de travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

… mais, dans ce cas, les durées d'exploitation des centrales ne sont plus les mêmes. Deuxièmement, monsieur le ministre d'État, mon amendement ne traite en rien de la diversification. Quand bien même, comme vous le souhaitez, le nucléaire produirait 50 % de l'électricité, son rôle resterait majeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...aire. Le rapport de Barbara Pompili, au nom de la commission d'enquête sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires, alerte aussi sur leurs conditions de travail, qui constituent non seulement un danger pour eux mais aussi un risque pour la sûreté et la sécurité. Un niveau d'énergies renouvelables de 100 % est la seule manière d'être résilient vis-à-vis du changement climatique ; les centrales nucléaires, pour leur part, ne le sont pas. De surcroît, le nucléaire n'est pas une énergie propre, comme on la présente souvent, mais au contraire une énergie sale…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...a indiqué que les modalités d'identification des sites à fermer figureraient dans la PPE. Les fermetures seront confirmées trois ans avant la date de fermeture prévue. Je pense que c'est une bonne solution, d'une part parce qu'il faut être prêt sur le plan technologique, d'autre part parce que fermer des tranches n'est pas sans impact social. Nous devons donc, comme nous allons le faire pour les centrales à charbon, assurer la transition auprès des personnels de ces centrales nucléaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

... conclusion de l'Accord de Paris. Si seulement on constatait que le secteur bancaire et financier a adopté une logique de bonne volonté et que les choses avancent ! Les annonces du Crédit agricole, ces dernières semaines, constituent une exception, puisque les investissements dans les énergies fossiles augmentent. Ces banques sont criminelles : aujourd'hui, continuer d'investir dans de nouvelles centrales à charbon ou dans de nouvelles exploitations pétrolières ou gazières constitue un crime contre l'humanité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Les objectifs de l'article 3 sont importants, puisqu'ils contribueront réellement au respect par la France du plafond d'émissions de gaz à effet de serre. C'est même sans doute l'article du projet de loi qui y contribuera le plus. Le Gouvernement a fait preuve de courage en décidant, dans ce texte, la fermeture des dernières centrales à charbon d'ici à 2022. Les députés de mon groupe, Agir, UDI et indépendants y sont favorables. Tel est l'objet de la première partie de l'article. Le choix de confier la fixation de ce plafond à l'autorité administrative – la CRE, je suppose – garantira l'indépendance de la vérification de la sécurité de l'approvisionnement en électricité avant la fermeture des centrales. La seconde partie de...