Interventions sur "centrale"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Zannier :

Nous l'avons dit, les centrales à charbon représentent moins de 2 % de la production électrique pour plus de 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans ce secteur. Il est donc indéniable que l'arrêt de l'exploitation de ces centrales en 2022 est une mesure d'intérêt général. Si la volonté d'oeuvrer au mieux pour limiter les émissions de gaz à effet de serre est quasi unanime, elle ne doit pas nous faire oublier les réalit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...'énergie en Corse. Il convient que la Collectivité de Corse, l'État et EDF ouvrent une discussion approfondie sur le sujet, afin de réfléchir à l'avenir énergétique de l'île, qu'il faut manifestement remettre à plat, notamment au futur mix énergétique. Le problème central qui conditionne tout, nous le connaissons : c'est l'état d'avancement du projet de gazoduc. Un autre problème est celui de la centrale du Vazzio : la formule à 250 mégawatts ne remettra-t-elle pas complètement en cause tout effort en direction des énergies renouvelables ? Un projet à 125 mégawatts ne serait-il pas préférable, dans la perspective d'une diversification des sources d'énergie ? Quelle place pour les énergies renouvelables ? L'avenir énergétique de la Corse passe avant tout, bien sûr, par la garantie des approvision...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

L'engagement du Gouvernement de fermer les quatre dernières centrales à charbon est important, et je ne doute pas qu'il sera tenu. Je tiens, moi aussi, à souligner la qualité du travail qui a été réalisé dans les commissions pour renforcer l'accompagnement dans leur reconversion des salariés et des sous-traitants des territoires concernés. C'est une avancée majeure que de partir du devenir des salariés de ces sites. J'avais évoqué, en commission, une petite incer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ersion de ces salariés, j'ai bien compris que des amendements visaient à renforcer l'accompagnement social. Toutefois, à ce stade, les garanties de reclassement ne nous paraissent toujours pas suffisamment robustes. Pour notre part, nous souhaitons une obligation de résultat pour l'ensemble des salariés. Troisièmement, les organisations syndicales vous ont signifié que la fermeture de ces quatre centrales altérerait à très court terme notre capacité à faire face aux pointes de consommation. Nous souhaiterions avoir des garanties sur la robustesse de notre système électrique et sa capacité, à échéance de 2022 – en raisonnant selon un rythme triennal – , à faire face aux pointes de consommation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Je voudrais qu'on prenne un moment pour mesurer l'importance des mesures prévues par cet article. Le charbon ne représente que 1,8 % de notre mix électrique, mais la fermeture des quatre centrales à charbon permettra de réduire de 35 % les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la production électrique. Cela paraît peut-être un petit pas dans l'examen de ce projet de loi, mais c'est un grand pas vers la neutralité carbone en 2050. C'est exactement là que se situe notre majorité politique : l'objectif est ambitieux mais il sera atteint de manière responsable. Ainsi, cet article p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...rt du nucléaire dans le mix électrique en 2035, afin que le socle nucléaire, sur lequel repose notre politique énergétique depuis plusieurs décennies, devienne le pilier stable et solide que d'autres énergies, renouvelables, viendront consolider, alors que les énergies fossiles seront amenées à disparaître. C'est d'ailleurs l'objet de l'article 3, avec notamment la fermeture des quatre dernières centrales à charbon en France métropolitaine. Certains y verront un symbole, arguant qu'elles représentent moins de 2 % de la production électrique, ce à quoi d'autres répondront qu'elles représentent plus de 35 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Mais, au-delà de cette bataille de chiffres, il convient, bien sûr, de prendre en considération les conséquences sociales et économiques de ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...l'avenir des concessions hydroélectriques ? Faut-il mieux réguler l'éolien ? Malheureusement, nous ne débattrons pas de ces sujets, puisque les amendements concernés ont été déclarés irrecevables. Nous ne pourrons donc pas expliquer aux Français quel modèle vous souhaitez proposer pour la société de demain. L'unique raison de d'être de ce projet de loi est donc de décaler la date de fermeture des centrales nucléaires. Si nous pouvons partager certains des objectifs visés par ce projet de loi, comme la lutte contre la fraude aux certificats d'économies d'énergie ou la fermeture des centrales au charbon, nous ne pouvons pas soutenir toutes ses dispositions – tant s'en faut. Par exemple, nous ne pouvons pas raisonnablement accepter le mécanisme de mise sous séquestre adopté par la commission, et je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ils ne sont plus là, mais nous, oui, et nous pouvons donc rappeler combien raisonnable était notre position à l'époque. Quant à vous, candidat aux primaires socialistes en 2017, vous défendiez l'objectif de 100 % d'énergies renouvelables. Votre programme en matière d'énergie indiquait : « Fermer les centrales nucléaires et investir avec EDF dans les énergies renouvelables en conservant tous les salariés. Atteindre une production énergétique 100 % renouvelable en 2050, ce qui créerait 500 000 emplois nets ». Lors de la présentation de la PPE, devenu ministre, vous avez expliqué – miracle – que le nucléaire jouait, au contraire, un rôle important dans la stratégie énergétique de la France. Sur le chemi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...tez le fait que la production nucléaire devrait s'effondrer rapidement après 2040. Un scénario de la Société française de l'énergie nucléaire s'appuyant sur la PPE montre ainsi qu'en retenant cette hypothèse de fermetures de quatorze réacteurs et en estimant la durée de vie des autres réacteurs à soixante ans, un « effet falaise » se produira durant la décennie 2040-2050, au moment où toutes les centrales entrées en service dans les années 1980 arriveront en fin de vie, ce qui réduira brutalement la capacité installée de production d'électricité nucléaire de 63,2 mégawatts à 15 mégawatts. Un tel scénario serait lourd de conséquences. Il nous obligerait à remplacer rapidement ces capacités de production électrique perdues, dans la mesure où les scénarios de transition énergétique actuellement ret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Quitte à choisir, plutôt que des énergies intermittentes, mieux vaudrait des énergies pilotables, au coût le plus bas et avec le meilleur impact carbone. Nous devons faire moins de vert et plus d'écologie. Troisièmement, il faut appréhender le problème du nucléaire de manière pragmatique. La précédente majorité a voté ce que j'avais appelé l'« amendement Volvic » : une centrale s'éteint, une autre s'éveille. Il fallait fermer Fessenheim pour ouvrir Flamanville.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

J'en déduis que, puisque l'EPR de Flamanville met du temps à se mettre en branle, vous allez décaler la fermeture de Fessenheim. Soyons pragmatiques. Du reste, monsieur le ministre, il serait plus intelligent, comme message à adresser, de fermer les centrales à charbon, qui contribuent au réchauffement climatique, avant les centrales nucléaires. Parce que nous pensons qu'en matière de lutte contre le réchauffement climatique, le pragmatisme vaut mieux que l'idéologie, parce que nous souhaitons la préservation de notre environnement, parce que nous croyons que la transition énergétique ne doit pas se faire contre les populations, mais avec elles, par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

... petite loi ? Certainement pas ! Ce projet de loi est sincère : il dit la vérité aux Français sur la trajectoire que nous adopterons, après une consultation qui a duré plus d'un an, dans le cadre de la programmation pluriannuelle de l'énergie. Ce projet de loi est également ambitieux : il transcrit dans la loi l'objectif de neutralité carbone à l'horizon 2050 ; il prévoit la fermeture des quatre centrales à charbon ainsi que des dispositifs d'accompagnement pour les salariés ; il conduit à graver dans le marbre des dispositions relatives à la rénovation énergétique. Il permettra de confirmer le décret sur la PPE et de rendre ainsi opérationnels certains appels d'offres très attendus dans les territoires par les salariés et par les entreprises. Il permettra de créer de l'activité économique en Fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

...ce cas, laissez aux députés et à vous-même l'occasion de présenter des amendements pour le transformer ! Ce projet de loi s'inscrit dans une forte actualité : à l'heure où l'urgence écologique est de mise, à l'heure où la France et les Français sont écrasés par la chaleur, nous ne pouvons rejeter sans débat un texte qui prévoit l'inscription dans la loi de la neutralité carbone, la fermeture des centrales à charbon ou la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Outre ces avancées, ce projet de loi aborde certains enjeux majeurs tels que l'avenir du nucléaire, l'inscription de la PPE dans la loi ou le développement d'un réel mix énergétique – autant de sujets qui méritent amplement d'être débattus. Nous attendons depuis plusieurs mois déjà un texte relatif à l'énergie : nous ne pouvons, main...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Laissez-moi vous expliquer ce que cache votre projet. Une entité contrôlée par l'État – pour quelle part ? nous ne le savons pas encore – , reprendra les éléments de la production historique : le nucléaire, le thermique à flammes, l'ingénierie, le démantèlement des centrales et peut-être des morceaux de l'hydraulique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Deuxièmement, vous disiez vouloir discuter du texte mais le président Lescure a malheureusement opposé l'irrecevabilité à une centaine d'amendements, nous privant de la possibilité de discuter d'une grande partie du projet. Troisièmement, monsieur le ministre, c'est une tartufferie que de prétendre favoriser les énergies renouvelables en fermant une centrale à charbon. Le développement des énergies renouvelables intermittentes a commencé bien avant que l'on se préoccupe de fermer les centrales à charbon ! Tout le projet vise en réalité à diminuer la part du nucléaire pour augmenter celle des énergies renouvelables. L'augmentation tendancielle très forte prévue par la PPE dépasse d'ailleurs de loin le potentiel du charbon. Enfin, en affirmant que les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

... mieux, dans une logique de diversification énergétique, de poursuivre les objectifs fondamentaux de la transition énergétique : décarbonation, stabilité du réseau, sécurité des approvisionnements et acceptabilité sociale. Troisième point, ce texte manque d'ambition, si l'on excepte l'ajout d'importance que représente, par rapport à l'avant-projet de loi de février, l'annonce de la fermeture des centrales à combustion fossile les plus polluantes. Cette décision est supposée aller dans le sens de la politique énergétique définie par la loi de 2015 – ce qui est normal, M. de Rugy étant évidemment prisonnier de la politique qu'il a défendue précédemment – ,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDaniel Fasquelle :

...e qui s'est passé chez nos voisins allemands, d'autant que le ministre Sigmar Gabriel lui-même avait expliqué que la transition énergétique avait été un échec en Allemagne – avant de se faire taper sur les doigts et de devoir revenir sur ces propos. Le prix de l'électricité y a doublé et il y a des problèmes de raccordement électrique entre le nord et le sud du pays. Du fait de la disparition des centrales nucléaires, il a fallu rouvrir des centrales à charbon. Tel est le bilan d'une politique qui, elle aussi, a été improvisée. Malheureusement La France n'a pas tiré les leçons de ce qui s'est passé chez son voisin et s'est lancée dans la même politique. Nous avions déjà tiré la sonnette d'alarme en 2015 : vous ne nous aviez pas écoutés alors et vous ne nous écoutez toujours pas en 2019. Enfin et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

...épublique en marche, pour que le Parlement soit mieux associé à la programmation pluriannuelle de l'énergie qui, aujourd'hui, relève seulement du règlement. Le groupe LaREM est fier de débattre de ce projet de loi qui sécurise et amplifie le dispositif des certificats d'économie d'énergie, les C2E, qui crée le Haut Conseil pour le climat, qui crée les conditions de fermeture des quatre dernières centrales à charbon, qui rehausse notre ambition dans la lutte contre les dérèglements climatiques, qui met en oeuvre des mesures fortes pour la rénovation des passoires énergétiques. Parce qu'il y a urgence à agir, nous voterons contre cette motion de renvoi en commission.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

...çais veulent que nous allions plus vite, plus loin en matière de transition écologique et énergétique, tout en les accompagnant dans ces changements. Je crois que c'est véritablement ce que nous faisons avec ce projet de loi, en nous assignant des objectifs ambitieux mais pragmatiques, pour ne pas mentir aux Français, et en apportant des solutions de reconversion – je pense notamment à la fin des centrales à charbon. Les articles du projet de loi illustrent notre vision de la politique énergétique et climatique de la France de demain, avec l'objectif de parvenir à la neutralité carbone en 2050, de réduire la consommation énergétique primaire d'énergies fossiles de 40 % et de ramener la part du nucléaire dans notre mix énergétique à 50 % en 2035, ainsi que de fermer les centrales à charbon en 2022...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...on ne puisse pas parler d'hydroélectricité : ce n'est pas de la philosophie, ce n'est pas parler dans le vide, c'est tout simplement avoir conscience que l'hydroélectricité est la première source d'énergie verte dans notre pays et représente 12 % de la production électrique. L'hydroélectricité n'est pas qu'une source de production, car elle occupe une place majoritaire dans le refroidissement des centrales atomiques. La moitié de l'énergie électrique, prévue par votre texte de loi d'ici à 2035, doit être refroidie par de l'eau. Les barrages jouent un grand rôle dans ce processus. Avec l'hydroélectricité, on parle des écrêteurs de crues, de l'eau potable, de l'agriculture et du tourisme : il est dommage que nous ne puissions pas aborder ce sujet. Nous ne pourrons pas non plus évoquer la géothermie...