169 interventions trouvées.
...entant, qui agit, j'imagine, en liaison avec l'État, a approuvé l'offre de Veolia. Tout cela était écrit ! Vous semblez surpris par le calendrier, mais de l'extérieur, on a l'impression qu'au moins du côté de l'État actionnaire, d'Engie et de Veolia, cela faisait des mois que ce rapprochement était envisagé. Enfin, je souhaiterais, tout comme le président Woerth, vous interroger sur les récentes cessions d'actifs par Suez. La vente en août d'Osis à Veolia, qui peut apparaître comme une préfiguration de ce qui est en train de se passer, était prévue depuis longtemps, mais elle a été suivie par d'autres ventes. Qu'en pensez-vous ?
...entant, qui agit, j'imagine, en liaison avec l'État, a approuvé l'offre de Veolia. Tout cela était écrit ! Vous semblez surpris par le calendrier, mais de l'extérieur, on a l'impression qu'au moins du côté de l'État actionnaire, d'Engie et de Veolia, cela faisait des mois que ce rapprochement était envisagé. Enfin, je souhaiterais, tout comme le président Woerth, vous interroger sur les récentes cessions d'actifs par Suez. La vente en août d'Osis à Veolia, qui peut apparaître comme une préfiguration de ce qui est en train de se passer, était prévue depuis longtemps, mais elle a été suivie par d'autres ventes. Qu'en pensez-vous ?
...entant, qui agit, j'imagine, en liaison avec l'État, a approuvé l'offre de Veolia. Tout cela était écrit ! Vous semblez surpris par le calendrier, mais de l'extérieur, on a l'impression qu'au moins du côté de l'État actionnaire, d'Engie et de Veolia, cela faisait des mois que ce rapprochement était envisagé. Enfin, je souhaiterais, tout comme le président Woerth, vous interroger sur les récentes cessions d'actifs par Suez. La vente en août d'Osis à Veolia, qui peut apparaître comme une préfiguration de ce qui est en train de se passer, était prévue depuis longtemps, mais elle a été suivie par d'autres ventes. Qu'en pensez-vous ?
Une clause de sauvegarde de l'emploi – c'est essentiel, nous en sommes tous d'accord – comme de la qualité des services jouera-t-elle lors de la cession ? Cette affaire est aussi une histoire de gros sous. Vous avez estimé le 4 septembre que la valorisation était insuffisante et demandé une revalorisation d'un milliard d'euros. Le président-directeur général de Veolia a déclaré pour sa part avant-hier qu'il envisageait de vous faire une proposition avant demain et évalué la revalorisation à 20 % environ, ce qui représente 580 à 600 millions d'eu...
Une clause de sauvegarde de l'emploi – c'est essentiel, nous en sommes tous d'accord – comme de la qualité des services jouera-t-elle lors de la cession ? Cette affaire est aussi une histoire de gros sous. Vous avez estimé le 4 septembre que la valorisation était insuffisante et demandé une revalorisation d'un milliard d'euros. Le président-directeur général de Veolia a déclaré pour sa part avant-hier qu'il envisageait de vous faire une proposition avant demain et évalué la revalorisation à 20 % environ, ce qui représente 580 à 600 millions d'eu...
Une clause de sauvegarde de l'emploi – c'est essentiel, nous en sommes tous d'accord – comme de la qualité des services jouera-t-elle lors de la cession ? Cette affaire est aussi une histoire de gros sous. Vous avez estimé le 4 septembre que la valorisation était insuffisante et demandé une revalorisation d'un milliard d'euros. Le président-directeur général de Veolia a déclaré pour sa part avant-hier qu'il envisageait de vous faire une proposition avant demain et évalué la revalorisation à 20 % environ, ce qui représente 580 à 600 millions d'eu...
...ublics, en particulier avec la Présidence de la République, le Premier ministre et son entourage, voire le ministre chargé des participations de l'État ? Engie s'est-il entouré de cabinets de conseil dans cette affaire ? Si oui, pouvez-vous nous dire lesquels ? Pourquoi Engie, une fois prise la décision de céder sa participation, n'a-t-il pas élaboré un cahier des charges fixant les critères de cession et un délai raisonnable de réponse ? Ne trouvez-vous pas étonnant que ce soit l'éventuel acheteur de votre participation dans Suez qui fixe le délai, aussi court de surcroît ? En conseil d'administration, le représentant de l'État a-t-il explicité les raisons de son vote favorable à la cession ?
...ublics, en particulier avec la Présidence de la République, le Premier ministre et son entourage, voire le ministre chargé des participations de l'État ? Engie s'est-il entouré de cabinets de conseil dans cette affaire ? Si oui, pouvez-vous nous dire lesquels ? Pourquoi Engie, une fois prise la décision de céder sa participation, n'a-t-il pas élaboré un cahier des charges fixant les critères de cession et un délai raisonnable de réponse ? Ne trouvez-vous pas étonnant que ce soit l'éventuel acheteur de votre participation dans Suez qui fixe le délai, aussi court de surcroît ? En conseil d'administration, le représentant de l'État a-t-il explicité les raisons de son vote favorable à la cession ?
...ublics, en particulier avec la Présidence de la République, le Premier ministre et son entourage, voire le ministre chargé des participations de l'État ? Engie s'est-il entouré de cabinets de conseil dans cette affaire ? Si oui, pouvez-vous nous dire lesquels ? Pourquoi Engie, une fois prise la décision de céder sa participation, n'a-t-il pas élaboré un cahier des charges fixant les critères de cession et un délai raisonnable de réponse ? Ne trouvez-vous pas étonnant que ce soit l'éventuel acheteur de votre participation dans Suez qui fixe le délai, aussi court de surcroît ? En conseil d'administration, le représentant de l'État a-t-il explicité les raisons de son vote favorable à la cession ?
Nous avons entendu la semaine dernière les représentants de Veolia et ceux de Suez ; chacun a compris le caractère hostile de l'opération, qui voit deux schémas rivaux s'affronter. L'État est votre actionnaire de référence ; il est aussi garant des conséquences de la cession pour les consommateurs et les collectivités territoriales ; l'enjeu est non seulement l'emploi, mais aussi le prix des services pour les citoyens. Or l'État actionnaire, par la voix de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, a clairement souhaité disposer d'un délai raisonnable avant la décision. Aujourd'hui, seul Engie peut donner du temps au temps. Comptez-vous né...
Nous avons entendu la semaine dernière les représentants de Veolia et ceux de Suez ; chacun a compris le caractère hostile de l'opération, qui voit deux schémas rivaux s'affronter. L'État est votre actionnaire de référence ; il est aussi garant des conséquences de la cession pour les consommateurs et les collectivités territoriales ; l'enjeu est non seulement l'emploi, mais aussi le prix des services pour les citoyens. Or l'État actionnaire, par la voix de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, a clairement souhaité disposer d'un délai raisonnable avant la décision. Aujourd'hui, seul Engie peut donner du temps au temps. Comptez-vous né...
Nous avons entendu la semaine dernière les représentants de Veolia et ceux de Suez ; chacun a compris le caractère hostile de l'opération, qui voit deux schémas rivaux s'affronter. L'État est votre actionnaire de référence ; il est aussi garant des conséquences de la cession pour les consommateurs et les collectivités territoriales ; l'enjeu est non seulement l'emploi, mais aussi le prix des services pour les citoyens. Or l'État actionnaire, par la voix de Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la relance, a clairement souhaité disposer d'un délai raisonnable avant la décision. Aujourd'hui, seul Engie peut donner du temps au temps. Comptez-vous né...
...ironnementales et de qualité de vie aux riverains. Lors de l'examen en première lecture, grâce à notre travail en commun, des avancées ont été obtenues, comme la rédaction d'un cahier des charges contraignant, et des amendements adoptés pour garantir la prise en compte des effets environnementaux de ses activités par ADP après la réforme. Cependant, comme l'a dit Mme Amélie de Montchalin, cette cession d'actifs fait craindre à nos concitoyens une perte de contrôle et de régulation trop importante de l'État sur ces sujets. Avec M. Laurent Saint-Martin et plusieurs de nos collègues du territoire d'Orly, en première lecture, nous avions déposé plusieurs amendements sur deux points essentiels pour les riverains de l'aéroport : il s'agit d'inscrire dans la loi l'arrêté ministériel du 6 octobre 1994 ...
...apporteur général ne semble pas d'accord, mais je pense que nous aurions trouvé un terrain d'entente si ce sujet avait été évacué de la discussion de la CMP. La privatisation des Aéroports de Paris n'a rien à faire dans le projet de loi que vous présentez, Monsieur le ministre. Nous comprenons bien que vous êtes à la recherche d'un équilibre budgétaire, mais il ne doit pas se faire au prix de la cession des bijoux de famille, pour le dire trivialement ! En tout état de cause, nous ne sommes pas dans la logique de la loi PACTE. En outre, vous oubliez un peu vite les exemples malheureux de privatisation d'aéroports. En Occitanie, l'aéroport de Toulouse, privatisé il y a quelques années, a été cédé à un groupe chinois qui, de toute évidence, cherche à le revendre. Nous avons pu observer les déboir...
La question de la privatisation d'Aéroports de Paris suscite des débats allant au-delà du bien-fondé de la cession des parts détenues par l'État au sein de cette entreprise. Nous pouvons être fiers qu'ADP soit leader mondial dans la gestion des infrastructures aéroportuaires. La question de son avenir intéresse toute la Nation. Roissy, mon territoire, accueille le deuxième aéroport d'Europe et la préoccupation majeure de nos concitoyens est liée à l'augmentation de la pollution et des nuisances sonores engend...
...t, nous avons écouté tous les arguments développés par le Gouvernement et la majorité. Nous avons beaucoup lu, travaillé et auditionné, mais nous restons dans une totale incompréhension. Vous êtes les seuls à soutenir ce projet et vous donnez le sentiment de jouer les apprentis sorciers : vous prenez des décisions irréversibles dont aucun d'entre nous n'aura à rendre des comptes à la fin de la concession, dans soixante-dix ans, sauf peut-être les plus endurants d'entre nous ou ceux qui ont la vie la plus saine !
...tion stratégique. Aéroports de Paris est leader mondial dans la gestion des aéroports. C'est une entreprise florissante, son chiffre d'affaires est en constante croissance, son taux de profitabilité est considérable. Les dividendes versés sont quasiment du même niveau que le budget de votre fonds de soutien à l'innovation radicale. Le montage même que vous envisagez est aberrant : en début de concession, vous indemniserez les actionnaires et, en fin de concession, vous devrez leur racheter les actions d'Aéroports de Paris – il faudra une juste et préalable indemnité pour récupérer l'actif. En réalité, c'est une concession perpétuelle, et non de soixante-dix ans, que vous créez. Vous évoquez aussi, modestement, le remboursement de la dette. Mais quand on emprunte à des taux d'intérêt si bas – vo...
J'ai combattu la privatisation des concessions d'autoroutes sous M. Dominique de Villepin – nous sommes même allés au Conseil d'État où nous avons hélas perdu. A posteriori, tout confirme que c'était vraiment une erreur. Toutefois, ceux qui utilisent cet argument pour justifier ou récuser la privatisation d'Aéroports de Paris ont tort, car les deux situations n'ont rien de comparable. Les concessions autoroutières étaient purement nationales...
...ntreprise qui souhaitent exporter leurs marchandises partout dans le monde le savent : nous avons besoin d'un aéroport de classe mondiale ; nous n'y sommes pas encore tout à fait. Une fois n'est pas coutume, je suis d'accord avec M. Ruffin : oui, nous devons apprendre de nos erreurs, et c'est exactement ce que nous faisons. La manière dont nous envisageons la régulation d'ADP à la suite de cette cession d'actifs n'a rien à voir avec la manière dont a été organisée la cession des autoroutes. Votre groupe et celui de votre voisin, M. Jumel, sont les deux groupes qui n'ont pas voté en faveur de la privatisation desdites autoroutes ; je comprends que vous les critiquiez. La réalité, cependant, est la suivante : on apprend de ses erreurs. C'est l'État qui gardera le dernier mot sur les tarifs ; nous ...
...ents entre copains et coquins, je le dis comme je le pense ! Trois opérations auxquelles M. Emmanuel Macron a été mêlé ne sont pas marquées par la plus grande transparence et n'ont pas profité à l'État. Quand il était secrétaire général de l'Élysée, alors qu'il avait précédemment essayé d'avoir M. Arnaud Lagardère comme client à la banque Rothschild, il l'a retrouvé opportunément au moment de la cession des parts d'EADS, et on peut dire que M. Arnaud Lagardère s'est beaucoup mieux trouvé de cet arrangement que l'État… Il y a eu aussi l'opération consistant pour Bouygues à sortir du capital d'Alstom, et enfin le rachat de SFR par M. Patrick Drahi : dans ces trois cas, où la transparence a fait défaut, il y a forcément des soupçons. J'ai bien peur qu'il en soit de même pour la privatisation d'Aér...