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Ce n'est pas notre conception. Quoi qu'il en soit, ce que vous faites n'a rien à voir avec un contrat. Encore une fois, vous êtes prêts à consulter le milieu associatif à propos des modalités mais pas du tout des principes : c'est contraire à la vision partenariale qui était en train de s'imposer s'agissant des relations entre l'État, les collectivités et les associations à travers la charte des engagements réciproques signée en 2014. Vous défendez une vision de haut en bas et, depuis le début de la législature, vous vous méfiez des corps intermédiaires ; votre entêtement le confirme. Dont acte.
... enquête administrative, comme l'a fait, à l'égard de la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France – FCSF – , une secrétaire d'État gênée par la façon s'était déroulée une réunion à laquelle elle avait assisté. Le mouvement associatif, ainsi que le Haut Conseil à la vie associative, doutent que l'article 6 soit nécessaire. En 2014, nous avons travaillé ensemble pour élaborer une charte des engagements réciproques obligeant toute association qui demande des subventions à respecter les principes de notre République. Je rappelle en effet que le document CERFA qu'elle signe, et par lequel elle s'engage à les respecter, est opposable, ce qui garantit que pas un euro de notre République n'ira à ses ennemis. J'aurais aimé que l'étude d'impact fournisse des exemples précis, qu'elle ci...
On aurait vu plus nettement à quoi l'on s'attaquait. À mon sens, il est possible de porter la charte des engagements réciproques au niveau normatif. C'est ce que proposent les associations.
...sur cette démarche. Pour défendre les principes de la République, pour les laisser dans le débat vivant et partagé par le plus grand nombre, l'urgence est donc, non de signer un nouveau contrat, mais d'aider le mouvement associatif à se régénérer, à s'élargir et à emmener les jeunes dans cette grande aventure qu'est la création d'association. N'oublions pas le contenu de la loi de 1901 et de la charte des engagements réciproques de 2014 issue d'une concertation entre les associations, l'État et les collectivités territoriales. Ces documents existent. Si une ou plusieurs associations ont une démarche, un comportement, des propos ou des actions contraires aux principes de la République, nous avons donc des outils pour les contrer.
...ollègue Robin Reda, qui proposait de créer un délit de clientélisme. En commission, j'avais d'ailleurs déposé un amendement similaire, qui créait une peine complémentaire d'inéligibilité, mais le rapporteur m'avait convaincue qu'il serait source d'insécurité pour les élus locaux. Je vous propose donc un dispositif plus souple et beaucoup moins risqué pour les élus, qui consiste à insérer dans la charte de l'élu local, instituée par la loi du 31 mars 2015, les principes de laïcité et de neutralité du service public, ainsi que ceux qui figurent dans le contrat d'engagement républicain. Cette charte, que beaucoup d'entre nous connaissent, est remise aux élus locaux – dont je suis – en début de mandat, même si on ne la signe pas, et c'est dommage. Elle comprend beaucoup de principes éthiques et déo...
Je suis un peu embêté car le projet d'amélioration de la charte de l'élu local que vous proposez est louable et s'inscrit pleinement dans l'objectif global du texte. Cependant, le contrat d'engagement républicain créé à l'article 6 vise spécifiquement les associations et il me paraît délicat d'utiliser cet outil, qui doit lier les associations à l'autorité publique, pour modifier la charte de l'élu local. Je vous rejoins donc sur l'intérêt de l'ajout, mais en...
Notre intention est pourtant très simple. La différence entre ce texte et la charte des engagements réciproques de 2014, citée par plusieurs d'entre vous, est que celle-ci n'emporte absolument aucune obligation juridique ; en revanche, nous sommes d'accord, les deux textes défendent la même ambition. Au fond, la question n'est pas vraiment celle de la définition du contenu du contrat d'engagement, même si M. le ministre et Mme la ministre déléguée le préciseront – ils nous ont ...
...d'un service public industriel et commercial de retirer ou de refuser la subvention. Pour les élus locaux, en particulier, c'est à la fois une obligation et une protection, s'ils subissent des pressions séparatistes ou communautaires. C'est donc un mauvais débat que de nous reprocher, pour les uns, de priver les associations de liberté, pour les autres, de ne rien apporter de nouveau, puisque la charte des engagements réciproques existe déjà. L'important est que nous ajoutons des conséquences légales, qui permettront aux collectivités publiques de tirer toutes les conclusions des dérives de structures associatives minoritaires ; elles les y obligeront même.
Il ne s'agit ici que des élus locaux. Je rejoins notre collègue Letchimy : pourquoi nous, députés, expliquerions-nous aux élus locaux qu'ils doivent compléter cette charte, …
Il s'agit de la charte de l'élu local !
Les élus nationaux ne sont pas régis par une charte !
Voici les termes de son exposé sommaire : « ainsi, dans la continuité de l'article 6 du projet de loi, il est proposé de compléter le contenu de cette charte en y mentionnant explicitement le respect, par les élus locaux, des principes de laïcité et de neutralité des services publics ». Il s'agit bien d'imposer aux élus le respect de ces principes en les inscrivant dans une charte. C'est ce qui me fait dire que nous mettons le doigt dans un engrenage : chacun sait quelle sera l'étape suivante. À terme, on imposera aux élus locaux de respecter l'oblig...
Certains le font même depuis longtemps. La question concerne donc tous les élus. Il ne me semble pas raisonnable d'aborder ce débat en complétant la charte de l'élu local. C'est mon sentiment. Débattons des règles qui doivent s'appliquer aux élus, mais, je le répète : s'il est interdit, en vertu d'un texte proposé en 2018 par le président de l'Assemblée de l'époque, de porter un signe religieux ostentatoire dans l'hémicycle, c'est en revanche possible dès que nous en sortons – en campagne électorale, sur les affiches, dans nos permanences – , même s...
Je salue l'intervention du rapporteur, qui me paraît responsable. Mais tout de même, ce projet de loi et la multiplication des amendements déposés, ici pour former, là pour signer des contrats ou pour enrichir des chartes, laissent un sentiment étrange. Franchement, quelle force, quelle solidité accordez-vous à nos principes républicains ? Vous les croyez bien faibles ! J'ai le sentiment que vous vous imaginez que la République s'est créée il y a quinze jours.
Ce serait contraire à la loi pour la confiance dans la vie politique, qui fut la première votée sous ce quinquennat. Monsieur Pupponi, je crois que vous n'avez pas bien lu mon amendement : en aucun cas, je le dis très solennellement, il ne vise les élus locaux. Les choses sont très claires : il s'agit seulement de rappeler dans la charte de l'élu local le principe de neutralité des services publics, qui s'applique au fonctionnement de l'administration et de la collectivité, mais pas à l'élu local lui-même. Vous tentez de nous entraîner dans un débat qui n'est absolument pas celui qui nous occupe. Je comprends les inquiétudes légitimes que vous soulevez – j'en partage d'ailleurs quelques-unes – , mais cet amendement ne vise nullem...
… puisque l'un de ses membres proposait à l'instant de créer un délit de clientélisme, alors même que M. Hetzel s'érige contre la disposition que je propose. En tant qu'élus de la République, le fait d'inscrire la neutralité des services publics dans la charte de l'élu local, qui consacre clairement des principes éthiques et déontologiques, vous gêne-t-il tant ?
La loi du 31 mars 2015 a créé la charte de l'élu local, dont il doit être donné lecture lors de l'installation des conseils des collectivités territoriales. Personne n'avait alors trouvé que cette charte infantilisait les élus.
J'assume le fait de m'inscrire en faux contre ce qui vient d'être dit sur ce point. Il me paraît tout à fait opportun d'inscrire la laïcité dans la charte de l'élu local, pour une raison simple : lorsque, hier soir, j'ai quitté l'hémicycle durant quelques heures pour assister au conseil municipal de ma commune, au cours duquel nous avons adopté une charte de la laïcité qui aura vocation à compléter le contrat d'engagement républicain, j'ai constaté combien la gauche – en particulier La France insoumise – s'opposait, dans ces instances, à ce qu'on d...
Loin de nous de souhaiter l'extension du contrat, puisque nous ne souhaitons même pas qu'il existe ; mais je tiens à souligner la cohérence ou l'incohérence de votre texte. L'amendement no 2494 propose de rédiger l'article 6 autrement pour se référer plutôt à la charte nationale d'engagements réciproques entre l'État, les collectivités territoriales et les associations, telle qu'elle est en vigueur – en effet, Mme la ministre déléguée a dit envisager une nouvelle discussion pour la mettre à jour. Il s'agit de donner à cette charte une force juridique en précisant que c'est dans ce cadre que doit être octroyée toute subvention. Ce serait simple et respectueux, e...
L'avis sera, hélas ! toujours le même : nous étions convenus, en commission, que c'était bien le contrat d'engagement républicain et non la charte des engagements réciproques qui s'appliquerait aux subventions. À partir du moment où vous supprimez la notion de contrat, nous sommes défavorables à l'amendement. La ministre déléguée, vous avez raison de le souligner, a effectivement fait un geste en indiquant que la charte des engagements réciproques pourrait, en quelque sorte, être liée au contrat d'engagement républicain, par exemple dans l...