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L'avancée que vous avez vous-même saluée à trois reprises est exceptionnelle, et constitue déjà un grand pas pour les chercheurs. Avis défavorable.
Cet amendement concerne les personnels qui accompagnent la recherche : un chercheur en physique a souvent besoin, par exemple, d'avoir avec lui des ingénieurs, des électriciens… Et les compétences recherchées sont souvent très pointues. Il se trouve que le ratio entre les personnels de soutien et les chercheurs s'est dégradé au cours des dernières années, passant de 0,63 en 2010 à 0,49 en 2017. Nous proposons donc de programmer des recrutements. Vous prévoyez que tous les dépar...
Cet amendement reprend une proposition que j'ai évoquée tout à l'heure dans la discussion générale. Il y a un sujet que vous n'abordez qu'en filigrane : celui du lien entre recherche et enseignement. Dans tous les pays du monde, il est fort ; en France, la moitié des chercheurs sont des enseignants-chercheurs. Or il leur incombe de donner presque 200 heures de cours par an, c'est-à-dire non seulement de les donner, mais aussi de les préparer, de corriger les copies, d'assurer les tâches administratives afférentes. Le temps de recherche s'en trouve de plus en plus rabougri. Nous proposons donc de diminuer d'un quart le nombre d'heures d'enseignement exigées des enseig...
Le temps accordé par les enseignants-chercheurs aux activités de recherche est mis à mal par la charge de travail liée à leurs missions d'enseignement. Cet amendement vise donc à diminuer le temps d'enseignement à 160 heures de travaux dirigés par an, et à 300 heures celui des enseignants sans décharge de recherche. Selon le syndicat national des personnels titulaires et contractuels de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur, de ...
Avis défavorable. Nous estimons que l'objectif est aussi de permettre aux enseignants-chercheurs de choisir, et d'avoir la possibilité de consacrer le temps qu'ils estiment nécessaire à la recherche ou à l'enseignement.
Je vous remercie de votre réponse, madame la ministre. Vous faites un choix qui n'est pas le nôtre ; nous avons ici une divergence. Je suis tout de même un peu étonnée des propos de M. le rapporteur, car s'il pense qu'il est possible de choisir librement son nombre d'heures d'enseignement lorsqu'on est enseignant-chercheur, je puis lui répondre que cela ne se passe pas de cette manière – ce n'est pas « open bar » ! En prônant la baisse de 25 % du nombre d'heures d'enseignement, nous proposons de procéder à un recrutement afin que ces heures soient bien assurées, notamment au regard de la hausse du nombre d'étudiants. Nous mettons ainsi 170 millions d'euros supplémentaires sur la table en cinq ans, tandis que, à ma...
Je confirme qu'on est effectivement très loin de « l'open bar » : les enseignants-chercheurs doivent parfois dépasser leur quota de 192 heures de cours, car l'administration ne parvient pas toujours à trouver suffisamment de vacataires pour assurer tous les enseignements – cela se produit même de plus en plus souvent. Vous faites donc le choix de donner la possibilité de prendre une année sabbatique, laquelle existe d'ailleurs déjà dans la fonction publique – ce n'est pas une nouveauté...
...d'un excellent amendement de ma collègue Bazin-Malgras, et j'espère, madame la ministre, que je vous lui donnerez un avis favorable. Nous souhaitons insérer la phrase suivante après l'avant-dernière phrase de l'alinéa 156 : « La composition des commissions de recrutement de ces chaires sera similaire à celle des commissions de recrutement des corps correspondants. » En effet, le recrutement d'un chercheur pour une chaire de professeur junior doit respecter le principe d'égalité de traitement, essentiel à la fonction publique. Cet amendement vise donc à ce que les principes de gestion et d'organisation des commissions de recrutement et de titularisation soient calqués sur ceux des commissions de recrutement pour les concours de professeur des universités et de directeur de recherche.