Interventions sur "chercheur"

554 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

Tout à fait, monsieur le président. Les associations étant des employeurs de droit privé au même titre que les fondations, elles sont, elles aussi, susceptibles d'offrir des opportunités à des chercheurs. Le groupe La République en marche souhaite donc rendre éligibles les associations au dispositif prévu à l'alinéa 10. Quant à l'amendement no 439, il reprend la même idée s'agissant de l'alinéa 14.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

C'est à mon initiative que cet article a été introduit dans le projet de loi. En quelque sorte, il vise à apporter une correction, étant donné que le texte initial prévoyait uniquement la possibilité pour les chercheurs ou enseignants-chercheurs, au nom du cumul d'activités, d'aller travailler dans le privé. En revanche, les acteurs de l'industrie n'avaient pas la possibilité de travailler, pendant une période donnée, dans le monde académique et ainsi de l'enrichir. Or nous savons à quel point leur participation est importante pour certaines formations, ne serait-ce que pour initier nos étudiants au monde de l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

La création d'un dispositif d'intéressement, prévue à cet article, participe de la dérégulation du statut de fonctionnaire au nom d'une logique de compétition entre les chercheurs. Les députés du groupe de la Gauche démocratique et républicaine s'y opposent et défendent, au contraire, une augmentation indiciaire des salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

Par cet amendement, le groupe Les Républicains propose de compléter l'alinéa 3 afin de rattacher le dispositif d'intéressement à la notion de mérite et d'investissement personnel du chercheur dans les recherches qu'il effectue au bénéfice du rayonnement de la France. Nous sommes tous fiers de nos chercheurs – vous autant que nous – ; je sais donc que vous ne pourrez rester insensibles à cet amendement de mon excellent collègue Patrick Hetzel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre :

Il s'agit de valoriser la recherche au sein des universités et au plus proche des chercheurs et des partenaires clés – régions, entreprises, médias – en nommant un chargé d'animation scientifique dans chaque établissement public d'enseignement supérieur. Les unités de valorisation, qui existent déjà dans certaines universités, donnent de bons résultats. Il serait intéressant de les développer dans tous les établissements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...icle 15 prévoit la possibilité pour le conseil d'administration des établissements publics à caractère scientifique et technologique de créer des dispositifs d'intéressement. Il en va de même dans l'enseignement supérieur. De telles primes existent déjà dans l'enseignement supérieur et la recherche, mais on observe que ce type de dispositif entraîne d'importantes inégalités parmi les enseignants-chercheurs entre les femmes et les hommes : ceux-ci en bénéficient à hauteur de 1 264 euros bruts par an en moyenne, contre 983 euros pour les femmes. Par cet amendement, nous entendons dénoncer les conséquences des dispositions prises dans ce projet de loi : les inégalités salariales entre les femmes et les hommes seront renforcées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je dois avouer que je n'ai pas bien compris cet amendement. Quoi qu'il en soit, je rappelle que lorsqu'il signe une publication, le chercheur ou l'enseignant-chercheur doit au moins spécifier quelles ont été ses structures de financement et d'accompagnement – établissement, université, groupe de recherche – et même éventuellement la nature de ses contrats. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Je soutiens ces amendements car il existe parfois une zone grise dans laquelle il peut être difficile d'établir ce qui relève de l'intérêt personnel du chercheur rattaché à une université et ce qui relève du collectif de cette université. C'est un vrai problème que j'ai pu rencontrer au cours de ma carrière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

Pour Patrick Monfort, directeur de recherche au CNRS – le Centre national de la recherche scientifique – et secrétaire général du Syndicat national des chercheurs scientifiques, il s'agit de moyens en trompe-l'oeil.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Lassalle :

... durant cette période, surtout pas le Conseil scientifique, qui pérorait sur les ondes de BFM TV et autres pour y raconter tous les jours la même chose. Il faut permettre à la recherche de vivre et l'organiser en la concentrant au niveau des universités. Il faut aussi impliquer les jeunes médecins, qui, bien qu'inconnus, ne manquent pas de compétences : ils sont peut-être les Pasteur, les grands chercheurs de demain. Enfin, nous devons encourager la collaboration entre les établissements de recherche, véritable richesse du système français – je fais ici référence aux hôpitaux, au CNRS et aux autres instituts, mais aussi à l'expérience que les Français savent si bien transmettre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

L'article 3 vise à créer un dispositif de chaire de professeur junior, voie parallèle et accélérée vers la titularisation. Les jeunes chercheurs font parfois l'objet de politiques très agressives de recrutement à l'international. Nous devons donc nous attacher les meilleurs talents et attirer des profils rares, en leur offrant, en premier lieu, des perspectives de progression de carrière rapide. Songez que l'âge moyen de titularisation dans le corps des professeurs est de 45 ans ! En second lieu, il convient d'adosser les chaires de prof...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Je souscris pleinement aux arguments qui viennent d'être exposés. Alors que l'âge de la titularisation des chercheurs et enseignants-chercheurs n'a cessé d'avancer, le Gouvernement propose de le repousser encore de trois à six ans. Chaque année, 25 % des créations de postes de professeur et de directeur de recherche – et jusqu'à 50 % dans certains établissements – pourront être ouverts à des agents contractuels de droit public, et non plus à des fonctionnaires titulaires. Cette mesure participe de la dérégulat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

Cinq groupes parlementaires demandent la suppression de l'article 3, qui tend à créer les chaires d'excellence. En cela, nous nous faisons les porte-parole de nombreux chercheurs, qui ont bien compris que le projet de loi de programmation comportait diverses dispositions entraînant une précarisation de leurs métiers.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...es ainsi permises, prélevées sur le même budget que les postes de professeurs des universités et directeurs de recherche, réduiront les possibilités d'évolution vers ces grades pour les maîtres de conférences et les chargés de recherche. La multiplication des voies de recrutement d'agents contractuels – déjà nombreuses – dans le projet de loi remet fortement en question le statut des enseignants-chercheurs et la conception française de la fonction publique. Le projet de loi semble ainsi s'éloigner des notions d'éthique et d'intégrité scientifique. C'est pourquoi nous demandons la suppression de l'article 3.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Gomez-Bassac, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...f sera en outre favorable aux femmes, qui auront plus facilement accès à la titularisation par ce biais. Cette voie ne sera au demeurant pas plus sujette que les autres au risque de dérives localistes puisque les commissions de recrutement et de titularisation seront composées, pour moitié au moins, de personnes extérieures à l'établissement, comme c'est la règle pour les jurys de recrutement de chercheurs et d'enseignants-chercheurs. Il ne faut donc pas comparer : c'est une voie nouvelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Je trouve que c'est un très bon article qui répond bien à ce que nous voulons faire : rendre notre recherche attractive et efficace, et permettre aux chercheurs de travailler sereinement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Madame la ministre, ce qui m'interpelle dans cette voie de recrutement nouvelle, c'est l'articulation entre les grosses et les petites universités, sachant que les premières attirent les enseignants-chercheurs parce que les conditions d'exercice de leur métier, surtout en tant chercheur, y sont optimales et que le déroulement de leur carrière en est facilité. Il est donc parfois difficile pour les secondes de recruter les talents, souvent réticents à s'investir dans des établissements de plus petite taille. Ces derniers sont pourtant essentiels : j'ai en tête des expérimentations menées dans les terri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...ts et le fléchage de leurs moyens. Dès lors, afin de déterminer s'il est ou non pertinent de recourir à des contrats de pré-titularisation conditionnelle au sein de l'établissement, les conseils scientifiques, académiques ou équivalents, instances les plus représentatives possibles, comportant notamment des doctorants, devront être consultés. L'amendement, suggéré par la confédération des jeunes chercheurs, permettrait ainsi de réintroduire dans le processus de recrutement les instances d'évaluation compétentes des établissements afin de garantir l'intérêt scientifique des postes concernés. Il atténuerait de surcroît l'imprécision de l'article qui ne spécifie ni la qualité des ou de la personne chargée de demander l'ouverture d'une chaire de professeur junior dans l'établissement, ni les critères ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Le débat sur la création de ces chaires de professeur junior est intéressant. Mon collègue Julien Aubert a bien montré qu'il y avait là une question de fond. Je rappelle que tout part d'une décision politique : la loi Chevènement de 1982 qui a prévu que les enseignants-chercheurs contractuels dans les organismes de recherche deviendraient des fonctionnaires. Et ce modèle s'est développé depuis. Il est clair que nous, Les Républicains, sommes plutôt favorables à des évolutions vers une plus grande libéralisation, et il est frappant de constater que les différentes briques de l'édifice législatif que vous êtes en train de construire, les différents outils que vous développ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

L'accès par contrat à la titularisation risque, on l'a dit, de porter atteinte à l'indépendance de nos chercheurs. Au terme des débats en commission, le seuil a déjà été abaissé de 25 % à 20 %. Mais il me semble que ce n'est pas suffisant et que l'on pourrait encore le réduire en passant de 20 % à 10 %. En outre, l'instauration d'un seuil de 25 % pour les corps dans lesquels le nombre de recrutements autorisés est inférieur à cinq créerait un régime d'exception à la titularisation par contrat alors que cel...