Interventions sur "citoyen"

259 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...ù les Corses protégèrent les papes, de Pise et de Gênes qui nous léguèrent tant de richesses patrimoniales, des Écossais venus accompagner notre indépendance, et bien sûr de la France. L'Europe demeure un phare du monde. Mais l'Europe est en crise d'identité. Il est de notre devoir d'entendre la déception que les peuples expriment de plus en plus clairement. Il est de notre devoir de traiter ces citoyens pour ce qu'ils devraient être et qu'ils ne sont pas, les responsables de l'avenir de nos sociétés. Nous avons à quitter notre posture de gestionnaire pour retrouver le souffle du politique. Nous avons donné un corps à l'Union. Il nous reste maintenant à lui donner une âme. Car l'Europe est un élément constitutif de notre nature, une dimension humaine majeure. Les foires, les routes terrestres e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPieyre-Alexandre Anglade :

...e et de courage politique, un projet ambitieux de refondation de l'Europe. Il n'était que temps, car depuis 2005 et le non français, puis néerlandais à la Constitution européenne, l'Europe n'a connu que des crises : crise économique et financière, crise de l'euro, guerre en Libye, en Syrie, en Ukraine, terrorisme, crise de l'accueil des réfugiés et enfin défiance toujours plus affirmée de nos concitoyens envers l'Union. Cette décennie noire s'est terminée par ce qu'il faut bien appeler un cataclysme : le Brexit, qui a fait vaciller jusqu'aux fondations mêmes de l'Union. Pourtant, alors que les Cassandre prédisaient la fin du projet européen, force est de constater que nous avons assisté au contraire à un sursaut européen initié en réaction au Brexit, puis renforcé par l'élection de Donald Trump...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

Madame la ministre, notre groupe souscrit pleinement à votre énoncé de politique générale européenne et plus globalement à celle du Gouvernement. Réfléchir à notre avenir social et économique ne doit pas uniquement s'inscrire dans une dynamique nationale. Une vision européenne est indispensable. Face à la mondialisation et à la concurrence des autres pays, comment protéger nos concitoyens si nous nous fermons à l'Europe ? N'avons-nous pas une responsabilité pour construire sa protection et son avenir ? Longtemps, on s'est laissé aller à présenter l'Europe comme la cause des difficultés de compétitivité que rencontrent notre économie et notre marché du travail. Or, à ne pas oser promouvoir les avancées de la construction européenne, nous avons laissé s'inscrire dans l'esprit coll...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

...ns contribuer à l'attractivité législative de l'Union européenne en matière sociale. L'Union européenne sociale, c'est celle dans laquelle un salarié qui accède à un emploi par intérim ou qui vient d'un autre pays voisin a les mêmes droits qu'un travailleur permanent. C'est une Europe qui vise à réduire les inégalités sociales, économiques et territoriales. Oui, une Europe qui protège et aide ses citoyens. Je crois beaucoup en l'Europe et je ne suis pas la seule dans cet hémicycle. La mobilité des travailleurs doit en l'espèce oeuvrer pour la convergence économique et sociale en Europe, mais cette mobilité doit être organisée sur la base de règles claires et équitables. C'est pourquoi la proposition du Gouvernement de réviser les règles sur le détachement des travailleurs et d'encourager la coor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarole Grandjean :

Pour conclure, mes chers collègues, je vous demande de susciter l'adhésion au projet européen et de convaincre nos concitoyens de participer à la construction de son avenir. La révision de la directive des travailleurs détachés est une première étape significative vers une réalité atteignable et attendue par beaucoup : une Europe unie et solidaire pour tous et pour toutes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

... enjeu de poids. En ce sens, les engagements de la commission Juncker invitent à une méthode de travail collective afin de ne pas réitérer les erreurs du passé, constatées par exemple lors du déploiement de la 3G ou de la 4G. Nos investissements doivent combler la fracture numérique et garantir une connectivité plus juste, plus efficace, plus équitable afin de permettre à nos entreprises, à nos citoyens, à nos administrations de s'ancrer définitivement dans un cadre numérique cohérent. En marge du sommet européen de Tallinn, la commissaire européenne chargée du numérique Mariya Gabriel a également rappelé les enjeux économiques et stratégiques de la révolution numérique, révolution dont, pour la première fois dans l'histoire, l'Europe n'est ni à l'origine ni à la tête. L'Europe doit ainsi dég...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Hennion :

Monsieur le président, madame la ministre, mesdames les présidentes de commission, chers collègues, je suis heureuse et fière d'intervenir ce soir sur l'Europe. Le 26 septembre, le Président Emmanuel Macron exposait sa vision d'une Europe audacieuse, moins bureaucratique et plus proche des citoyens. De fait, l'Europe est aujourd'hui perçue comme une administration normative, complexe et éloignée des réalités du terrain. Elle doit se doter de règles plus simples et plus lisibles, faciles à comprendre pour les non-spécialistes. Pour se transformer, notre Europe doit s'appuyer sur deux piliers : ses valeurs démocratiques, issues des États de droit qui la constituent, d'une part, son marché un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

...n engagée par l'Union européenne : celle-ci s'engage à faire diminuer les émissions de CO2 de 40 % d'ici 2030 ; chaque année, à partir de 2021, le paquet législatif « énergie propre » mobilisera 177 milliards d'euros d'investissement public et privé. L'isolation des bâtiments est nécessaire : l'Union européenne la favorisera massivement. Voilà l'écho européen de notre action. Si nombre de nos concitoyens se sont éloignés de l'Europe, c'est ce grand défi qui la rendra indispensable aux yeux de tous. Pour changer nos énergies, nos modes de transport, notre industrie, notre agriculture, nos habitudes, pour nous transformer, quelle meilleure chance que l'Europe ? C'est à elle d'agir. Et l'Europe agit : nous pouvons être fiers des actions engagées, d'autant plus qu'elles participent à la refondation ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Bono-Vandorme :

... et par la plus importante crise de réfugiés que l'Europe ait connue depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. La menace terroriste demande une coopération accrue entre les services de renseignement nationaux, dont le coeur doit être l'échange d'informations. C'est pourquoi le Président Emmanuel Macron a proposé la création d'une académie européenne du renseignement. Il y va de la sécurité des citoyens européens et de la pérennité de l'espace Schengen. Par ailleurs, l'arrivée d'un nombre sans précédent de réfugiés et de migrants dans l'Union européenne a mis en évidence de graves fragilités sur certains tronçons des frontières extérieures de l'Union, mais aussi des défaillances du point de vue de la solidarité intra-européenne, notamment avec les pays les plus exposés, comme la Grèce, l'Itali...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...de Robert Schuman en 1950, l'Europe n'existe toujours pas politiquement. C'est à nous, Européens convaincus, de porter cette Europe politique. L'Europe ne peut être un projet unilatéral et doit être une volonté collective. Nous ne pouvons ignorer les doutes qui agitent les parlements voisins. Il nous faut donc convaincre. Les futures conventions démocratiques doivent permettre de réconcilier les citoyens et leurs institutions. Par le biais de ces conventions, les citoyens de tous les États membres seront appelés à se prononcer, librement, sur l'avenir qu'ils souhaitent donner au projet européen. Nous croyons dans la force du dialogue, du débat et de la concertation comme meilleur rempart face à ceux qui font recette de l'impopularité des institutions européennes, sans toutefois proposer d'autre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

...rapport pour avis sur les articles concernant la nécessaire et pertinente surveillance des communications. Monsieur le Premier ministre, quels seront les axes forts que devra suivre l'étude du projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme pour sortir de l'état d'urgence, qui ne peut être éternel, tout en préservant les libertés de chacun et la sécurité de tous, citoyens comme militaires ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRobin Reda :

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. En Île-de-France, plus de 5 millions de nos concitoyens sont chaque jour concernés par les nuisances aériennes. En pleine torpeur estivale, la presse révèle des négociations avancées sur l'inéluctable privatisation des aéroports de Paris, Roissy, Le Bourget et Orly. Avec près de 100 millions de passagers annuels, nos aéroports parisiens sont des places stratégiques à l'échelle mondiale. Leur compétitivité repose évidemment sur leur modernisation et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Il y a manifestement un dysfonctionnement inacceptable s'agissant de la réglementation des affichages obligatoires des étiquettes de vin. Nos concitoyens pensent acheter du vin français et consommer français alors qu'il s'agit en réalité de vin espagnol. Je tiens à rappeler que si les viticulteurs de la région venaient à perdre ce marché, c'est plus de la moitié de la production de l'indication géographique protégée « Pays d'Oc » qui disparaîtrait. Cela pourrait entraîner par ailleurs de nombreuses fermetures parmi les 200 caves coopératives et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pire, par cette loi qui flirte parfois avec le populisme, vous aggravez le manque de confiance dans la vie politique puisque vous ne situez la crise que dans le Parlement, comme si les députés et les sénateurs étaient l'alpha et l'oméga de la crise de confiance entre les citoyens et leurs décideurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...de réfléchir à une méthode alternative, pourtant proposée sur bien des bancs, pour distribuer aux associations et aux communes ces quelque 140 millions d'euros annuels et donc, par exemple, apporter une réponse à l'Association havraise pour l'Afrique. En définitive, la suppression de la réserve parlementaire n'est qu'une mesure d'austérité drapée des oripeaux de la vertu. Vous avez berné nos concitoyens en leur faisant croire que la fin de cette réserve signifierait la fin du clientélisme, mais elle signe surtout, au profit du remboursement de la dette, la fin de plusieurs milliers de coups de pouce accordés à des associations et à des communes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Pour résoudre la crise majeure existant entre les décideurs et le peuple français, il faut appliquer avec la même rigueur les règles que nous nous appliquerons demain à l'intégralité des personnalités dont les décisions impactent les citoyens, qu'ils soient hauts fonctionnaires, ministres, parlementaires ou PDG de grandes entreprises françaises. Stéphane Peu a cité la semaine dernière un sondage de Transparency International France sur la perception de la corruption, qui est sans appel puisque 54 % des Français estiment que les personnes qui exercent des responsabilités importantes ou qui ont du pouvoir sont pour une grande partie d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...lle d'une caste de privilégiés qui, puisqu'ils s'en remettent toujours au sacro-saint marché, ne font rien. Il y a dix ans, il a fallu que l'État non seulement renfloue les banques, mais encore qu'il le fasse sans aucune condition. Depuis, la crise n'est plus dans le secteur financier, mais dans le secteur public. L'austérité, voilà le mal qu'il faut combattre pour regagner la confiance de nos concitoyens ! Voilà dix ans, voire trente-cinq, qu'on nous dit de nous serrer la ceinture alors que pendant ce temps-là les élites s'enrichissent et les actionnaires captent toutes les richesses. Les femmes et les hommes politiques sont aujourd'hui vus – c'est surtout vrai des majorités qui nous gouvernent – comme les complices de ce système inégalitaire : avouez qu'il y a du vrai ! Déjà en 2005, lorsque ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Puis il y a eu la trahison Hollande, celui qui a dit que la finance était notre pire ennemi et qui, une fois à l'Élysée, a fini, sous la pression de divers conseillers, dont le jeune Macron, par prêter allégeance au marché et accéder à toutes ses requêtes. Lorsque la finance prend la politique en otage, les citoyens se demandent légitimement à quoi servent leurs représentants. N'ont-ils pas raison ? Ce texte nous donne l'occasion de nous poser les véritables questions qui fâchent : comment allons-nous redevenir légitimes alors qu'on nous promet la réduction des aides personnelles au logement de 5 euros par mois et la fin de l'autonomie financière des villes, avec la suppression de la taxe d'habitation ? Co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... et proposer de véritables règles pour faire de l'administration un espace aussi transparent que l'Assemblée nationale que nous voulons. Comme certains l'ont dit lors de ce trop court débat à propos de ces deux projets de lois sur la confiance : c'est bien l'argent et son pouvoir qu'il faut combattre, en punissant plus sévèrement ceux, qu'ils soient élus ou non, qui s'enrichissent sur le dos des citoyens.