Interventions sur "confinement"

214 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

… le confinement, son contrôle et sa mise en place. Sur ce point de désaccord, le Gouvernement avait d'ailleurs formulé une proposition et pris un engagement, mais la majorité du Sénat l'a envoyé valdinguer, refusant de facto une certaine unité nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Latombe :

… mais il est interrogé et écouté, comme le montre aussi l'engagement du Gouvernement à avoir un débat en cinquante points, suivi d'un vote, au cas où il y aurait un confinement. Nous avons cependant posé deux conditions à notre vote en faveur de ce texte. Premièrement, nous demandons une transparence complète concernant les données dont dispose l'exécutif, afin que nous puissions prendre nos responsabilités en conscience lorsque nous votons sur un texte ou que nous posons une question dans le cadre du contrôle. Deuxièmement, nous demandons que toutes les ordonnances ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...ment à quasiment rien et il empêche que nous débattions régulièrement des dispositions nécessaires. En agissant de la sorte, vous faites une erreur : nos débats ici, en commission spéciale ou lors d'une mission d'information sur le covid-19 sont très regardés par les Français qui aiment comprendre et s'informer. En décidant qu'il y aura un débat quand le Gouvernement le souhaitera, s'il y a un reconfinement et qu'ensuite, il n'y en aura plus jusqu'à la fin du confinement, vous diminuez la capacité d'acceptation des mesures par les Français. Les propos des uns ou des autres peuvent ne pas plaire, mais c'est une erreur de refuser de débattre. La semaine dernière, lors d'une conférence avec le Premier ministre, on nous disait que les Français finiraient par ne pas accepter les décisions. Je ne partage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Onze mois après le premier confinement, retour à la case départ : nous voilà encore une fois à parler de prolonger l'état d'urgence sanitaire. Que s'est-il passé pendant onze mois pour que ce soit nécessaire ? Disons que vous étiez occupés, très occupés. Faisons ensemble l'historique de votre emploi du temps. Le 14 février 2020, les soignants demandent plus de moyens pour l'hôpital public, comme ils le font depuis un an, et même depu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... millions de mal-logés en France, les 300 000 personnes sans domicile fixe ou les 2 millions de Français n'ayant pas accès à l'eau courante ou au chauffage ; pas comme si le dérèglement climatique avait commencé. Mais tout cela attendra, car tout à l'heure, vous préférez parler des tenues vestimentaires des femmes et du foulard. N'avez-vous donc rien de mieux à faire ? Onze mois après le premier confinement, toujours pas de masques gratuits, toujours pas de nationalisation de Luxfer et de Famar, pas de pôle public du médicament, pas de moratoire sur les licenciements, pas de RSA pour les jeunes, pas de taxe sur les profiteurs de crise, pas d'investissements massifs dans les hôpitaux publics ; au contraire, vous leur avez imposé 800 millions d'euros d'économies en 2021 et vous supprimez toujours plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il se trouve que, ce midi, j'étais avec des associations de jeunes dans les quartiers populaires, qui distribuaient des vivres à des gens qui souffrent du confinement. Comme Éric Coquerel et d'autres ici, je suis un député de la Seine-Saint-Denis, département où le taux de surmortalité est le plus élevé et le taux de lits de réanimation le plus faible. En dépit de toutes les promesses du Gouvernement, sept mois après le début de la crise, aucun lit de réanimation supplémentaire n'a été créé dans le département de la Seine-Saint-Denis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

… mais vous voulez quand même le voir aller au combat désarmé. À vous entendre, le confinement n'est pas assez strict, mais vous demandez à rouvrir les restaurants après avoir voulu rouvrir les discothèques. Si la situation n'était pas aussi grave, nous pourrions nous amuser de vos contradictions. Malheureusement, c'est à en pleurer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...u Parlement, chers collègues – d'être démagogues, clientélistes, irresponsables et pourquoi pas criminels, puisqu'ils se rendaient coupables d'envoyer les Français en réanimation ! C'est ridicule ! J'espérais, en début de séance que nous pourrions, quelques jours après cet épisode, débattre de façon beaucoup plus posée, normale et responsable. Très franchement, il n'existe pas une seule sorte de confinement. Pardon, mais, en Europe, contrairement à ce qu'a affirmé le Président de la République, tous les pays ne reconfinent pas : ceux qui le font ne reconfinent pas totalement et certains ne le font pas du tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...s femmes et des hommes qui souffrent. Au déni de réalité de certains, nous opposons le défi de la responsabilité. Laisser à penser, pour de sombres raisons politiciennes, que le Gouvernement prendrait ses décisions pour d'autres raisons que la protection de la santé des Français serait évidemment faux, mais surtout, dangereusement populiste – car cui bono ? À qui profitent l'état d'urgence et le confinement ? Les bénéficiaires de ces mesures sont nos compatriotes, notamment les plus vulnérables, et le personnel soignant à qui nous devons de réussir ce confinement, sans quoi ses efforts auront été vains. Alors cessons de prêter des intentions malignes ou illibérales à ceux qui, chaque jour, cherchent comment protéger au mieux les Français des ravages de l'épidémie. Bien sûr, les mesures prises sont ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Personne ici, en réalité, sur aucun banc, ne conteste la nécessité, le principe ni l'utilité d'un état d'urgence sanitaire, ni même, depuis quelques jours, voire un peu plus longtemps, la nécessité d'un reconfinement – un tel débat n'avait pas davantage eu lieu au printemps. Face à l'épidémie, les mesures prises – état d'urgence, confinement – sont évidemment nécessaires. Mais comme je l'expliquais dans mon explication de vote sur la motion de rejet préalable, il n'existe pas une unique façon de faire. Au printemps, alors que nous étions tous sidérés, le Gouvernement et la majorité avaient fait montre d'une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...les parlements des lander, qu'ils discutent et parfois s'affrontent, mais dans la dignité, pour parvenir à la meilleure efficacité. Notre deuxième désaccord, c'est bien sûr l'affaire des commerces. J'attends encore de savoir sur quel fondement scientifique, monsieur le ministre, un petit commerçant risque plus que le reste de la population de contribuer à la contamination. L'état d'urgence et le confinement ont logiquement pour objectif de limiter la circulation pas la fermeture de tel ou tel commerce, dénuée de tout fondement. Là aussi, on aurait pu en débattre. Ainsi, en Grèce, pas besoin de remplir un énième papier d'auto-certification pour sortir de chez soi : on envoie un sms au service responsable et l'on attend qu'il en ait accusé réception pour sortir, ce qui limite la circulation de chacun ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

... exorbitants, ceux de régenter jusqu'au détail le plus intime et le plus fondamental de nos vies, du plus prosaïque – l'heure du repas et le comportement alimentaire – à la manière de se déplacer ou de prier. Nous ne le voterons pas parce que nous pensons qu'il y a une alternative à ce nouveau resserrement sécuritaire qui accentue le tournant autoritaire du régime. Oui, il y a une alternative au confinement généralisé et à l'effondrement de notre système de santé sous le poids de l'épidémie mais aussi des contrecoups des politiques néolibérales poursuivies, y compris pendant la crise, par le Gouvernement. Ces politiques ont supprimé 69 000 lits entre 2003 et 2017 ; en 2018 et en 2019, respectivement 4 000 puis 3 400 lits d'hospitalisation complète ont été supprimés ; pour 2021, le Gouvernement prévo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Avia :

Cette vision qui veut qu'on permette des dérogations en tout genre au gré des pressions locales. Cette opposition qui se dit bienveillante nous assure ne pas s'opposer à l'état d'urgence sanitaire ni au confinement mais affirme n'être pas d'accord parce que si le Parlement ne légifère pas tous les mois, il y aura un problème d'acceptabilité de la mesure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Nous vous avons toujours respectés. Lorsque nous avons, dès le 23 mars dernier, pris la mesure de la gravité de la situation et donc voté le premier état d'urgence sanitaire et qui a permis au Gouvernement de décider le premier confinement, nous étions vingt-quatre dans l'hémicycle et personne ne s'est opposé à l'emploi de l'outil qui nous paraissait le plus adapté pour lutter contre la pandémie. Nous avons voté la prolongation de l'état d'urgence. Nous avons examiné sereinement le projet de prolongation du statut intermédiaire de la sortie de l'état d'urgence, avant que le Gouvernement n'interrompe le travail du Parlement après av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

...ur de la gravité de la situation, et je le déplore. Compliquée parce que les manoeuvres politiciennes ont parfois pris le pas sur l'esprit de responsabilité. Compliquée, enfin, parce que nous essayons autant que faire se peut de trouver un équilibre entre la lutte contre la pandémie, la protection des droits et libertés de nos concitoyens et le soutien social et économique durant cette période de confinement. Cette équation, nous le savons tous, est extrêmement difficile à résoudre ; elle confronte bien trop d'intérêts divergents. Pourtant, il faut agir et vite. Le Gouvernement a donc fait un choix qui lui permet d'avancer sur l'ensemble des fronts qui se sont ouverts avec cette pandémie. Le front de la crise sanitaire, tout d'abord, avec la prorogation de l'état d'urgence, cadre juridique dont nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeorge Pau-Langevin :

...structures comme Amazon et Cdiscount de profiter de cette situation de concurrence inéquitable, ce qui revient à « gafaïser » notre économie. Au mois de mai, nous avions mis en garde contre l'isolement des personnes âgées, qui allait créer des situations de détresse. Aujourd'hui nous vous appelons aussi à respecter le droit des petits commerçants à travailler. Il faut savoir que cette période de confinement crée des situations de détresse graves. Une étude récente de la fondation Jean-Jaurès a pointé que la crise sanitaire avait fortement accru les dépressions et les tentatives de suicide. Alors que 20 % des Français ont envisagé sérieusement la possibilité du suicide, c'est le cas de 25 % des commerçants et de 27 % des chômeurs, et parmi ceux qui l'ont envisagé il y a 42 % de tentatives. C'est ce q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... nous aurions sans doute eu du mal trouver à le trouver, mais la diversité politique que nous représentons nous aurait permis de nous en approcher – mais cela, vous le niez. Pourquoi, enfin, est-il utile de soumettre régulièrement des projets de loi sur l'état d'urgence sanitaire au Parlement ? Parce que la crise sanitaire va durer très longtemps. La perspective d'un vaccin semble s'éloigner. Le confinement est un état qui n'est pas naturel pour nous les êtres humains, qui sommes des êtres sociaux. Dès lors, ayons l'humilité de revenir le plus souvent possible dans cette enceinte pour vérifier l'acceptabilité sociale du confinement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Savignat :

..., après avis du Conseil scientifique. Notre colère ne procède pas d'une obsession qui nous serait propre, à nous, l'opposition ; notre colère est celle des Français, qui ont peur tous les jours, qui se demandent de quoi demain sera fait et qui n'entendent guère de messages parfaitement lisibles et intelligibles, ce qui nourrit leur inquiétude. L'ensemble de nos concitoyens est prêt à accepter le confinement. Seulement, comme vous leur dites qu'ils sont certes confinés, mais qu'ils peuvent avoir cinq attestations dans leur poche – pour aller chercher le petit à l'école, pour faire des courses, pour promener le chien, pour se balader, pour travailler – , ils se disent que, finalement, ce n'est pas si grave, qu'il faut relativiser. Des mesures restrictives de libertés, oui, comme l'a dit tout à l'heur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Il importe effectivement que nous puissions débattre de nouveau des mesures prises et de la durée du confinement. Le Gouvernement a décidé d'instaurer un confinement plus souple que le premier. Or les Français n'y comprennent rien. Depuis le début, ils sont à la fois terrorisés et infantilisés, je l'ai suffisamment dit. Un minimum de cohérence dans les mesures prises par l'exécutif serait bienvenu. Le cadre du confinement va sans doute évoluer, peut-être même dès la semaine prochaine, et cela se fera, une f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

L'enjeu est, là encore, l'acceptabilité des mesures. Le confinement est une mesure extrêmement rude : nous demandons aux Français de rester chez eux ; nous les privons de leur liberté de circuler, d'aller et venir, de rencontrer qui ils désirent. Nous le faisons, et vous le faites, monsieur le ministre, parce qu'il y a urgence, personne ne le nie. Néanmoins, un confinement réussi est un confinement qui ne dure pas trop longtemps. Pour que ce confinement réussiss...