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L'atmosphère est surréaliste ! Chacun se rend bien compte que la quiétude qui devrait présider à nos débats n'est plus de mise. La représentation nationale ne peut évidemment pas travailler sur la réforme constitutionnelle dans des conditions satisfaisantes. La France a découvert deux choses. D'abord, elle a découvert la gravité d'un certain nombre de faits. Je ne reviendrai pas dessus : la justice a été saisie, qui fera la lumière. La France a découvert aussi des méthodes, en particulier celles de La République en marche, laquelle avait donné tant de leçons avant d'arriver au pouvoir,…
Je vous le dis très clairement : arrêtons ces débats absurdes ; suspendons provisoirement l'examen du projet de loi constitutionnelle, …
Pour moi, c'est très important. Comme constituante, je suis choquée par la volonté affichée par certains de ne pas débattre de la loi constitutionnelle, inscrite à l'ordre du jour avec l'accord de tous les présidents de groupe !
Je suis en complet désaccord avec notre collègue. Il n'est pas possible de continuer d'examiner la révision constitutionnelle, qui traite justement de l'État de droit, alors que celui-ci a été bafoué par des pratiques de barbouzes au sein du cabinet de l'Élysée, puis par la manière dont cette affaire a été couverte et étouffée.
Comment voulez-vous que nous travaillions sereinement sur une réforme constitutionnelle, au nom du Président de la République, si ce dernier ne s'est pas expliqué sur des agissements qui s'apparentent à un scandale d'État ?
Il est fondé sur l'article 58, alinéa 1, du règlement et porte sur l'organisation des débats. Ce matin, la Conférence des présidents a ouvert les six séances de samedi et de dimanche pour que nous puissions poursuivre la discussion du projet de loi constitutionnelle. Cela nous surprend : en pleine session extraordinaire, le bureau de l'Assemblée et son président rompent ainsi avec l'engagement pris par ce dernier de ne plus faire siéger notre assemblée le week-end, dans un contexte où l'ordre du jour reste chargé. Au rythme auquel nous avançons depuis la semaine dernière, ces séances supplémentaires ne suffiront pas. Qu'adviendra-t-il si lundi, au petit mat...