Interventions sur "constitutionnelle"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...icycle. Vous savez très bien que, dans les circonstances actuelles, nous n'aurons rien d'autre que des rappels au règlement continuels. C'est la réalité : il faut en tenir compte. Je n'ai pas assez de poids politique pour donner des conseils au Gouvernement, mais je veux quand même vous dire, madame la ministre, ce que je ferais si j'étais à votre place : je suspendrais l'examen du projet de loi constitutionnelle le temps de rétablir le calme. Lundi, le ministre de l'intérieur viendra à l'Assemblée nationale : j'espère qu'il nous expliquera les fonctions exactes de M. Benalla – cela nous intéresse. Il ne sert à rien de passer des heures à tourner en rond. J'ai même un peu de chagrin à voir M. le rapporteur général et Mme la garde des sceaux subir un déluge d'interpellations portant sur des faits très gra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

Depuis trois jours, nous avons avancé collectivement – même si cela s'est produit un peu sous la contrainte de l'opposition. La commission des lois est aussi dorénavant une commission d'enquête ; elle a travaillé hier soir et ce matin, notamment sur le périmètre des personnes à auditionner. Nous donc avancé un peu, mais pas suffisamment. Depuis dix jours, nous discutons du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace, et j'entends sur les bancs de la majorité que l'opposition ferait de l'obstruction.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Tout ce qui se passe interroge la pratique et la nature du pouvoir, ainsi que le présidentialisme qui est à l'oeuvre depuis bien longtemps au sein de nos institutions, et que le projet de loi constitutionnelle vient aggraver avec les dispositions qu'il comporte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...Dans Quatrevingt-treize, il parlait de la Convention comme d'une « complication d'hommes ». À n'en pas douter, nous sommes ici, depuis quelques jours, dans une complication de femmes et d'hommes. De la complication peut parfois sortir de très belles choses, mais elle est maintenant parvenue à un point tel qu'il faut en tirer les leçons : nous devons interrompre l'examen programmé du projet de loi constitutionnelle et réévaluer le calendrier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand, rapporteur :

Nous tenons séance parce que nous devons examiner le projet de loi de révision constitutionnelle. Vous avez décidé de profiter d'une affaire judiciaire pour prendre nos débats en otage, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...s sereinement d'un problème constitutionnel alors que nous avons au-dessus de la tête une épée de Damoclès avec la mise en cause de la légitimité du ministre de l'intérieur ? Je ne dis pas qu'il est coupable ; je dis simplement que vous ne pouvez pas nier, puisque vous l'avez admis vous-même par le vote instituant la commission d'enquête, que la situation est grave. Or on ne discute pas d'une loi constitutionnelle avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête ! Vous essayez maintenant de soutenir que nous faisons de l'obstruction. Nous ne faisons pas d'obstruction du tout !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Quant à l'obstruction au débat, je ne sais pas si BFM ni si la presse nous écoute, mais, depuis que nous avons commencé l'examen de ce projet de loi constitutionnelle, l'opposition ne veut pas de ce texte. Elle n'a jamais voulu le voter. C'est la réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Le projet de loi constitutionnelle est, en un sens, le prolongement de la loi pour un État au service d'une société de confiance, que nous avons votée. Au début du quinquennat, nous sommes arrivés dans un hémicycle renouvelé, sachant que certains partis de gouvernement avaient été disqualifiés dans les urnes. Dans ce Parlement dont les membres avaient été désignés par moins d'un électeur sur deux, nous avions tous le souci de rest...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Nous devrions poursuivre le débat sur la révision constitutionnelle, ce qui nous donnerait l'occasion de renforcer les pouvoirs du Parlement, mais il semble que, pour l'heure, ce soit impossible. Mais je le dis à tous les collègues qui ont travaillé sur ce texte, qu'ils appartiennent à la majorité ou à l'opposition : le fait que nous ne sachions pas quand les choses vont se débloquer nous fait courir un risque. En effet, de nombreux députés, jugeant inutile de re...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Évidemment, ce n'est pas sérieux. Comme l'a dit mon collègue Lagarde, cessons le ridicule. J'en appelle à la responsabilité de chacun. Bien sûr, il y a des dysfonctionnements dans notre manière de travailler, et la réforme constitutionnelle est l'occasion de les réparer…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

Eh oui ! L'examen d'un projet de loi de révision constitutionnelle est à l'ordre du jour, mais certains d'entre nous, notamment dans la majorité, perdent de vue la fin de ce processus, qui est la réunion du Parlement en Congrès et – en tout cas, c'est ce que vous souhaitez – l'adoption d'un texte à la majorité des trois cinquièmes. C'est vous dire qu'il s'agit d'une procédure très particulière, qui nécessite, non pas un accord car nous sommes là pour débattre, m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

Monsieur le président, mes chers collègues, il faut rétablir la sérénité. Sur tous les bancs de l'opposition, qu'il s'agisse des Républicains, de la Nouvelle Gauche, de la France insoumise ou du parti communiste, des suggestions ont été faites pour crever certains abcès, afin de reprendre ensuite sereinement l'examen du projet de loi de révision constitutionnelle. Il serait temps de passer aux actes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

Après quarante-huit heures de parole ininterrompue sur cette affaire et un blocage assumé du débat parlementaire, à vous maintenant, mes chers collègues, d'un côté comme de l'autre de l'hémicycle, de prouver que vous ne prenez pas cette affaire comme prétexte pour bloquer le projet de révision de la loi constitutionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

… est-ce de connaître la vérité sur ce qu'ils considèrent déjà comme une affaire d'État ou de savoir si l'examen du projet de loi constitutionnelle sera achevé ? Sérieusement ? Le vote de l'Assemblée nationale sur la révision de la Constitution peut attendre le mois de septembre ; il peut attendre octobre ; il peut même attendre novembre tant ce projet est vide ; on n'y trouve rien, et certainement pas quelque chose d'urgent. En revanche, ce qui se passera lundi, avec la réunion de la commission d'enquête, a les traits de l'urgence. Entre-t...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

...ur cette affaire. Je dois même dire, madame la garde des sceaux, que j'ai apprécié la neutralité et la réserve dont vous avez su faire preuve dans une situation qui, j'en conviens, est loin d'être facile pour le Gouvernement. Toutefois, je ne peux accepter que vous nous accusiez d'utiliser cette affaire – laquelle prend des proportions hors du commun – en vue de bloquer l'examen du projet de loi constitutionnelle pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace – excusez du peu ! – , compte tenu des circonstances que nous vivons, caractérisées notamment par la mise en garde à vue du plus proche collaborateur du Président de la République, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Manifestement, on a du mal à faire passer certains messages. Vous avez pu noter que nous étions désormais dans une crise de régime telle que nous ne pouvons plus sereinement aborder les débats sur la révision constitutionnelle

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...ne s'est pas conformée à l'article 40 du code de procédure pénale, alors qu'elle aurait dû le faire, quelle sera la bonne l'instance pour la juger ? Si vous pouvez nous apporter une réponse à cette question, à mes yeux, importante, alors, vous ôterez une part du doute qui nous agite. Je le répète sincèrement : nous devrions interrompre nos travaux et n'aborder en aucun cas ce point de la révision constitutionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

... trois jours de révélations. En tant que parlementaires, on ne peut pas se brancher sur BFM pour obtenir des informations sur des faits qui mettent en cause le fonctionnement de la République. Je réitère donc cette exigence en souhaitant qu'elle soit satisfaite dans la journée. Et qu'on ne nous oppose pas l'insuffisance du nombre de députés ! Celle-ci ne vous empêche pas de poursuivre la révision constitutionnelle, qui porte pourtant atteinte à l'avenir même du Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...urs, pas mis en cause personnellement dans cette affaire, de faire toute la transparence dans ce qui ressemble, je le répète, à une crise institutionnelle. Si nous examinions un projet de loi ordinaire, peut-être la reprise de la discussion du texte ne présenterait-elle pas autant difficulté. Mais notre débat vise à clarifier les pouvoirs du Parlement et à veiller à la préservation des garanties constitutionnelles et de l'équilibre des pouvoirs. Vous mesurez bien à quel point la confusion des pouvoirs à laquelle nous assistons et l'incapacité de l'exécutif à rendre des comptes au pouvoir législatif entachent considérablement le projet de loi constitutionnelle, que nous combattrons par ailleurs avec énergie, quel que soit le moment où son examen reprendra.