Interventions sur "corse"

519 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

...mobile le 11 juin. Pourtant, chacun tressaille encore au souvenir de cet événement. Le groupe MODEM aurait préféré, parce que nous pensons que c'est un acte de mémoire mieux à même de parler aux futures générations, une minute de silence ou toute autre forme de recueillement en mémoire aux victimes de Furiani avant chaque match, tous les 5 mai, sur tous les stades. Toutefois, par amitié pour les Corses, par respect pour les victimes, nous ne voterons pas, sauf choix individuel, contre cette proposition de loi, qui entérine un geste de mémoire voulu par les familles de victimes elles-mêmes, relayées par leurs élus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...pas été pleinement respecté, et ce malgré un accord, certes tardif, officiellement signé le 22 juillet 2015 entre le secrétaire d'État chargé des sports alors en poste, Thierry Braillard, et le collectif des victimes du 5 mai 1992, dont je salue la présence dans les tribunes. Chaque match joué en cette date de triste mémoire réveille la douleur de nos concitoyens et notamment de ceux résidant en Corse, qui ont tous connu, directement ou non, une victime de ce drame. Voilà pourquoi il était important d'inscrire ce sujet à l'ordre du jour de nos débats ; nous tenons à remercier Michel Castellani de l'avoir fait. Il est temps, en effet, de mettre fin aux atermoiements frappés à certains égards du sceau de l'indignité ; de faire taire les excuses présentées par certains qui, faisant prévaloir des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...us remémorions ce drame national, qui a marqué petits et grands partout en France. Le 5 mai 1992, comme l'a rappelé M. le rapporteur, dix-neuf personnes sont décédées et plusieurs milliers d'autres ont été blessées. En quelques minutes, l'effondrement de la tribune nord a transformé un moment de fête en une horreur absolue. Alors que ce match devait être gravé dans la mémoire footballistique des Corses, il restera comme l'une des plus grandes tragédies qu'ait connue l'île de Beauté. Pour accueillir la demi-finale de la Coupe de France, le club a rasé sa tribune de 750 places, sans permis de démolition, et entrepris d'en bâtir une nouvelle de 9 300 places, doublant ainsi la capacité du stade en huit jours. La Ligue corse de football a transmis un avis favorable à la Fédération française de foo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Si vous me le permettez, monsieur le président, je souhaite, avant d'entrer dans le vif du sujet, évoquer la catastrophe écologique que vit la Corse à l'heure où nous parlons : alors que plusieurs milliers d'hectares sont en feu et que le massif de Bavella est menacé, je tiens à remercier du fond du coeur les personnels de la sécurité civile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Qu'ils soient pompiers ou pilotes de Canadair, ils sont plus de 600, venus de plusieurs départements, à lutter de tout leur coeur contre le feu, jour et nuit. Le massif de Bavella – pour ceux qui le connaissent – est un peu la cathédrale Notre-Dame de la Corse. J'en viens à la catastrophe humaine que fut Furiani. Je ne peux l'évoquer qu'avec beaucoup d'émotion. Comme mon collègue Jean-Jacques Ferrara, j'étais étudiant en médecine, à Marseille, lorsque le drame est survenu. Nous étions alors tous réunis pour une fête ; après quelques secondes d'incompréhension, nous avons vécu des heures d'angoisse, sans nouvelles de nos proches. Nous avons ensuite – p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Me félicitant du sort qui attend cet amendement, je tiens à dire combien j'ai été touché par la dignité de la société civile corse comme par la patience et le sens de responsabilité dont ont fait preuve les collectivités territoriales et les élus corses. C'est une grande chance pour nous de les avoir à nos côtés. Je tiens à souligner également l'engagement de nos élus nationaux corses. Les valeurs qu'ils défendent sont de grandes valeurs de notre pays et je veux sincèrement les remercier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Le MODEM sera évidemment favorable à cet amendement et à ce sous-amendement, qui répondent vraiment à la question que nous avons soulevée dans notre intervention quant à l'importance de transmettre aux futures générations la mémoire de Furiani. Loin de la Corse, peut-être oublierait-on assez vite pourquoi il n'y a pas de matches le 5 mai. Il importe donc, sur tous les terrains, de se souvenir de Furiani par ce geste mémoriel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...ompassion et ma profonde empathie à toutes les familles qui sont encore marquées dans leur chair par cette catastrophe nationale. Pourtant je ne voterai pas cette proposition de loi car, quelle que soit la sympathie qu'on peut éprouver à l'égard des victimes, il ne nous appartient pas de légiférer sur l'émotion, sur la compassion. Les commémorations, qui doivent bien légitimement se dérouler, en Corse sans doute mais aussi sur l'ensemble du territoire, pour se souvenir de ce type de catastrophe, ne relèvent tout simplement pas du domaine de la loi. Je perçois bien la volonté de certaines oppositions de nous confronter à des textes visant à évaluer notre humanité, notre empathie, notre degré de compassion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... soit puissante face aux forces de l'argent, face aux responsables, pour qu'elle gomme ces vingt-huit ans de conflit, pour qu'elle comble le fossé qui s'est creusé. Nous devons faire oeuvre de justice, de reconnaissance de la souffrance et de réconciliation. Car si l'événement lui-même a été un drame, puisque des personnes sont mortes, des choses se sont aussi jouées ensuite au sein de la société corse. Je ne reviendrai pas sur ces autres drames liés au 5 mai, à la collusion qui a alors régné. Le rôle de la loi est de rendre possible le travail de deuil, mais nous devons aussi transmettre les valeurs d'éthique, de morale, de respect et l'idée que jamais, au grand jamais, les forces de l'argent ne doivent primer sur la vie. C'est pourquoi nous avons volontiers voté l'amendement relatif au sport ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Le 5 mai 1992 devait être une fête du football, une fête pour la Corse, pour Marseille et pour la Provence, dont les destins se mêlent depuis toujours. Ce fut un drame pour les familles, un drame pour les supporters, un drame pour le football, un drame pour le pays, un drame qui aurait pu arriver ailleurs, un drame de la cupidité, de l'argent qui corrode, du sport-business qui devient fou. Il y a eu peut-être, parfois, la tentation d'oublier. Nous ne devons oublier...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

...très bref car notre collègue Ferrara a exprimé ce que pensent les députés du groupe Les Républicains. Je confirme que ces derniers voteront le texte, mettant un terme à une polémique qui ressurgit chaque année à l'approche du 5 mai. Nous rendrons ainsi justice à la pugnacité et à la patience du collectif des victimes du 5 mai. Le drame de Furiani, on l'a rappelé, n'a pas été un simple fait divers corse mais une catastrophe nationale ; c'est donc à la nation de prendre ses responsabilités et pas seulement aux associations de s'organiser. Madame Lang, évidemment que ce texte ne relève pas du domaine législatif – nous en sommes d'ailleurs tous convenus en commission. Mais puisque, depuis vingt-huit ans, ceux qui auraient dû prendre une telle décision ne l'ont pas fait, il revient à la représentat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGéraldine Bannier :

Les députés du groupe MODEM respectent, je l'ai dit, le choix du collectif des victimes, le choix des élus corses. Nous apprécions vraiment le geste pédagogique que nous avons ajouté au texte par amendement. Il est important de transmettre aux futures générations la mémoire du scandale que fut le drame de Furiani. Nous appelons en revanche la représentation nationale à la vigilance : le gel d'une journée tel qu'il est prévu par le texte doit rester rare, voire exceptionnel, et concerner des événements qui, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... Ce texte fait écho au risque de rendez-vous manqué, alors que le new deal pourrait être une bonne chose, comme l'a expliqué Philippe Vigier lui-même. Ce risque résulte des nombreux trous dans la raquette, dus au manque de proximité territoriale et d'évaluation de l'équité territoriale. Par exemple, le critère de 5 000 véhicules par jour en moyenne exclut de facto 80 % du réseau secondaire de la Corse. Nous ne pouvons nous en satisfaire, sachant que le quota des infrastructures en serait limité. Cet exemple d'incompatibilité avec une réalité territoriale peut se reproduire sur d'autres territoires. Nous sommes au coeur du sujet : un accord global macroéconomique qui chemine avec l'absence de prise en compte ascendante des réalités territoriales. C'est pourquoi les acteurs de terrain – dont Ph...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Il s'agit de demander au Gouvernement de déterminer les modalités d'établissement d'un cadre fiscal favorable à l'économie circulaire dans les collectivités à statut particulier et la collectivité territoriale de Corse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

L'amendement CD772 est très important pour la collectivité territoriale de Corse et son assemblée délibérante qui le suivent de près. Il s'agit de remédier urgemment à la situation anxiogène dont nous avons hérité. En 2016, la collectivité territoriale de Corse a décidé d'une montée en puissance du tri à la source. Or elle doit composer avec l'existence de deux centres d'enfouissement privés, la prégnance des transports privés et les contraintes liées à l'insularité. Le volum...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure :

L'amendement CD772 vise à créer un plan de gestion des déchets et pour l'économie circulaire en Corse. Dans la mesure où, en Corse, comme dans toutes les régions, un plan de prévention et de gestion des déchets existe déjà, il est satisfait sur ce point. Il tend, par ailleurs, à instaurer deux types de mesures : des taxes à l'entrée sur l'île pour les produits qui ne sont pas recyclables ou éco-conçus, et une liste de matières interdites en Corse sur les mêmes critères. Ces dispositions sont con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Le MODEM va soutenir cet amendement, car empêcher qu'on apporte des déchets ou du plastique sur une île est une preuve de bon sens. Ce qui vaut pour la Corse vaut aussi pour les îles de Bretagne Sud, en particulier Belle-Île qui, comme la Corse, connaît un très fort afflux de population pendant l'été. Il me paraît juste d'aider les Corses à limiter l'arrivée des déchets sur leur île.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...e adaptation des politiques publiques est possible en faveur des régions subissant des handicaps structurels, comme les îles ou les régions montagneuses, ce qui inclut les différenciations tarifaires pour cause d'inégalités des chances par rapport au marché. Il y a ensuite les faits objectifs. En raison de la structuration de la filière autour de duopoles et de monopoles – dois-je y insister, la Corse est une île avec de l'eau autour, et nous ne sommes pas à deux heures d'autoroute d'une offre concurrente –, nous avons des coûts de traitements qui varient entre 600 et 1 200 euros la tonne, quand les tarifs tournent autour de 200 euros sur le continent. Si ce n'est pas une donnée objective, je ne dis plus rien ! En ce qui concerne l'interdiction, il en va de même. Il ne s'agit pas de porter at...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

L'expertise de M. Jean-Félix Acquaviva est suffisamment poussée pour que les élus s'appuient sur elle. Tout le monde connaît les spécificités de la Corse, qui justifient, ainsi que l'autorisent l'Union européenne mais aussi le Conseil constitutionnel, de déroger au cadre commun pour des motifs tenant, au-delà de l'article 174 du traité, à la préservation de l'environnement et de la santé – car nous sommes ici face à un véritable enjeu sanitaire. Par ailleurs, au-delà de la Corse elle-même, mener une telle expérimentation n'aurait que des bénéfice...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh, rapporteure :

Monsieur Jean-Félix Acquaviva, je vous ai invité à retravailler cet amendement où la référence à la Corse en tant que telle revient sans cesse, en insistant plutôt sur des critères objectifs, comme l'insularité ou les coûts de traitement des déchets au tonnage.