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...inistre des solidarités et de la santé, nous célébrons ce 19 mars la vingt-sixième journée internationale du travail social. Cette journée porte en elle une ambition simple : mettre en lumière l'utilité du travail des professionnels de l'action sociale, trop souvent laissés de côté, comme une part cachée et non productive de la société. Permettez-moi de mettre en lumière leur travail dans cet hémicycle, au nom de la commission des affaires sociales de notre assemblée et du Haut Conseil du travail social, que je préside tous deux, mais aussi en mon nom propre, moi qui étais travailleuse sociale il y a quelque temps encore. Certes, le rôle capital de ces travailleurs de l'ombre dans les politiques de solidarité peut sonner comme une évidence, à l'occasion d'une telle journée, dans cet hémicycle....
Eu égard à la représentation nationale, au temps de la démocratie, à l'attente qui est exprimée par nos concitoyens – pas uniquement dans cette enceinte par les temps qui courent – , ainsi qu'aux débats qui se font jour sur les questions de santé et aux clivages qu'elles suscitent y compris au sein de cet hémicycle, peut-être le temps du débat n'aurait-il pas été du temps perdu. Il aurait été utile d'abord pour la démocratie, ensuite pour la santé.
...révoit qu'un décret en Conseil d'État détermine les modalités d'évaluation des étudiants et les conditions de délivrance du diplôme. Par ailleurs, le parcours n'est qu'une des modalités de l'évaluation, à côté des connaissances et des compétences. Le caractère général de la formulation de l'alinéa 12 permet d'embrasser ces trois piliers de l'évaluation et de l'orientation de l'étudiant en premier cycle. Je vous demande donc de bien vouloir retirer cet amendement, sinon l'avis sera défavorable.
Au premier cycle, le projet professionnel des étudiants n'est pas encore prêt, raison pour laquelle nous proposons une orientation progressive et une maturation de ce projet professionnel. Avis défavorable.
Il vise à faire participer les patients à la formation des étudiants. Il est très important de prendre en compte l'expérience du patient dans la formation pour améliorer les compétences liées à l'empathie et à la compréhension de ces étudiants. Quelques expérimentations sont menées en France, notamment à Paris 13, en troisième cycle. Il est important, dans la préparation de cette loi, d'intégrer les patients à la formation.
Vous vous méprenez sur le sens de l'alinéa que vous entendez compléter. Il s'agit de permettre aux étudiants ayant obtenu un diplôme dans un pays hors de l'Union européenne d'exercer. Je vous rappelle que nous discutons de l'accès au premier cycle des études de santé. Les titres produits sont vérifiés, comme ils le sont d'ailleurs pour tous les autres étudiants français et européens. Le caractère licite et effectif du diplôme obtenu pourra ainsi leur être appliqué ; cela s'appellerait sinon une discrimination. Avis défavorable.
... professionnels de santé – URPS – doivent être associées, comme les universités et les collectivités territoriales, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social. Je rappelle que les médecins libéraux installés participent à la formation des médecins par leur engagement dans la prise en charge de stagiaires dès le deuxième cycle.
Nous sommes en train de rénover le premier et le deuxième cycles d'études médicales, alors que le troisième est en chantier – rien n'est encore – et que la réforme du bac, quant à elle, est à peine mise en oeuvre. Comme nous sommes confrontés à des difficultés de calendrier, nous proposons un report de cette réforme d'une année, de 2020 à 2021, pour que tout soit en ordre de marche.
Les auditions ont montré la nécessité de découpler les réformes du premier cycle et du mode d'accès au troisième. Il nous semble important d'inscrire l'arrêt de ce gâchis qu'est la PACES – première année commune aux études de santé – dès 2020. Avis défavorable de la commission.
Cet amendement vise à compléter la dernière phrase de l'alinéa 34 : « Le rapport transmis en 2023 présente en outre une analyse de la réussite des étudiants à l'issue de leur premier cycle », par les mots : « ainsi que leurs motivations professionnelles ». En effet, la réussite de l'objectif visant à augmenter le nombre d'étudiants en médecine passera également par une meilleure adéquation entre l'organisation du système universitaire et l'aspiration des étudiants.
Cet article vise à rendre plus pragmatique et plus opérationnel le passage du second au troisième cycle des études de médecine. La suppression des épreuves classantes nationales va dans le bon sens, car elle permet de mieux prendre en compte la dimension territoriale du projet de chaque étudiant ainsi que de son parcours. J'appelle votre attention sur ce point, madame la ministre : il faut bien veiller à ce que tous les territoires puissent y trouver leur compte en fonction de leurs besoins respec...
Cet article supprime les épreuves classantes nationales organisées à la fin du deuxième cycle qui, comme leur nom l'indique, reposaient essentiellement sur un classement. Vous avez reporté d'un an la réforme du troisième cycle et avez été écouté par les doyens et, nous l'avons dit, par les parlementaires. En votant cet article, nous ne parlerons plus que de feu l'ancien concours d'internat et de feu les internats régionaux, tels que ceux qui les passaient jadis les ont connus. Ces épreuv...
Sur le principe, nous sommes favorables à une réforme du deuxième cycle des études de médecine, les modalités actuelles d'examen ne permettant pas d'apprécier, suffisamment, certaines qualités humaines que nous jugeons inhérentes à l'exercice d'une profession de santé. Les épreuves classantes que vous proposez de supprimer ont en effet trois défauts majeurs : les connaissances sont exclusivement vérifiées par des QCM, au détriment des compétences – notamment, le sav...
Construire un cycle de professionnalisation plus concentré sur la pratique et moins sur la préparation au concours de l'internat a du sens, mais il convient de sortir de la logique du « tout CHU », en favorisant les centres hospitaliers de périphérie. À ce jour, nous ignorons encore ce qui remplacera l'objectivité du classement – on vient de le préciser. Nous appelons donc votre attention sur l'impact d'une différe...
... qu'il se borne à de grandes annonces et que toutes les dispositions qui les précisent sont renvoyées soit à des décrets, soit à des ordonnances. En d'autres termes, le fond nous échappe complètement. Ce fut le cas, hier, avec votre proposition de réforme du numerus clausus et de la première année commune aux études de santé, c'est le cas, aujourd'hui, avec cet article 2, qui réforme le deuxième cycle des études médicales et supprime les épreuves classantes nationales, les fameuses ECN. En effet, actuellement, l'orientation par spécialité et par centre hospitalier universitaire de rattachement repose sur un classement établi sur la seule base du résultat obtenu par chaque étudiant aux ECN. L'article 2 propose la suppression de ces épreuves, pour faire reposer la procédure d'affectation sur un...
Cet article prévoit la suppression des épreuves classantes nationales de fin de deuxième cycle pour faire reposer la procédure d'affectation sur un ensemble de critères associant les connaissances et les compétences des étudiants, évaluées par des épreuves plus diverses. Cette évolution est positive. Lors de l'examen en commission, l'entrée en vigueur de cet article a été repoussée d'un an. Un décret est prévu pour appliquer cette réforme. Ce calendrier est important, car certains doyens ...
Cet article supprime les ECN, ces examens de fin de deuxième cycle qui constituent un véritable couperet pour les étudiants. Ces examens, qui peuvent souvent briser un projet construit au fil des années d'études de médecine, constituent une source de pression et de stress terrible, voire de souffrance. C'est pourquoi, avec la majorité des étudiants, nous sommes favorables à leur suppression. Le report d'un an de cette réforme a été voté en commission : c'était ...
... ? La dimension humaine manque de plus en plus : or elle n'est pas forcément innée. Au cours de cette formation médicale très longue, et particulièrement lors des premières années, il est essentiel de mettre l'accent sur la dimension humaine – la relation au patient et le respect de la personne – , qui doit s'apprendre. Nous devons aborder cette question dans le cadre de ce débat sur le troisième cycle.
Madame la ministre, comme je l'ai dit hier, cette suppression des ECN était nécessaire : vous l'avez faite, et plusieurs générations d'étudiants vous en sauront gré. Je me pose néanmoins deux questions. La première porte sur l'orientation des étudiants, une fois qu'ils auront été évalués pour entrer en troisième cycle. Comment les orienter vers les disciplines médicales en tension, notamment la médecine générale, dont les praticiens font le plus défaut aujourd'hui ? L'un des méfaits des ECN était de reléguer la médecine générale en queue de classement : elle n'attirait pas les meilleurs éléments de nos facultés de médecine. Ma second question relaie l'inquiétude, déjà exprimée, quant à l'amendement adopté en ...
Par cet article, vous entendez réviser les épreuves classantes nationale. La procédure d'affectation se ferait sur une nouvelle évaluation, dont les résultats par subdivision territoriale et par spécialité se fonderaient sur des épreuves plus diversifiées, le parcours de formation ainsi que le projet professionnel de l'étudiant. Cette évaluation conditionnerait ensuite l'affectation en troisième cycle. Pour mettre en place ces mesures, vous renvoyez à de nombreux décrets, ce qui rend difficile l'examen approfondi d'un tel article. Si nous saluons la fin des fameuses ECN, souvent traumatisantes pour nos étudiants, si nous ne pouvons que cautionner le fait de prendre en compte le projet professionnel de l'étudiant, un souci subsiste : comment se prémunir du risque d'arbitraire ? Les critères d...