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Le groupe MODEM et apparentés se félicite de cette réforme du deuxième cycle, qui fait suite à la réforme du mode de sélection en premier cycle et à celle de la PACES. Je suis ravi d'entendre que, sur tous les bancs, tout le monde est d'accord. Dans ces conditions, pourquoi cette réforme n'a-t-elle pas été faite plus tôt ? Mesdames les ministres, merci de la réaliser, au nom de tous les étudiants qui sont passés par là. La qualité de la formation du deuxième cycle sera a...
...voriserait une meilleure adéquation entre les postes d'internes offerts et les particularités régionales de la démographie médicale. Cette mesure permettrait d'endiguer le phénomène de fuite en faveur des régions les mieux dotées et de sédentariser davantage les étudiants en médecine dans leur région de formation. Ces épreuves régionales seraient ouvertes aux étudiants ayant validé leur deuxième cycle d'études médicales dans la région concernée et elles pourraient être ouvertes dans deux autres régions. Ainsi, un étudiant pourrait se présenter dans trois endroits différents.
Avis défavorable. Votre amendement tend à ne tenir compte, dans le mode d'accès au troisième cycle, que des seuls besoins territoriaux. C'est nécessaire, bien sûr, mais il ne faut pas oublier les connaissances, les compétences et le parcours professionnel de l'étudiant.
C'est vrai, les ministres l'ont d'ailleurs répété, les stages en ambulatoire sont indispensables – un amendement sera déposé à ce sujet : toutefois, la rédaction de votre amendement laisse entendre qu'il suffirait d'avoir suivi un stage en libéral en deuxième cycle pour passer en troisième cycle, ce qui n'est pas souhaitable. Avis défavorable.
... zones sous-denses, nous manquons de maîtres de stage. Il semble également très difficile de vouloir envoyer des étudiants dans ces lieux de stage compte tenu de l'organisation des formations dans les facultés. Enfin, même si l'impulsion a été donnée, depuis deux ans, pour développer encore davantage la maîtrise de stage, ce qui nous permettra de faire en sorte que 100 % des étudiants de deuxième cycle passent, enfin, en médecine générale, cette mesure empêcherait les validants de légalement valider leur deuxième cycle.
Elle aurait présenté un véritable risque si elle avait concerné les étudiants de troisième cycle, mais elle concerne essentiellement les étudiants de deuxième cycle, qu'il s'agit d'inciter à découvrir la pratique de la médecine en zone sous-dense. J'ai été assez étonnée d'entendre ma collègue dire que l'article contient les prémices de la coercition. Fort heureusement, les étudiants auront encore devant eux tout leur internat de troisième cycle, qu'ils pourront effectuer dans un centre hosp...
...ité d'orienter les étudiants là où ces maîtres de stages sont disponibles. Ces stages obligatoires, qui dureront entre six mois et un an, pourront être effectués en zone sous-dense ou en zone normale. Je le répète, nous devons laisser aux étudiants la liberté d'aller là où les stages sont possibles, et non les obliger à aller à tel ou tel endroit. Imaginez enfin qu'un étudiant en fin de deuxième cycle n'ait pas satisfait à son obligation de stage en zone sous-dense : il ne pourrait pas entrer en troisième cycle ! La pénalité pour les étudiants serait terrible. C'est pourquoi il faut absolument supprimer cette obligation d'effectuer un stage en zone sous-dense et laisser aux doyens des facultés de médecine et aux maîtres de stage la liberté de s'organiser.
Je le répète, ce stage obligatoire en zone sous-dense n'est pas réalisable. Il faudrait qu'un nombre suffisant de médecins soient capables d'accueillir ces jeunes, qui sont même des tout jeunes n'ayant suivi qu'une ou deux années de formation et qui n'ont donc pas encore la compétence nécessaire pour profiter vraiment de ce stage en médecine générale. Il existe des stages de troisième cycle, dont un prochain amendement vise justement à évaluer la couverture des zones sous-denses. Enfin, ne mettons pas la pression sur des médecins volontaires pour devenir maîtres de stage, alors qu'ils exercent déjà une activité professionnelle assez intense, en leur imposant de suivre des jeunes qui leur demanderont beaucoup plus d'attention que des étudiants de troisième cycle mieux formés. Cette d...
Dans le prolongement du débat que nous venons d'avoir, cet amendement vise à revaloriser la médecine générale en instaurant un stage de trois mois en médecine générale pour la validation du deuxième cycle. Il permettra de faire découvrir la profession à l'étudiant tout en lui apportant une expérience utile. Par ailleurs, il sensibilisera l'ensemble des étudiants aux enjeux de la médecine générale libérale, alors qu'un élève sur cinq effectue l'intégralité de son externat en milieu hospitalier. Enfin, cet amendement permettra de lutter contre la désertification médicale, en donnant envie aux étudia...
L'amendement no 658 est intéressant. Il est vrai que les étudiants en médecine, en particulier les internes, effectuent des stages obligatoires, mais il est ici question de faire sortir les étudiants de deuxième cycle de l'hôpital pour les envoyer dans les cabinets libéraux et leur faire connaître la médecine libérale. Or les chiffres montrent que tous les étudiants ne font pas de stage en médecine libérale : ils ne peuvent donc pas connaître ce type d'exercice de la médecine. Il conviendra de renforcer l'information en la matière dans les facultés. Je le répète, il faut que les étudiants sortent de l'hôpital ...
Il est identique, mais je souhaiterais que Mme la ministre confirme que, dans le cadre des examens de fin d'année de ces cycles, le certificat de compétences cliniques continue d'exister pour tous les étudiants, y compris ceux qui viennent d'autres pays de l'Union européenne.
Avis défavorable. Nous avons fait le choix de transformer les études de premier ou deuxième cycles précisément pour éviter l'échec. L'évaluation se fera selon le parcours de l'étudiant, afin de proposer à celui-ci une spécialisation et un territoire. Comme dans toute autre discipline, l'étudiant qui ne travaille pas ne pourra pas se réinscrire.
Il précise que les épreuves d'admission en troisième cycle des études de médecine, notamment à l'oral, doivent garantir une équité de traitement entre les étudiants. Les universités ne doivent pas favoriser leurs étudiants. J'ai le souvenir d'épreuves locales d'internat où, le parcours du candidat étant connu, les questions se trouvaient adaptées. Il faut donc garantir l'anonymat de l'université de provenance de l'étudiant, sans quoi les universités che...
Il vise à encourager la réalisation de stages hors établissement hospitalier public. Les étudiants stagiaires à l'hôpital sont de plus en plus nombreux à évoquer des difficultés, en raison du manque de formation des tuteurs et des conditions de travail dégradées de ces derniers, qui rendent d'autant plus difficile l'encadrement d'étudiants. La plupart des étudiants de troisième cycle effectuent leurs différents stages dans le secteur hospitalier. La fin du numerus clausus, ou sa limitation, en provoquant un afflux supplémentaire d'étudiants dans les hôpitaux, risque d'aggraver les difficultés d'encadrement existantes. Pourtant, les étudiants ont la possibilité de réaliser leur stage en dehors d'un établissement public, mais ils sont trop peu nombreux à choisir cette option. ...
...utre part, d'attirer et de fidéliser des praticiens en vue d'une installation à long terme. Cet amendement a pour objet de réduire les fortes disparités territoriales que nous connaissons et qui mettent à mal l'égalité d'accès aux soins pour nos concitoyens. Il vise donc à répartir de manière plus équilibrée sur l'ensemble des territoires les postes ouverts aux étudiants de médecine en troisième cycle.
Pour être élue d'une région dans laquelle cette question se pose régulièrement, je comprends l'intention de votre amendement. La répartition des postes à l'entrée dans le troisième cycle fait l'objet de discussions entre l'université, l'agence régionale de santé et la CRSA, dans lesquelles les besoins des territoires et des spécialités sont pris en considération. Je proposerai un amendement assignant l'objectif d'une réduction de l'inadéquation entre le nombre de postes proposés aux étudiants de troisième cycle et le nombre de postes effectivement pourvus – actuellement, pour 25...
La répartition du nombre d'internes par spécialité à l'entrée du troisième cycle dans les régions est arrêtée par l'ARS et l'université en fonction des besoins territoriaux. Votre amendement me semble donc satisfait. J'abonde dans votre sens : dans de nombreuses régions, l'enjeu pour les années qui viennent sera de former des médecins généralistes en plus grand nombre. Avis défavorable.
L'ouverture des postes de troisième cycle est un moment particulièrement important dans le cursus des études médicales. Il importe de prendre alors en considération les capacités de formation des universités et les besoins de santé des territoires, en médecine générale et en médecine spécialisée. Pour déterminer ces besoins, quoi de plus logique que de le faire en concertation avec les représentants de la profession médicale dans le terr...
J'émets un avis défavorable car votre amendement est satisfait. Les modalités d'accès au troisième cycle font l'objet d'une discussion entre les ARS, les universités et la CRSA. Or cette dernière comprend notamment des représentants des professionnels, des collectivités et des associations d'usagers – je vous renvoie aux débats que nous avons eus hier à ce sujet.
Cet amendement, dont le premier signataire est mon collègue Jean-Philippe Nilor, vise à préciser les modalités d'affectation des étudiants dans les collectivités régies par l'article 73 de la Constitution, en conférant une priorité aux étudiants qui y ont effectué leur premier cycle. Cette affectation prioritaire serait une option ouverte à ceux qui le souhaitent. Elle n'aurait donc aucun caractère automatique ni obligatoire. Elle s'inscrirait dans la logique de la réforme de l'accès au troisième cycle, qui vise à tenir davantage compte du parcours, du profil, des compétences et du projet des étudiants. Il n'existe pas encore d'études de médecine complètes dans les collect...