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Je voudrais apporter quelques éléments complémentaires. Il se trouve que Michel Castellani et moi-même étions présents. Nous savons donc très bien ce qui s'est passé avant et après. Si on en arrive à une proposition de loi, c'est à cause de ce qui a eu lieu ce jour-là – un drame de la cupidité, du « footfric », causé par des faits qui ont conduit à la condamnation de l'État et des instances du football – mais aussi à cause de ce qui est arrivé après. Le collectif des victimes a dû se battre pour que justice soit rendue, puis il a continué à se heurter à des murs pendant des années. Il a également fallu lutter contre l'absence de respect et la relativisation du drame. Je ...
La catastrophe de Furiani s'inscrit dans un contexte européen lourd, qui a déjà été évoqué : les 39 morts du drame du Heysel, qui s'est produit en 1985 lors d'une finale entre Liverpool et la Juve, les 96 morts de la demi-finale de la Coupe d'Angleterre à Hillsborough en 1989, puis les 19 morts de Furiani en 1992. Au-delà de la douleur et de la cicatrice pour les Corses, il y a eu un tournant pour les supporters de football : le drame national de Furiani a conduit à adopter toute une législation visant à ren...
C'est un amendement rédactionnel. Il s'agit de rappeler très précisément à quoi fait référence l'expression : « drame national de Furiani ».
Je tiens à dire que mon intention, lorsque j'ai déposé cet amendement, n'était surtout pas de réduire l'importance du terrible drame survenu à Furiani le 5 mai 1992 et qui a gravement endeuillé la France. Je voudrais en assurer Mme Josepha Guidicelli, présidente du collectif des victimes. On peut penser que ne pas jouer de matchs le 5 mai est susceptible d'avoir un effet contraire à celui que vous souhaitez : cela pourrait faire oublier d'honorer la mémoire des victimes du drame – les 2 300 blessés et les 19 morts, mais aussi...
...», M. Joseph Garet, trésorier, MM. Alain Roffet et Émile Denis, membres actifs. Si les accidents du travail ne sont pas exactement au coeur du sujet de notre commission d'enquête, il m'a semblé utile de vous entendre, notamment pour apprécier comment le juge judiciaire peut réprimer et réparer les dommages professionnels, pour réfléchir aux mesures qu'il conviendrait de prendre pour éviter qu'un drame ne se reproduise, mais également pour connaître l'étendue du travail que vous avez dû réaliser pour obtenir réparation. Conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958, les personnes entendues déposent sous serment. Je vous demande donc de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.