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Merci beaucoup pour ces éléments. Ma question sort un peu du champ de l'échange que nous venons d'avoir. Nous avons largement évoqué la menace liée à l'aviation civile. Qu'en est-il de la question des drones et des risques de charge qu'ils seraient susceptibles de transporter ?
Vous avez souligné l'enjeu d'exécuter rapidement la programmation capacitaire afin que les résultats en soient rapidement visibles sur le terrain, en réponse au durcissement des combats. Vous avez cité les drones employés par Daech. Vous auriez pu nous faire part aussi des difficultés d'acquisition des véhicules remplaçant les P4 pour l'opération Sentinelle, qui ont nécessité de savantes manoeuvres pour que ces véhicules soient livrés en moins d'un an. Avez-vous des suggestions pour améliorer nos procédures d'acquisition ? Devons-nous, par exemple, réformer l'instruction générale relative au déroulement ...
Vous nous avez beaucoup parlé de la montée en puissance des drones dans l'armée de terre, notamment avec l'arrivée du Patroller. Par parenthèse, Nexter a présenté hier ses propres engins volants, ce qui est à souligner s'agissant d'un fournisseur de matériels terrestres. Au-delà de l'apport de ces engins en termes de renseignement, ma question porte sur l'armement de ces drones dans la foulée des annonces faites en septembre 2017 sur l'armement des Reaper avec ...
... transition écologique et solidaire. Nous vous avons invité à témoigner devant nous, monsieur Gandil, pour que vous nous aidiez à évaluer la menace aérienne qui pourrait peser sur nos installations nucléaires. Cette menace est susceptible de revêtir plusieurs aspects : celui d'une attaque de type 11-septembre, celui d'un acte de type Germanwings ou celui de l'intrusion d'un engin sans pilote, un drone. Les procédures de protection étant évolutives et méconnues, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous éclairer sur l'évolution de la règlementation et des pratiques en la matière. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées de déposer sous serment. Elles doivent jurer de dire la vérité, t...
Pour suivre l'ordre que vous avez adopté, quel type de menace peut représenter un drone, en particulier pour les installations nucléaires ?
Vous parlez ici des drones de loisirs. Mais des terroristes pourraient-ils s'emparer de drones militaires ou en acquérir ?
Certes, mais des terroristes ont bien appris à piloter des avions. Nous sommes obligés de prendre en compte toutes les possibilités. De quelle distance maximale peut-on piloter un drone ?
A propos des survols illicites de drones en 2014, des personnes auditionnées ont dit qu'il s'agissait de survols déclarés à tort, notamment par des sociétés de sécurité, ou accidentels. Est-ce bien le cas ?
Voulez-vous dire que l'on peut distinguer un avion d'un drone parce que ce dernier porte, de chaque côté, deux flash rouge et vert ?
J'imagine qu'une personne malintentionnée qui voudrait survoler une installation nucléaire avec un drone commencerait par débrancher les signaux lumineux.
Au cours des auditions, on nous a parlé à plusieurs reprises d'un système de détection des drones à l'approche des points à protéger et d'un mécanisme d'enregistrement permettant d'en retrouver le propriétaire, qui serait en cours de finalisation. Y êtes-vous associés ?
Le drone coopératif renvoie au volontariat. Une personne malintentionnée ne va pas rendre un drone repérable.
Si je comprends bien, le drone coopératif doit émettre un signal de lui-même, ce qui équivaut au signal d'un transpondeur.
Je comprends. Nous allons prendre les questions qui concernent les drones.
D'abord, est-il possible d'acheter un drone de type militaire ? En ce qui concerne le brouillage de la liaison entre le pilote et le drone, est-il possible de disposer de ce système dans un site nucléaire ? Pour les radars primaires, si j'ai bien compris, la DGAC en a seulement près des aéroports. Y en a-t-il près des sites nucléaires ?
Je comprends bien que le dispositif anti-drone par brouillage du contrôle des commandes est celui que vous préconisez. Ce genre de dispositifs est-il déployé autour de nos centrales nucléaires ? Les Allemands ont développé un système de brouillard artificiel. Qu'en pensez-vous ? Enfin, y a-t-il coopération européenne et internationale de sorte que les bonnes pratiques soient partagées en la matière ?
...nsi, l'accélération du programme Scorpion permettra la livraison de 50 % des nouveaux blindés de l'armée de terre d'ici à 2025. Quant à la dissuasion nucléaire, elle sera modernisée et renouvelée, conformément aux annonces faites par le président de la République dans son discours aux armées du 19 janvier 2018 et aux recommandations de la revue stratégique de défense et de sécurité nationale. Le drone est devenu un élément essentiel de la modernisation de l'outil militaire. Aux termes de la LPM, l'armée de terre disposera, fin 2025, d'une vingtaine de ces appareils ; quant à la marine nationale, elle pourra compter non seulement sur le drone de guerre des mines et sur le nouveau programme de système de lutte anti-mines du futur, mais également, d'ici à 2028, du système de drones aériens. L'imp...
Hier, nous avons entendu l'amiral Prazuck, chef d'état-major de la marine. Nous nous sommes, bien entendu, félicités de la remontée en puissance des équipements, même s'il nous faut apporter un bémol car le système de drone aérien pour la marine, qui suscite une forte attente, ne sera pas opérationnel avant 2028. Néanmoins, l'amiral Prazuck nous a confié qu'il n'était pas inquiet, car la DGA travaille à ce programme avec Naval Group ou Airbus. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur l'état d'avancement des études ?
Monsieur le délégué général, à l'occasion de votre audition le 18 octobre dernier, je vous avais interrogé sur le fait que la ministre des Armées, Florence Parly, avait annoncé que les drones d'observation Reaper seraient armés. Ce changement majeur permettrait à la fois de sécuriser les pilotes et de procéder rapidement aux frappes aériennes sur des foyers ennemis repérés. La LPM prévoit que deux systèmes de drones MALE Reaper seront livrés au début de l'année 2019 et les cinq systèmes MALE dont quatre Reaper et un européen à la fin de l'année 2025. Hormis le symbole de coopération ...
... de partir en opération. Lors des auditions et sur le terrain, nos interlocuteurs ont soulevé des problèmes de délais de livraison de certains équipements qui existent déjà dans le commerce et qui ne font pas l'objet de modifications majeures, voire qui ne font l'objet d'aucune modification. Vos services m'ont expliqué que c'était en raison des expertises nécessaires, par exemple pour valider un drone de reconnaissance, mais cela ne déresponsabilise-t-il pas les industriels qui vendent des produits, tout en donnant du travail à vos services et en rallongeant les délais ? C'est ainsi que des équipements de protection déjà dans le commerce et déjà utilisés par des armées étrangères mettent du temps à arriver sur le terrain. On m'a également dit que c'était un problème d'appel d'offres : un appe...