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Quelque chose m'a interpellé dans ce que vous avez dit, madame le rapporteur : ce serait aux enseignants de décider si La Marseillaise est chantée ou non ? En définitive donc, la transmission de notre héritage serait une question d'opinion : c'est de l'opinion de tel ou tel enseignant que devrait dépendre la faculté d'accéder au patrimoine vivant qu'est le chant national ?
... on nous demande ici d'entrer dans le détail de l'application des circulaires destinées aux enseignants.
Ce n'est pas notre rôle ! De surcroît, vous n'avez pas confiance dans la qualité de nos enseignants.
Personnellement, j'en ai vu beaucoup, j'ai visité bien des classes, et je peux vous dire qu'aux quatre coins de notre pays, il y a des écoles où les enseignants font chanter La Marseillaise aux enfants.
... même s'ils chantent ensuite l'hymne polynésien. Cessez donc de vous méfier de tout le monde. Ayez confiance dans le rayonnement de nos idées et nos valeurs : vous verrez que, dans la plupart des cas, les choses se passent très bien, que les gens qui croient en la France sont nombreux. Arrêtez de penser que nous n'avons pas de valeur, que nous ne sommes pas aimés. Ce pays est aimé, les enseignants le font aimer, c'est cela qui est important.
...ne liste, comme c'est l'objet de nombreuses propositions depuis hier, et qu'il faille légiférer sur les documents devant être affichés dans les écoles. Nous devons plutôt donner des signes forts, comme la Charte de la laïcité, qui est affichée partout, le drapeau qui est au fronton de toutes les écoles ou d'autres documents essentiels. Pour le reste, je répète que nous devons faire confiance aux enseignants et aux chefs d'établissement pour juger ce qu'il est bon d'afficher. Nous devons insister sur les sujets essentiels, non seulement figurant dans les programmes, mais constituant également le coeur de nos valeurs. Ces sujets ne sont pas mineurs, mais, selon moi, nous ne devons pas légiférer sur la liste des documents à afficher dans les classes. Je suis donc défavorable à cet amendement, comme je...
Madame la rapporteure, vos propos m'étonnent un peu, voire me font peur. Vous nous dites que cela dépend des enseignants, qu'il faut leur laisser libre choix. Mais s'il existe une circulaire, alors tous les enseignants doivent l'appliquer : ce n'est pas au choix, à la carte ! Les propos que vous tenez en tant que rapporteure du projet de loi pour une école de la confiance m'inquiètent un peu. Monsieur le ministre, votre discours est volontaire, mais les actes manquent. Vous avez évoqué l'union possible, dans cet ...
Je considère qu'il ne nous appartient pas de choisir à quelle fréquence les enseignants doivent faire chanter l'hymne national. C'est leur liberté.
J'émets donc ici aussi un avis défavorable. Est-ce à dire que nous sommes indifférents à l'Europe ? Est-ce à dire que nous n'avons aucun attachement à l'Europe ? Bien sûr que non. Mais, nonobstant notre attachement à l'Europe et aux valeurs européennes, il est de la liberté des enseignants de choisir d'afficher dans leur classe une carte de France, une carte d'Europe, ou une mappemonde. Il faut leur laisser, en la matière, une certaine marge de manoeuvre.
… ou alors je me suis mal exprimée. En aucun cas je ne vous ai remise en cause personnellement. Je me suis seulement étonnée que vous considériez que nos propositions devaient relever du bon vouloir des enseignants. Nous sommes bien d'accord, monsieur le ministre : nous avons confiance, sur tous les bancs, dans les enseignants, et sur tous les bancs également nous défendons les valeurs de la République. Toutefois, madame la rapporteure, vous ne semblez pas toujours tenir le même discours que le ministre, et inversement. Je reste dubitative quant à vos excuses, ou en tout cas vos explications. Vous nous ré...
Je vais brièvement vous faire part de mon expérience d'enseignant pendant une trentaine d'années. Les murs d'une classe, ce sont des lieux qui vivent. Au fur et à mesure que l'on aborde des notions, la pédagogie veut qu'on affiche sur les murs des référentiels, avec les notions qui ont pris du sens aux yeux des élèves. Je ne vois donc pas, en tant qu'enseignant, l'intérêt d'avoir en permanence au mur une carte que les enfants finiraient par ne plus regarder. F...
...tuerait donc un facteur de pacification, en particulier pour ce qui est du racket. Cette mesure s'applique déjà, en particulier dans les territoires ultramarins pour près d'un tiers des écoles. En métropole, elle a également été adoptée par certaines communes, comme à Provins, à la suite d'un référendum local. L'amendement précise également que « Le chef d'établissement veille à ce que le corps enseignant porte une tenue conforme à l'autorité que doit inspirer un enseignant ». Par sa tenue, ce dernier véhicule en effet un certain nombre de valeurs, comme l'autorité.
...at ait lieu sur l'opportunité de développer le port d'une tenue spécifique à l'école, qui pourrait, par exemple, être un pantalon ou un jean avec un polo de couleur uniforme. Les études montrent que cela permet de gommer les différences sociales et assure une meilleure cohésion des élèves. Avez-vous déjà sondé les directeurs d'établissement, les associations de parents d'élèves et les syndicats d'enseignants sur ce sujet ?
La question vestimentaire existe ; elle pose des problèmes aux enseignants, qui y sont confrontés de plus en plus souvent et passent de plus en plus de temps à donner des consignes spécifiques en la matière. Enfin, l'uniforme renforcerait le sentiment d'appartenance à un groupe, sentiment extrêmement important pour les jeunes enfants, et il favoriserait l'esprit de cohésion au sein de l'établissement. Toutes ces raisons militent très sérieusement pour la mise en plac...
Je ne reviens pas sur les nombreuses raisons qui m'incitent à penser qu'il est important d'imposer le port de l'uniforme à l'école. Mon amendement vise à offrir aux conseils d'école la possibilité de discuter de cette mesure afin que la communauté éducative, les parents d'élève et les enseignants puissent s'emparer de ce sujet, et qu'ils puissent choisir de décider du port de l'uniforme dans leur établissement.
...agir à l'occasion de l'examen de ce texte. Le harcèlement scolaire se définit par la violence, les agressions régulières, le rapport de force, la domination, toutes ces agressions verbales, physiques ou psychologiques. Des enfants sont insultés, bousculés, menacés, battus ou injuriés tous les jours. Cette réalité n'est pas toujours visible parce qu'ils n'en parlent pas à leurs parents et que les enseignants ne la décèlent pas forcément, mais elle n'en est pas moins insoutenable. Elle ne doit pas avoir sa place au sein de l'école de la République. La définition du harcèlement scolaire que j'ai proposée dans mon amendement ne réduit pas le cadre du harcèlement scolaire au périmètre de l'établissement. Il faut en effet, monsieur le ministre, madame la rapporteure, tenir compte du caractère protéiform...
Monsieur le ministre, j'ai bien entendu vos propos. Prenons le temps d'évoquer ce sujet, comme nous l'avons fait pour d'autres. Car il s'agit d'un sujet de fond que nul ne peut ignorer, particulièrement après avoir rencontré des familles concernées. Je ne conteste pas la force des amendements de M. Balanant. Mais le mien, monsieur le ministre, ne fait que reprendre ce que vous dites à vos enseignants – car il est vrai que vous les sensibilisez au sujet. Il reprend vos propres termes sur les « propos ou comportements répétés », etc. Sauf qu'inscrire cela dans le code de l'éducation, si c'est certainement une bonne chose, ne fait que répéter ce que vous avez déjà écrit dans les instructions que vous avez données. Et heureusement qu'il en est ainsi ! Car si les enseignants n'étaient pas sensibi...
Vous dites que de telles mesures existent : pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, où elles figurent ? Lorsqu'un jeune s'est précisément rendu responsable de ce type de harcèlement, quelles mesures le ministre de l'éducation nationale applique-t-il ? Et l'enseignant et le rectorat ? Comme cela se passe-t-il ? Si vous nous donnez une réponse très concrète, nous pourrons peut-être nous en satisfaire. Sinon, il faudra inévitablement compléter le code de l'éducation pour pouvoir aller plus loin et prendre les mesures qui s'imposent face au constat qui est dressé. Nous serions alors tous satisfaits d'avoir justement pris en compte ce véritable fléau qui concerne...
Il a deux objets : la prévention et la détection du harcèlement scolaire. Il vise, en la matière, à rendre obligatoires tant une formation pour les élèves dans le cadre de l'instruction obligatoire qu'une formation complémentaire des enseignants et de l'ensemble de la communauté éducative. Monsieur le ministre, vous avez rappelé que des formations complémentaires existent déjà : elles ne sont malheureusement pas obligatoires. Or l'étendue du phénomène au niveau national révèle le caractère insuffisant des campagnes de sensibilisation : une formation obligatoire au sein de tous les établissements du pays est donc nécessaire.
Le premier vise simplement à préciser que le sujet du harcèlement est abordé dès le début de l'année scolaire, afin que les enfants sachent qu'ils peuvent en être victimes et qu'il est important d'en parler. J'ai toute confiance dans les enseignants pour discuter avec leurs élèves, en employant les mots adaptés à leur âge. Il vise également à ce que le harcèlement soit un sujet de discussion ou de débat, tel qu'il est prévu dans les programmes de l'éducation civique et morale dans le cycle 2. Le second sous-amendement vise, quant à lui, à proposer aux enseignants une formation sur la lutte contre le harcèlement. Vous avez déclaré, monsieu...