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L'amendement no 195 allait dans le même sens : l'existence de la formation initiale ne doit pas être un frein à l'inscription des enseignants sur la liste d'aptitude, et il serait possible de former les enseignants immédiatement après leur nomination.
Monsieur le ministre, puisque vous en avez largement les moyens, les capacités et que vous connaissez l'école, je voudrais vous suggérer de laisser tomber toutes ces réformettes qui ne réforment pas grand-chose, mais – je le dis très sincèrement – font beaucoup de mal à nos enseignants. Ils n'en peuvent plus d'être obligés de jouer tous les rôles, y compris, hélas, de plus en plus souvent, celui des parents d'élèves, et ils auraient bien plutôt besoin de soutien et de la reconnaissance de la République, qui leur doit tant. On pourrait commencer par apprendre à lire et compter, ce serait déjà pas mal. J'ajouterais aussi l'apprentissage de deux ou trois langues dès le plus jeun...
Il vise à clarifier la situation des très nombreux « faisant fonction » dont on parle trop peu. S'ils souhaitent s'inscrire sur la liste d'aptitude, ils devront le faire dans les deux ans suivant leur prise de fonctions. Cela leur permettrait de valoriser leur expérience, et de bénéficier de la formation prévue pour les enseignants qui veulent s'inscrire sur cette liste.
...socle commun, qui pourrait tout à fait fonctionner avec une direction commune entre une école primaire et un collège ; et l'enseignement privé sous contrat, que nous n'avons pas encore évoqué. Lorsque j'ai soulevé cette question en commission, il m'a été répondu que nous en débattrions en séance publique. Le texte, tel qu'il est rédigé après l'adoption de l'amendement no 236, ne permet plus à un enseignant du second degré de diriger une école primaire privée. Il remet donc en cause la direction des ensembles scolaires de l'enseignement privé sous contrat. Je souhaite vous entendre sur ce point, monsieur le ministre.
Je suis très gênée par le fait que le texte ne définisse en rien le rôle des enseignants faisant fonction de directeur : cela signifie qu'un professeur des écoles pourrait faire fonction pendant des années, sans forcément avoir suivi de formation – j'ai déposé sur ce point un amendement qui sera examiné tout à l'heure, mais uniquement dans la perspective d'une inscription sur la liste d'aptitude. Cela pose problème vis-à-vis des directeurs, qui ont quant à eux suivi une formation et...
Ces amendements relèvent du domaine réglementaire. Ils visent à apporter une précision inutile, car, comme les nouveaux enseignants, les nouveaux directeurs, lorsqu'ils sont nommés, sont bien évidemment accompagnés par leur IEN de circonscription, lequel serait donc à leur côté s'ils se trouvaient en difficulté.
...uestion du harcèlement scolaire, que nous avons abordée lors de l'examen de l'amendement de Mme Granjus, est fondamentale. Lorsqu'on évoque la formation – continue ou initiale – à cette question, on explique souvent que ce problème concerne l'enseignement secondaire. Or le harcèlement à l'école primaire existe. Sur ce sujet, longtemps resté tabou, la parole commence à se libérer. La formation des enseignants et des directeurs d'école est à cet égard essentielle. Les questions de formation relèvent toutefois du domaine réglementaire. Je maintiens donc ma réponse et vous demande de retirer votre amendement, non parce qu'il ne porte pas sur un sujet fondamental, mais parce qu'il touche au domaine réglementaire.
Nous considérons que les enseignants faisant fonction de directeur d'école méritent d'être reconnus. Nous souhaitons donc qu'ils soient automatiquement inscrits sur la liste d'aptitude.
S'agissant de l'amendement no 198, les enseignants faisant fonction de directeur étant nécessairement des professeurs des écoles ou des instituteurs, ils sont automatiquement inscrits sur la liste d'aptitude. Votre demande est donc satisfaite. Pour ce qui est de l'amendement no 144, il va de soi que, sauf précision contraire, la disposition figurant dans la proposition de loi entrera en vigueur lors de sa promulgation. Je veux répondre à M. Re...
L'OCDE a noté la faiblesse des salaires des directrices et directeurs d'école et des chefs d'établissements en France : leur salaire effectif est inférieur de 15 % à la moyenne, et le salaire statutaire des enseignants en élémentaire est quant à lui inférieur de 7 % à la moyenne de l'OCDE en début de carrière, et de 22 % en milieu de carrière. Il est donc indispensable de les augmenter, sans pour autant créer un régime spécifique de rémunération des directeurs, lequel impliquerait ce que nous ne souhaitons pas, à savoir la création d'un corps séparé. Actuellement, les directeurs et directrices bénéficient de ...
Il vise à inscrire dans la loi le principe selon lequel les enseignants faisant fonction de directeur bénéficient d'une formation dans les trois mois suivant leur prise de fonction. Cette formation les aidera à ne pas être perdus face à leurs nombreuses tâches et pourra être renforcée par la formation qu'ils suivront lorsqu'ils s'inscriront sur les listes d'aptitude. Nous nous apprêtons à voter une loi relative aux directeurs d'école. Les enseignants faisant foncti...
En 2014, l'éducation nationale a publié des protocoles de simplification des tâches ainsi qu'un référentiel métier des directeurs d'école qui précise les trois domaines de responsabilité du directeur. Si la période de confinement a démontré l'importance des usages numériques pour maintenir les liens éducatifs entre les directeurs d'école, le personnel enseignant et les familles, et faciliter le travail au quotidien du corps enseignant, elle en a aussi montré les limites et les difficultés. Un rapport permettrait d'évaluer les simplifications opérées dans chacun des domaines de responsabilité du directeur d'école depuis 2014 et d'identifier celles qui restent à mener dans les années à venir, grâce à des outils numériques existants ou à développer. Il s'i...
Il vise à s'assurer que tous les enseignants qui souhaitent devenir directeurs pourront avoir accès aux formations. Plus largement, la formation des enseignants repose sur un catalogue académique décliné au plan départemental tout en répondant à des priorités nationales. Si, parfois, des propositions locales y sont intégrées, dans les faits, le volume obligatoire des priorités nationales rend caduque toute autre proposition. Le directeur...
Ils ont déjà reçu un avis défavorable et pourtant, chers collègues, il faut savoir que les directeurs d'école, comme les enseignants du premier et du second degré, doivent fournir eux-mêmes leur outil de travail. C'est comme si l'infirmière venait à l'hôpital avec ses seringues et ses pansements.
L'amendement, qui vise des formations « notamment en direction des enseignants souhaitant devenir directeurs », nous ferait entrer dans une logique de liste, ce qui ne me semble pas opportun. Avis défavorable.
...n internet, un téléphone, une imprimante. Il s'agit d'une des rares professions où les travailleurs sont obligés de financer leur propre matériel. Or on sait que la fameuse continuité pédagogique organisée depuis mars n'a reposé que sur cela. On sait également que le ministre a pour projet de généraliser l'usage des outils numériques. Nous proposons donc qu'une prime d'équipement soit fournie aux enseignants pour leur permettre de s'équiper. Afin de respecter les règles de recevabilité financière, nous demandons simplement qu'un rapport présente les modalités de création d'une prime d'équipement pérenne pour les directeurs et les enseignants du premier et du second degrés. Nous saurions ainsi sous quelles conditions nos professeurs pourraient être dotés des outils de travail du XXIe siècle.
Il s'agit d'un amendement d'appel. Nous avons évoqué, lors de l'examen de l'article 2, les décharges qui seraient accordées en fonction des spécificités des écoles. Parmi ces spécificités figure le cas des écoles dont la taille atteint, voire dépasse, celle d'un petit collège. J'avais proposé que, pour ces dernières, la décharge de direction soit accompagnée d'une décharge pour un autre enseignant, qui serait en quelque sorte reconnu comme adjoint de direction, mais cette proposition a été rejetée au titre de l'article 40 de la Constitution. Je veux appeler l'attention sur ces écoles importantes, qui posent des difficultés de direction et de gestion. Je retire néanmoins l'amendement : il visait à obtenir un rapport et je sais combien notre rapporteure y est opposée.
Il faudra, hélas, attendre encore. Les enseignants sont les premiers à s'en plaindre, au même titre que ceux qui doivent tout à l'école de la République française.
Aujourd'hui, les enseignants bénéficient d'une décharge pour assurer la direction de l'école. Demain, grâce à cette loi, ce sont les directeurs qui seront chargés d'enseignement ou de missions de formation ou de coordination – toutes missions qu'ils remplissent déjà. En modifiant la première phrase de l'alinéa 7, nous supprimons le seuil de huit classes – c'est vous, monsieur Reiss, qui avez appelé mon attention sur ce poi...
N'évacuons pas trop rapidement le débat : j'ai demandé un rapport sur la possibilité d'une prime. Disposez-vous déjà des chiffres, ou affirmez-vous que les enseignants et directeurs continueront à financer leur propre outil de travail ? De deux choses l'une : soit vous savez combien il en coûterait d'équiper les professeurs, auquel cas un rapport n'est pas nécessaire, soit vous annoncez clairement que les enseignements continueront à financer eux-mêmes leur outil de travail, ce qui serait une nouveauté pour la République.