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C'est depuis 1982 que la France célèbre officiellement le 8 mars. Cette journée n'est pas une fête, mais un combat. Un combat que nous devons mener en toutes circonstances. Les campagnes récentes contre les violences faites aux femmes ont bien sûr permis d'alerter l'opinion publique sur la question des violences et des agressions physiques et sexuelles. Toutefois, les agressions physiques et sexuelles ne sont pas les seules violences faites aux femmes. La violence sociale est elle aussi dangereuse. Malgré la loi du 4 août 2014 sur l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, la France demeure au 129e rang sur 144 en matiè...
Monsieur le président, madame la ministre des solidarités et de la santé, madame la présidente de la commission des affaires sociales, chers collègues, notre pays compte sans doute autour de dix millions de personnes aidantes, dont 57 % de femmes. En silence, ces personnes aident un proche à affronter le quotidien lorsqu'il souffre de handicap, d'invalidité, de maladie, de perte d'autonomie. Ce travail est précieux pour la société, mais nous ne sommes pas ici pour nous extasier sur cette formidable générosité, cette formidable solidarité. Nous sommes là pour prendre des mesures à la hauteur de ce travail gratuit et informel qui représent...
...t au détriment de leur vie privée. Il nous faut donc aussi les accompagner dans cette situation. Mieux accompagner les aidants familiaux, c'est non seulement les aider à sortir de leur isolement face à leurs nombreuses obligations, mais aussi les conforter et les rassurer dans la prise en charge de l'aidé. Là encore, il y a beaucoup à faire. Enfin, en cette journée internationale des droits des femmes, je ne peux m'empêcher de rappeler ce chiffre : 58 % des aidants familiaux sont des femmes – des femmes qui prennent du temps sur leur vie privée pour s'occuper de leur proche. Je veux aujourd'hui leur rendre hommage. Dès lors que nous acceptons ces quelques constats, nous devons nous donner le temps d'élargir la réflexion amorcée par M. Dharréville. La reconnaissance sociale des aidants famili...
Monsieur le Premier ministre, le moment est historique : nous vivons une libération de la parole des femmes, mais surtout une libération de l'écoute, qui contribue à faire progresser la solidarité des hommes. Enfin les choses bougent ! Nous devons nous saisir de cet élan pour avancer en profondeur sur les questions d'égalité. Je voudrais appeler l'attention de la représentation nationale et du Gouvernement sur les femmes seniors. Être une femme senior, c'est une double discrimination : subir les inég...
Ces deux marqueurs ne sont pas seulement cumulatifs. Leur association amplifie les effets des inégalités : précarité, vulnérabilité, pauvreté, exclusion. Les écarts salariaux se creusent avec l'âge, et les femmes retraitées touchent une pension de 48 % inférieure à celle des hommes.
Tout cela est bien sûr le fait des inégalités professionnelles, qui aboutissent, à l'issue d'une carrière, à un manque à gagner pour les femmes de 500 000 euros en moyenne : un demi-million d'euros, c'est ce que les inégalités professionnelles coûtent en moyenne à une femme à l'échelle d'une vie ! Nous devons agir avec ambition et détermination pour qu'à l'avenir, l'âge ne soit plus une telle trappe à pauvreté pour les femmes. Il nous faut agir au présent car les femmes de cinquante ans et plus représentent la moitié de la population f...
Monsieur le Premier ministre, la journée du 8 mars permet de réfléchir aux conditions de vie et aux droits des femmes. Je vous propose quant à moi de réfléchir aux conditions de vie des femmes âgées et des professionnels qui les accompagnent. Certes, le vieillissement et la perte d'autonomie ne sont pas l'apanage des seules femmes mais il faut bien reconnaître que ce sont souvent elles qui sont en première ligne. Si les femmes sont très majoritaires chez les aidants et les professionnels, les trois quarts des ...
Monsieur le Premier ministre, le combat pour l'égalité entre les femmes et les hommes, nul sur ces bancs ne peut s'en arroger le monopole. C'est une cause universelle qui ennoblit notre mission car, pour y rallier nos concitoyens, nous devons extirper des siècles de préjugés enracinés au plus profond de nous-mêmes et à l'origine de tant de bêtises, d'injustices et de violences. Cette cause implique des actions concrètes, mais en même temps, pour frapper les esprits...
...ferte à l'homme que je suis devenu, qui, à 16 ans, découvrait, grâce à Simone Veil, ce que la politique peut montrer de plus beau, sans imaginer – comme vous tous, mes chers collègues – que nous pourrions un jour lui rendre hommage en ce même lieu. Monsieur le Premier ministre, nous connaissons l'engagement de votre gouvernement et celui de Mme la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment dans le cadre du tour de France de l'égalité, qui s'achève. Je peux aussi témoigner du rang très élevé qu'occupe ce sujet chez mes collègues de La République en marche, …
… femmes et hommes en nombre presque égal, dans leurs motivations à s'engager en politique.
… toutes les questions de notre groupe, aujourd'hui, concerneront donc les droits des femmes ainsi que les moyens pour les développer et les encourager. Auparavant, puisque le Président de la République a décidé de faire de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause du quinquennat, dites-nous comment vous comptez entraîner les Français dans ce juste combat.
Madame la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, « je verbaliserai le harcèlement de rue ». Tels sont les mots qu'Emmanuel Macron, candidat à la présidence de la République, prononçait il y a tout juste un an, à vos côtés, lors de la présentation de son programme pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Et pourtant, que de railleries à l'idée que l'on fasse de la sécurité des femmes dans la rue la priorité d'un programme p...
Ma question, à laquelle j'associe mes collègues de la délégation aux droits des femmes, s'adresse à M. le Premier ministre. Depuis quarante-cinq ans, la loi relative à l'égalité professionnelle n'est pas appliquée. Ce n'est pas acceptable. À travail équivalent, salaire équivalent. Or un écart de 9 % en moyenne subsiste entre le salaire des femmes et celui des hommes. L'écart est encore plus important pour les personnes peu ou non diplômées. C'est évidemment une situation injuste...
...que la grande cause du quinquennat voulue par le Président de la République ne se résume pas à des mots mais soit bel et bien suivie d'actes. Dans ce cadre, pouvez-vous nous indiquer quelles actions concrètes le Gouvernement souhaite mettre en oeuvre ? Nous voulons collectivement être la génération qui mettra un terme à ce scandale de l'inégalité salariale pour qu'enfin, oui, l'égalité entre les femmes et les hommes soit une réalité.
Madame la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, à la veille de la journée internationale des femmes et à l'occasion de la clôture du tour de France de l'égalité femmes-hommes, pendant lequel vous êtes venue rencontrer les jeunes marnais, à Châlons-en-Champagne dernièrement, la lutte contre les violences conjugales reste, malheureusement encore, un sujet majeur dans notre société. La question du parcours et de la prise en charg...
Madame la ministre du travail, l'Assemblée nationale se fait cette semaine le porte-étendard des droits des femmes. Demain, nous serons le 8 mars, date internationalement dédiée à ces mêmes droits. Le Président de la République a déclaré l'égalité entre les femmes et les hommes grande cause nationale de ce quinquennat. Cette égalité doit avant tout être professionnelle. Voilà quarante-cinq ans que l'égalité professionnelle est proclamée par la loi. Pourtant, la précarité professionnelle touche en grande maj...
Jamais, en effet, le matraquage fiscal sur les carburants n'aura été aussi brutal. En cette veille de la journée internationale des droits des femmes, j'ai une pensée toute particulière pour les mères célibataires de notre pays, qui ne vivent pas forcément en ville et doivent donc prendre leur voiture pour aller travailler ou emmener leurs enfants à l'école.
Ces femmes, ces mères célibataires, qui subissent déjà d'inadmissibles inégalités de salaires par rapport aux hommes, verront leur pouvoir d'achat baisser encore sous l'effet conjugué de la hausse du prix des carburants et de la baisse – voire de la suppression – du montant de la prestation d'accueil du jeune enfant.
Madame la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, j'associe à ma question mon collègue Cédric Villani. La société française a besoin d'égalité femmes-hommes. La politique a besoin de femmes. Nous pouvons nous réjouir que l'Assemblée nationale compte, sous cette législature, un taux record de 39 % de femmes et soit ainsi en marche vers la parité.
Cependant, l'égalité réelle n'est pas encore une réalité. Dans la communauté scientifique, les femmes sont sous-représentées : près de 80 % des professeurs et présidents d'université sont des hommes. La science a besoin de femmes. La parité s'améliore au lycée dans les filières scientifiques, mais les écoles d'ingénieur comptent seulement entre 20 et 30 % de femmes. Les mathématiques et la physique ont besoin de femmes. Nous constatons une sous-représentation des femmes dans ces domaines. Les...