Interventions sur "filière"

408 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

...idente de au sujet de la méthodologie qui sera retenue pour le suivi de l'impact sanitaire et économique du CETA, et compte tenu du caractère aléatoire des contrôles qui seront opérés sur les importations comme de l'absence de garantie que les normes européennes seront effectivement respectées, pouvez-vous nous apporter des précisions sur les modalités concrètes de suivi des importations dans les filières agricoles, où la sécurité sanitaire est un enjeu particulièrement sensible – je pense notamment à la filière bovine ? Envisagez-vous la mise en place de mesures de contrôle renforcées et d'un dispositif de compensation financière pour les pertes éventuellement subies ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Girardin :

...normes environnementales quand, à l'échelle européenne, il est déjà difficile de trouver un accord sur le glyphosate ? Est-il envisageable qu'un accord international puisse être trouvé sur la réduction des produits phytosanitaires ? Par ailleurs, pourriez-vous nous apporter des précisions sur les modalités de protection des indications géographiques ? En ce qui concerne plus particulièrement la filière sucre, la fin des quotas depuis le 1er novembre, a exacerbé la concurrence. Or, j'aimerais que vous nous éclairiez sur les risques que cette concurrence pèse encore plus lourd sur les producteurs, dans la mesure où le CETA pourrait permettre aux États-Unis d'exporter leur sucre vers l'Europe, via le Canada. Enfin, en ce qui concerne la filière des biocarburants, devons-nous avoir des inquiétudes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...it assez terrible. Notre seule arme reste la non-ratification et, si le Parlement français ne ratifie pas le traité, ses partisans seront face à un sacré problème. Sachant qu'aucun avenant au traité n'est possible et que nous ne pouvons faire que des contrôles ou des études d'impact, notre seul atout dans la négociation, c'est la menace d'une non-ratification. Le Canada n'a pour l'instant pas de filière bovine, et c'est pour cela qu'il importe de la viande, mais rien ne dit qu'il n'en mettra pas une en place. Selon quelles normes sanitaires ? Actuellement, les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont partout au Canada, de même que les antibiotiques, dont nous avons en France considérablement réduit l'usage au cours de ces cinq dernières années. Se pose également la question des hormones de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Berville :

...nt se garder de confondre corrélation et causalité. Ma question portera sur la dimension prospective du plan d'action gouvernemental et les futurs accords commerciaux dans lesquels va s'engager la France. Je pense en particulier à l'accord avec les pays du MERCOSUR, quatre fois plus important en proportions que celui qui lie l'Union européenne au Japon et qui aura notamment des incidences sur la filière bovine. Le Président de la République nous a assuré de son volontarisme en la matière : pourriez-vous nous faire un point d'étape sur la question ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...béats, mais ce type d'accord nous éloigne de la construction européenne. Chacun se réjouit de l'accord de Paris, mais l'on s'apprête à ratifier un traité dont nous n'avons aucune garantie qu'il respectera nos normes de sécurité sanitaire. Comment vont réagir les agriculteurs dont chacun connaît le malaise actuel, face à un traité qui risque de les déstabiliser encore davantage, a fortiori dans la filière viande ? Au cours de mes précédents mandats, j'avais défendu devant notre assemblée un texte sur les appellations géographiques à protéger, notamment le savon de Marseille. Certaines dispositions ne sont toujours pas entrées en vigueur, bloquées par le ministère de l'économie, car chaque indication géographique protégée doit faire l'objet de mesures spécifiques. Quelle cohérence a notre action ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

... question n'est pas de savoir si le Gouvernement tient des propos pas assez ou trop aimables, mais si ce qu'il propose est efficace. En tout cas, c'est à cela que nous nous attacherons. Ma question porte sur le cadrage national, car tout l'enjeu de cette réforme consiste à trouver un équilibre entre la nécessaire autonomie des universités pour construire des solutions adaptées à la diversité des filières et des étudiants, et le suivi attentif et nourri des pouvoirs publics pour garantir les mêmes chances de réussite à chacun.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégis Juanico :

...encadrement amélioré et des moyens financiers et budgétaires à la hauteur, s'agissant en particulier de l'accueil des 40 000 étudiants supplémentaires à prévoir chaque année pendant dix ans. Comme nous l'avons dit lors du débat budgétaire, l'enseignement supérieur a besoin d'un milliard de plus chaque année et non sur cinq ans. Enfin, si nous sommes favorables à la fin du tirage au sort pour les filières en tension, nous formulons en revanche de fortes inquiétudes et réserves sur le dispositif proposé à cet égard. Nous considérons en effet qu'il s'agit d'une sélection déguisée destinée à décourager les bacheliers des catégories les plus populaires notamment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Madame la ministre, je vous remercie pour vos propos. Vous avez rappelé le droit pour tout bachelier d'accéder à l'enseignement supérieur et de choisir sa filière : il nous revient d'allouer les moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs. La question des moyens se pose dès le lycée, qui en raison de la pression démographique, connaît de nombreuses difficultés. Alors que les efforts devraient porter sur l'orientation et l'encadrement, ce sont sept centres d'information et d'orientation (CIO) qui ont fermé par exemple en Seine-Saint-Denis du fait du ret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Freschi :

Je suis embarrassé à deux titres : j'ai un train à prendre, et vos réponses ont précédé mes questions. (Sourires.) Il m'en reste néanmoins une. Vous avez souligné que certaines filières étaient très demandées, a contrario, d'autres le sont peu. Quelles solutions comptez-vous apporter à ces filières en déshérence, en particulier les filières scientifiques ? Vous évoquiez le cas d'une personne titulaire d'une licence en mathématiques, il faut la garder, nous en avons besoin ! Nous avons une longue tradition de formation de haut niveau dans les sciences, nous avons des prix Nobel ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

Madame la ministre, merci pour ce plan juste, équilibré et ambitieux qui redonne confiance et espoir. Le nouveau système d'admission post-bac devrait mettre fin au tirage au sort, tout en garantissant l'accès des étudiants aux filières souhaitées. Afin de réduire les 60 % de taux d'échec en licence, vous avez indiqué que les universités pourraient exiger des mises à niveau pour les étudiants qui ne rempliraient pas les conditions nécessaires pour intégrer une formation donnée. Le plan Étudiants comporte aussi la création de places ciblées dans les filières en tension, avec un accompagnement financier important. Quelles conséq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Je me réjouis de ce plan Étudiants et de l'audace dont il fait montre. Notre pays est champion en termes de filières courtes. Selon le rapport de l'OCDE intitulé « Regards sur l'éducation », 40 % des 25-34 ans diplômés du supérieur ont suivi des formations de deux ans après le bac, contre 17 % en moyenne dans les pays de l'OCDE. Ce rapport témoigne d'un réel engouement pour les filières professionnalisantes car elles permettent une insertion professionnelle rapide. Pour autant, cet attrait entraîne un phénomè...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

... n'y aurait pas 60 % d'échec. Grâce au plan Étudiants, madame la ministre, vous vous attaquez enfin à la racine du problème de notre enseignement supérieur, de son accès et de sa vocation à former des chercheurs d'excellence, mais également à sa mission d'accompagnement des étudiants dans l'insertion professionnelle. L'un des chapitres de la grande concertation que vous avez menée portait sur les filières en tension comme les études STAPS et les études de santé. Vous avez déjà répondu sur l'augmentation des capacités d'accueil des PACES. Je souhaiterais également vous interroger sur la possibilité de joindre au dossier d'inscription dans cette filière un certificat électronique de passation d'un cours en ligne ouvert à tous (MOOC) sur les métiers de la santé. S'agissant de la filière STAPS, vous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Vous souhaitez, madame la ministre, qu'une évaluation plus juste et plus large des filières sous tension soit conduite afin d'éviter l'effet de concentration sur quatre d'entre elles. Quelle sera la méthode d'évaluation en amont de ces filières et, du même coup, dans quelle mesure les places seront-elles anticipées ? D'autre part, lors de la réforme relative à l'autonomie des universités, il avait été prévu qu'une évaluation du taux d'insertion dans l'emploi serait réalisée à la sorti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHervé Pellois, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...de 1,6 % par rapport à 2017. Dans un contexte de réduction des dépenses publiques, cette augmentation est particulièrement bienvenue pour une profession agricole en proie au doute. Les agriculteurs subissent aujourd'hui une crise structurelle, mais aussi conjoncturelle, inquiétante. La baisse de compétitivité des exploitations agricoles, la course aux bas prix, le manque de coordination dans les filières, la complexité des interventions publiques, le manque de convergence des normes entre les pays membres de l'Union européenne, ne font qu'aggraver ces doutes, dans une période où la politique agricole commune doit être renégociée sans la présence de la Grande-Bretagne. Stimulée par des évolutions technologiques rapides, la montée en puissance des attentes sociétales et des problématiques environ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou, rapporteure spéciale de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ailler à l'élaboration du rapport spécial « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », vous a présenté les grandes lignes de notre rapport ainsi que nos principales observations. Monsieur le ministre, vous avez déjà répondu à nombre de questions devant la commission élargie qui s'est tenue la semaine dernière. Aussi concentrerai-je mon propos sur la forêt et la sylviculture, tant la filière bois représente l'avenir pour bon nombre de nos territoires ruraux et pour la France, puisque ses ressources ne demandent qu'à être exploitées plus intensément. De surcroît, cette filière s'inscrit pleinement dans une politique de développement durable, dont elle sera un maillon essentiel. Le volet « Forêt » du projet de budget pour 2018 présente plusieurs éléments assurant sa stabilité, comme e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

...les crédits alloués à la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » augmentent de 1,28 %, les crédits de paiement s'élevant à 3,43 milliards d'euros. J'ai choisi d'axer mon rapport pour avis sur la situation financière des exploitations agricoles françaises afin de présenter un panorama des leviers sur lesquels agir. Les situations de trésorerie sont très hétérogènes d'une filière à l'autre, mais aussi au sein d'une même filière. Il est frappant de constater, à la lumière des nombreuses auditions que j'ai menées, que ce ne sont pas tant la taille ou la structure des exploitations, ou encore la technicité des agriculteurs qui sont les principaux facteurs d'amélioration de la situation financière des exploitations. C'est bien davantage la capacité de gestionnaire de l'entrep...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Daniel :

...is ? Je n'en citerai que quelques-uns, qui sont d'ailleurs les mêmes depuis quarante ans. Le premier concerne la souveraineté alimentaire et le choix de notre modèle agricole. Quels outils d'accompagnement devons-nous mettre en place afin de répondre aux attentes de la société et des consommateurs sur les plans économique, alimentaire et écologique ? Quelle place donner aux agriculteurs dans les filières ? Cette question a pour corollaire la répartition de la valeur ajoutée. Comment accompagner les mutations de notre modèle agricole afin d'améliorer la vie des agriculteurs, de préserver notre système de sécurité sociale agricole et d'assurer un revenu décent aux acteurs du monde agricole ? Enfin, pour garantir un revenu, il faut d'abord que les prix soient fixés à partir des coûts de production....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...r compte de l'environnement, d'être compétitifs, d'axer leur travail sur la qualité. Ils le font chaque jour. Mais comment continuer à relever le challenge sans des prix qui rémunèrent le travail et l'investissement ? Entre le marteau de la grande distribution et l'enclume de la transformation, ils sont écrasés et broyés. Leur redonner de l'oxygène en rééquilibrant les rapports de force dans les filières est donc une priorité. Tels sont les objectifs des états généraux et nous ne pouvons qu'y souscrire. Ces états généraux ont fait naître de grandes espérances. Il ne faut surtout pas décevoir les agriculteurs. Pour revenir au budget pour 2018, on peut saluer sa hausse globale de 1,2 % en crédits de paiement par rapport à 2017. C'est un point positif qui prend aussi en compte le rattrapage des pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

... le secteur est primordial en termes non seulement de biodiversité, de production d'énergie renouvelable et de matériaux écologiques, mais aussi d'emplois non délocalisables. Vous vous êtes engagé à proposer la reconduction des mesures fiscales – notamment du DEFI forêt – destinées à favoriser l'investissement et la gestion durable des forêts. C'est un signe très positif envoyé à l'ensemble de la filière. DEFI est un dispositif particulièrement opérationnel et simple pour accompagner l'investissement forestier. Nous proposerons d'ailleurs des amendements pour soutenir la filière en le rendant plus efficace et en augmentant le plafond de la taxe affectée à l'Agence de services et de paiement pour alimenter le Fonds stratégique de la forêt et du bois. Concernant le programme 215 relatif au budget...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

... de vie et du « manger bien et manger sain », les agriculteurs, acteurs de l'indépendance alimentaire de notre pays, jouent également un rôle déterminant dans l'aménagement, l'entretien de nos territoires et la préservation de notre environnement. Le budget que nous étudions aujourd'hui doit prendre en compte l'ensemble de ces spécificités et permettre à la France de conserver et de valoriser une filière d'excellence qui lie, grâce au travail de ses paysans, tradition et innovation. La première phase d'examen de cette mission en commission élargie a été, je dois le reconnaître, fort éclairante, monsieur le ministre, notamment grâce aux réponses que vous avez bien voulu apporter à nos interrogations ; je veux vous en remercier. Je salue en particulier l'intérêt que vous avez affirmé pour les spéc...