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...fin un ministère qui remette en cause notre sacro-sainte sélection universitaire par l'échec ? Les professionnels que nous sommes, à qui l'on demande depuis des années d'améliorer les résultats en termes de réussite en première année d'université, savent que cela n'est possible que s'ils ont un droit de regard et de conseil pour décourager certains étudiants dont la probabilité de succès dans nos filières avoisine zéro. Au-delà, beaucoup trop d'étudiants s'orientent de façon passive sans même se questionner sur l'existence de réels débouchés. Ne faudrait-il pas mettre en place, en particulier lors de la transition licence-master, une vraie communication pour inciter ces derniers à réaliser très tôt, lors de leur troisième année, une sorte d'étude de marché incluant entre autres des rencontres av...
... enfin de revenir sur une deuxième question que vous avez utilement abordée tout à l'heure : celle de l'échec en premier cycle, qui doit devenir un chantier prioritaire après que la question du décrochage scolaire l'a été sous la précédente législature. Je me réjouis naturellement de l'abandon du tirage au sort pour 2018. Notre collègue Pascal Deguilhem et moi-même l'avions déjà préconisé dans la filière des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), nous étonnant notamment que certains étudiants n'y sachent pas nager. Vous posez la question des prérequis, mais la véritable question à poser n'est-elle pas celle de l'orientation anticipée en lycée et de son amélioration, en particulier dans le cadre des passerelles bac-3 et bac+3 qui ont fait leurs preuves, et qui permett...
Je voudrais revenir sur l'échec en licence et la poursuite d'études supérieures des titulaires d'un baccalauréat professionnel. Vous l'avez évoqué dans un article récent, leur taux de réussite à l'université est de 1,6 %. Ce constat pose, disiez-vous, la question des prérequis. Mais ne pose-t-elle pas également celle de l'admission dans les filières courtes, notamment dans les sections de technicien supérieur ? La loi du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République prévoyait, me semble-t-il, de réserver 20 % des places dans ces filières aux bacheliers professionnels. Pourriez-vous exposer vos pistes de réflexion sur les prérequis ? Quel est par ailleurs votre sentiment sur l'opportunité d...
...e en compte non plus du taux de réussite au baccalauréat mais du taux de réorientation en fin de première année d'études supérieures et donc lancer un suivi de cohorte inter-degrés, comme cela existe déjà entre le collège et le lycée ? Emmanuel Macron veut également renforcer les voies de l'alternance. N'y a-t-il pas là une piste intéressante pour les jeunes, en particulier pour ceux issus de la filière professionnelle ? En ce sens, le campus des métiers et des qualifications pourrait être une bonne piste.
Que comptez-vous faire, madame la ministre, des filières universitaires sans débouchés, comme la sociologie ? Comment aider à la réorientation de ces jeunes diplômés qui ont souvent suivi de longues études dans des disciplines aux débouchés quasiment nuls ? Cette question est importante quand on sait le coût des études et combien le chômage des jeunes est considérable, celui des jeunes diplômés étant de plus en plus d'actualité.
L'exemple que vous citiez sur la police scientifique me fait penser à l'afflux de jeunes gens dans les filières de la cuisine ou de la pâtisserie, précisément à la suite d'émissions de télévision. La prochaine fois que nous auditionnerons Mme Ernotte, nous lui demanderons éventuellement de quelle manière elle pourrait envisager d'aider les enseignants dans l'orientation des élèves. Pour redevenir sérieux, au-delà du vrai rôle joué par les médias, il convient sans doute de former les enseignants à mieux or...
...venir – j'élargirai simplement le propos : c'est l'ensemble de notre jeunesse qui est un investissement pour l'avenir – et je salue la volonté du Gouvernement de faire de la réussite des étudiants une priorité de ce quinquennat. Je connais votre ambition particulière pour la voie professionnelle, dont vous avez parlé. Il est effectivement indispensable de redonner ses lettres de noblesse à cette filière. Dans votre feuille de route, vous proposez la création de diplômes de qualification à bac+1, et vous avez précisé tout à l'heure que cette idée émanait du monde socio-économique, mais pouvez-vous en préciser la finalité ? S'agit-il simplement de valoriser la sortie du système éducatif et de favoriser l'embauche des étudiants qui le quittent ? Ou bien s'agit-il d'offrir aux bacheliers professionn...
Je vous remercie, madame la ministre, pour vos propos sur la désaffection des filières scientifiques. Y remédier est une lutte au quotidien en même temps qu'un combat de longue haleine. C'est aussi l'une des priorités de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. Quelles seraient les modalités d'une action complémentaire pour développer le plus possible, aux différents niveaux scolaires, la culture scientifique ?