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En ce qui concerne l'état de la ressource en eau en Guadeloupe, combien de captages ont dû être abandonnés du fait de la pollution par la chlordécone ?
Il nous a été indiqué à l'instant par le directeur de l'office de l'eau que 50 % des eaux de baignade en Guadeloupe présentaient une qualité à améliorer. En êtes-vous conscient en tant que maire, et quelles en sont les conséquences au quotidien ?
Vous avez indiqué être arrivé aux affaires en 2014. Ce moment a coïncidé avec le départ de la Générale des eaux en tant que fermier en Guadeloupe. J'ai l'impression que vous faites un amalgame entre l'arrivée de M. Bernier et ses équipes aux responsabilités, et les dysfonctionnements liés aux tours d'eau. Comment expliquez-vous qu'à partir de 2014, les tours d'eau se soient intensifiés, et que la population guadeloupéenne ait eu l'impression que le système d'eau dysfonctionnait plus qu'avant ?
Madame la présidente, qui est responsable du fait que 60 % de l'eau produite en Guadeloupe parte dans les fuites des réseaux ?
Vous affirmez donc qu'en réalité, les carences de l'entretien du réseau d'eau en Guadeloupe étaient masquées par le fait que la Générale des eaux gérait le système de manière globale en Guadeloupe, et qu'à partir du moment où les EPCI en ont chacune eu la responsabilité, les difficultés sont apparues. Néanmoins, qu'est-ce qui empêchait chaque entité de gérer sa partie et d'assurer les tâches qu'effectuait la Générale des eaux globalement en Guadeloupe ?
Quelle est la qualité de l'eau potable en Guadeloupe, globalement et dans votre périmètre ? Pour quels contrôles ? Quelles sont les zones qui présentent actuellement des difficultés spécifiques de qualité et pourquoi ?
Vous nous expliquez qu'une fois que les EPCI sont devenues compétentes chacune de leur côté pour la gestion de l'eau, il s'en est suivi une gestion parcellaire, qui a conduit à une concurrence dans la ressource en eau plutôt qu'à une mutualisation intelligente des moyens. Cela n'a donc pas permis de diminuer les tours d'eau en Guadeloupe. Est-ce bien cela ?
Monsieur Hernandez, il vous est reproché d'avoir fait grand train de vie et réalisé des dépenses somptuaires, pour lesquelles vous avez d'ailleurs été condamné. Ne vous sentez-vous pas aussi responsable de la faillite de la gestion de l'eau en Guadeloupe ?
Qui est responsable du fait que 60 % de l'eau produite en Guadeloupe parte dans les fuites d'eau ?
Pourquoi Veolia a-t-il décidé d'abandonner son rôle et choisi de se retirer totalement de la Guadeloupe ?
L'interruption du service d'eau est-il la conséquence d'un cas de force majeure en Guadeloupe ? Qui est responsable de la fourniture d'une solution de secours sous la forme de distribution de bouteilles d'eau en cas de défaillance du réseau ?
Parlons à présent du départ de Veolia en tant qu'acteur de l'eau en Guadeloupe. Quelles étaient les prestations confiées à la Générale des eaux dans votre périmètre ?
Que pensez-vous, concernant la précédente gouvernance de M. Hernandez, du souhait de remise en cause de la délégation de service public ? Était-ce une bonne idée, dans l'intérêt de l'eau en Guadeloupe ?
N'est-il donc pas nécessaire d'être une filiale de grande multinationale pour bien prendre en charge l'eau en Guadeloupe ?
Pourquoi Veolia a-t-il abandonné ce rôle et choisi de se retirer totalement de la Guadeloupe ?
Selon vous, ces conditions garantissent-elles l'intérêt général en Guadeloupe ?
Vous avez indiqué qu'à partir du moment où vous avez remis en cause le contrat de Veolia, ces derniers ont mis de la mauvaise volonté dans la gestion de l'eau en Guadeloupe, ce qui a eu des conséquences sur cette gestion ainsi que sur vous, personnellement.
Il nous a souvent été dit au cours des auditions que la diminution, voire l'absence d'ingénierie de l'État, donnait à ce dernier une responsabilité sur la situation désastreuse de l'eau en Guadeloupe. Partagez-vous cette vision ? À votre avis, quelle ingénierie devrait être mise en place pour aider les collectivités ?
Monsieur Cordoval, vous avez indiqué qu'à votre connaissance, deux problèmes de facturation avaient eu lieu pour Veolia, en Guadeloupe et en Alsace-Lorraine. Savez-vous si, en Alsace-Lorraine, ce problème de facturation a lui aussi duré trois années ?
Monsieur Laban, nous avons des chiffres à notre disposition, et je souhaiterais que vous me les confirmiez. Sur la cinquantaine de prélèvements effectués en Guadeloupe, 35 ne respectent pas la loi sur l'eau ni le code de l'environnement. Confirmez-vous ce chiffre et pouvez-vous développer ce point ?