Interventions sur "guerre"

197 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur, rapporteur pour avis de la commission de la défense nationale et des forces armées :

...utre part, à nos alliés. Autant par choix politique que par souci d'économies, la LPM mise beaucoup sur les coopérations européennes pour la modernisation de nos capacités. Il en va ainsi, par exemple, du remplacement du Leclerc par le Main Ground Combat System, le char du futur, ou du Rafale par le système de systèmes SCAF, ou système de combat aérien du futur, le SCAF. De même, nos capacités de guerre doivent être renouvelées en coopération avec les Britanniques. Néanmoins, la coopération, cela ressemble au mariage, selon un aphorisme bien connu d'Oscar Wilde : « c'est résoudre à deux des problèmes qu'on n'aurait pas eus tout seul ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

... il faudra aussi, madame la ministre, qu'une grossesse ne soit plus culpabilisante, en ce sens que l'absence ponctuelle et légitime d'une future mère, non remplacée à son poste, est parfois de nature à pénaliser l'organisation d'une équipe. Il nous faudra également agir et soutenir les femmes motivées pour exercer les plus hautes responsabilités et nous intéresser au cas particulier de l'École de guerre, où le taux de féminisation reste bas. Nous soulignons que le ministère des armées a défini un objectif ambitieux consistant à doubler, au terme de l'exécution de la LPM, la part des femmes parmi les officiers généraux. Plus largement, dans la perspective du travail qui nous attend, engageons-nous à étudier les dix-huit recommandations du récent rapport d'information sur les femmes et les forces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Ce sont autant de signaux importants en direction de nos armées pour restaurer la confiance. Madame la secrétaire d'État, les crédits de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » sont en baisse, mais cela se comprend compte tenu de la démographie malheureusement déclinante des combattants de la Seconde Guerre mondiale et des guerres de décolonisation, notamment la guerre d'Indochine. Cependant nous notons avec satisfaction l'élargissement du bénéfice de la fameuse carte du combattant aux soldats ayant combattu en Algérie entre juillet 1962 et juillet 1964, ainsi que le plan d'action en faveur des harkis et de leurs familles et la volonté de maintenir un réseau opérationnel fort de l'ONAC, ce qui est i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...xorbitant sur la sécurité planétaire et que le droit international doit donc être étoffé sur ce point. Cependant, au lieu de porter une voix singulière, le Gouvernement prend prétexte du développement des capacités spatiales de la Chine et de la Russie pour affirmer qu'il faut faire de même. Étrangement, il met ses pas dans ceux du gouvernement états-unien, qui a décidé de franchir un cap dans la guerre spatiale. J'observe aussi que, dans ses dernières interventions, la ministre a beaucoup insisté sur la nécessité d'associer le secteur privé au financement de la défense et de l'innovation. Je ne peux que protester contre cette fausse bonne idée qui consiste à satisfaire l'intérêt privé en s'imaginant servir l'intérêt général ; j'y vois, à moyen terme, un asservissement à des opérateurs que la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuéla Kéclard-Mondésir :

...enne. Cette situation devrait nous amener à reconsidérer l'enjeu de la défense européenne. Mon groupe s'interroge également sur le financement du surcoût des opérations extérieures. La solidarité interministérielle devrait jouer, contrairement à ce qu'a déclaré le Président de la République. Enfin, la décision du Président de la République de ne pas commémorer la victoire militaire de la Grande Guerre nous émeut, particulièrement aux Antilles. Je rappelle que les anciens esclaves émancipés en 1848 étaient exemptés de service militaire et n'ont obtenu la citoyenneté pleine et entière qu'en conquérant le droit de payer l'impôt du sang, c'est-à-dire en obtenant, en 1914, le droit d'aller combattre dans les tranchées de Verdun, de la Marne ou des Dardanelles. Compte tenu de tous ces éléments, le ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...m de mes collègues du groupe Libertés et territoires, de rendre hommage à nos armées, à celles et ceux qui servent notre pays en toute connaissance de cause. Nous devons en permanence exprimer notre gratitude à nos militaires et leur dire combien, en toutes circonstances, nous sommes à leurs côtés, dans un contexte de montée des nationalismes nous faisant penser aux heures sombres de l'entre-deux-guerres. La mission « Défense » enregistre une nouvelle hausse de crédits, de 5 % par rapport à l'année dernière, ce qui les porte 1,7 milliard d'euros. C'est bien, madame la ministre, surtout dans le contexte des difficultés budgétaires de notre pays. Mais ne nous leurrons pas : la pente sera longue à remonter. Cette progression est d'autant plus nécessaire qu'elle intervient après une vingtaine d'an...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Gouttefarde :

 « Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd'hui, les rives de l'Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. [... ] Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c'est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s'écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l'odeur est pestilentielle. Tout manque : l'eau, les latrines, la soupe. Nous sommes m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Damaisin :

... mars 1962 est un épisode relativement peu connu du grand public. De cette date à juillet 1964, des militaires continuèrent d'assurer des opérations de sécurité. Pourtant, rien n'a été fait pour eux depuis cinquante-quatre ans. C'était une question d'équité : les militaires français présents en Algérie entre le 3 juillet 1962 et le 1er juillet 1964, après les accords d'Évian qui ont mis fin à la guerre, bénéficieront désormais de la carte du combattant. Lors de la campagne présidentielle de 2017, Emmanuel Macron s'était engagé à la leur attribuer. Le Gouvernement – à votre initiative, madame Darrieussecq – vient de le proposer. Près de 35 000 personnes, dont une majorité d'anciens appelés, seraient potentiellement concernées par cette mesure. Outre le port de la croix du combattant, la carte d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

... des États-Unis, notre amendement propose de nous émanciper de ces derniers et à privilégier notre indépendance en réaffectant à d'autres missions prioritaires le budget destiné à l'OTAN. Tout le monde devrait savoir que l'OTAN est une alliance désormais sans objet, puisqu'elle avait été créée en réaction au pacte de Varsovie. L'URSS n'existant plus, l'OTAN aurait dû être dissoute à la fin de la guerre froide. Il n'est pas raisonnable d'investir aujourd'hui dans cette alliance obsolète qui crée plus de tensions qu'elle ne résout de problèmes. Cet amendement est également un amendement d'appel. La France représente le deuxième territoire maritime au monde, mais les moyens nécessaires pour le protéger contre les pillages ou les attaques écologiques ne sont pas à la hauteur. Patrick Boissier n'a-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNatalia Pouzyreff :

...représente le fondement de la sécurité collective des Européens. En ce moment même, des troupes de l'OTAN s'entraînent en Norvège. Nous voulons assurément que la France pèse de tout son poids au sein de l'OTAN ; mais comment atteindre cet objectif sans en faire partie ? La France tient à sa présence au sein de l'Alliance. C'est vrai, le contexte a changé depuis sa création à l'issue de la seconde guerre mondiale : les relations entre l'Est et l'Ouest ont évolué ; mais le niveau des menaces reste élevé, et les sources d'instabilité sont nombreuses. L'engagement de nos forces au sein des coalitions ne faiblit pas, et nos alliances objectives doivent nous porter résolument au côté des pays qui partagent nos valeurs démocratiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Trisse :

Le programme « Liens entre la nation et son armée », qui représente 33,8 millions d'euros dans le projet de loi de finances pour 2019, permet de financer à la fois la journée défense et citoyenneté, le service militaire volontaire, la politique de mémoire ainsi que l'entretien des sépultures de guerre et des lieux de mémoire. Ce programme comporte des dispositifs essentiels pour maintenir le lien qui unit la nation et son armée. La journée défense et citoyenneté permet ainsi de sensibiliser les jeunes aux droits et aux devoirs des citoyens, de détecter les jeunes en situation d'échec scolaire et d'assurer, avec le concours des mairies, le recensement des jeunes citoyens. Quant au service mil...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...striels du secteur ! J'ajoute que, si les armes ne sont pas des baguettes de pain, alors il n'y a pas de raison de laisser leur commerce aux mains d'intérêts privés : la nationalisation devrait s'imposer. Le cas des ventes d'armes à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis est exemplaire. Ces ventes doivent cesser immédiatement. Les armes françaises aident ces pays à commettre des crimes de guerre au Yémen – des crimes certains, l'ONU en atteste. Dès lors, ces ventes sont illégales puisqu'elles contreviennent aux articles 6 et 7 du traité sur le commerce des armes. Quand bien même ce ne serait pas le cas, la fin des livraisons est l'un des moyens dont la France dispose désormais pour contraindre à l'instauration d'un cessez-le-feu qui est une urgence absolue – vous l'avez enfin reconnu, m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Gouttefarde :

Je ne reviendrai pas sur les propos de la ministre ni sur les procédures très précises de la Commission interministérielle pour l'étude des exportations de matériels de guerre – CIEEMG. M. Lachaud a évoqué des rapports de l'ONU qui font état de crimes de guerre. En tant que président du groupe d'amitié France-Yémen, j'ai lu tous ces rapports et je tiens à faire le lien avec ce qu'a dit la ministre. Les Nations unies ont en effet mené des enquêtes et se sont arrêtées sur une dizaine de crimes de guerre, dont certains ont été commis par la coalition, mais d'autres aussi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Gouttefarde :

Bien évidemment, pour aucun de ces crimes de guerre il n'est fait état d'armes françaises. Cela confirme le professionnalisme de la commission interministérielle dans ce dossier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

Nous pouvons tous être très gênés par ce débat. Nous sommes évidemment sensibles au respect des droits de l'homme et aux crimes de guerre, avérés ou éventuels. En même temps, nous devons nous poser une question fondamentale : s'il s'agit de disposer de systèmes d'armes français autonomes, notre armée n'a pas une taille suffisante pour être la seule cliente de cette industrie ; il lui faut donc exporter. Il faut donc savoir ce que nous voulons : si nous exportons, c'est certes pour préserver des emplois dans notre pays, mais aussi p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...t car cela ne faisait pas partie de son mandat. Il n'y a donc rien sur les armes dans les travaux de l'ONU. Nous ne demandons que le respect de la parole de la France, qui a signé le traité sur le commerce des armes. Chers collègues du groupe Les Républicains, l'article 7 de ce traité est très clair : dès qu'il y a suspicion que les armes que l'on vend pourraient servir à commettre des crimes de guerre, nous ne devons pas les vendre. Il y va du respect de la parole de la France ; vous devriez y être particulièrement attentifs. Enfin, on nous parle sans cesse de l'Europe de la défense et de la nécessité de travailler avec nos partenaires européens. Or le Parlement européen a voté un embargo sur la vente d'armes à l'Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Pourquoi ne respectons-nous pas ses ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Il est utile de rappeler les faits. Premièrement, la France arme un pays qui est tout sauf démocratique – je pense, chers collègues, que ce point fait consensus entre nous : regardons ce qui s'est produit voilà peu en Turquie. Deuxièmement, nous armons un pays qui massacre consciencieusement un pays voisin : le Yémen. Qu'il s'agisse de crimes de guerre ou non, personne ne peut être satisfait de ce qui se passe au Yémen. Troisièmement, on nous dit de ne pas nous inquiéter, que l'on trace l'armement. Chapeau ! Les Françaises et les Français ont besoin de savoir comment on le fait, car nous avons beaucoup de mal à y croire. Un débat sur notre politique d'armement et d'exportation d'armements est un débat sain du point de vue démocratique ; dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Bridey, président :

Madame la ministre, je suis saisi de vingt-sept questions ! Juste avant de passer la parole à notre rapporteur pour avis sur les crédits de la mission « Anciens combattants », je vous annonce la création prochaine d'une mission d'information sur les blessés de guerre qui sera confiée à Mmes Anissa Khedher et Laurence Trastour-Isnart. Tous les groupes seront représentés en son sein et elle commencera ses travaux à partir du mois de septembre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Michel-Kleisbauer, rapporteur pour avis :

...secrétaire d'État, je vous remercie pour ce travail que vous conduisez avec les associations pour le droit à la reconnaissance et à la réparation. J'entends moi-même ces associations dans le cadre de mon avis budgétaire et je confirme que l'action du Gouvernement est très appréciée, notamment avec le G12. Je voudrais signaler à mes deux estimées collègues qui se saisissent du sujet des blessés de guerre que mon dernier avis mettait l'accent sur le syndrome de stress post-traumatique, une blessure invisible et dont les victimes sont souvent sorties de nos écrans radars. Il nous appartient d'aller à leur rencontre. Mais les questions que je voudrais vous poser, Madame la secrétaire d'État, sont tournées vers l'avenir. Avec la disparition progressive des témoins directs, comment comptez-vous releve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye :

Au mois d'octobre, je vous avais interrogée sur la dimension européenne des cérémonies commémoratives du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale. Vous nous avez indiqué que ces cérémonies auraient lieu en France comme dans d'autres pays d'Europe, et pourraient avoir une dimension européenne. Quelques mois avant la fin de ces commémorations, pouvez-vous nous apporter des précisions sur ce qui est ou ce qui sera prévu ?