Interventions sur "guerre"

197 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

Par ailleurs, je veux rappeler qu'en Syrie, la guerre a déjà fait près de 400 000 morts et 12 millions de déplacés, dans une zone transformée en une vaste « salle de torture », comme le dénonce la commission d'enquête de l'ONU en Syrie. Car nous ne pouvons feindre de l'ignorer : les règles du droit international ont été bafouées dans ce pays. Une nouvelle fois, des armes chimiques ont été utilisées. Ne rien faire aurait été un aveu d'impuissance, u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFranck Riester :

Une fois cette victoire acquise, notre pays devra assumer son rôle, au sein de l'Europe, pour oeuvrer à la fin de la guerre civile. Cet exercice imposera un dialogue franc avec toutes les puissances qui se retrouvent directement ou indirectement engagées dans le conflit syrien : la Russie, la Turquie, l'Iran et les États-Unis notamment. Nous devons toutefois être conscients qu'il n'y aura pas de solution durable si celle-ci menace à terme la sécurité des voisins de la Syrie : j'insiste tout particulièrement sur ce poi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... devrez encore frapper. Là, j'ai dit qu'il s'agissait du pire nid de frelons. Monsieur le Premier ministre, vous m'avez dit, comme chacun a pu le vérifier ensuite, que toutes les dispositions avaient été prises pour éviter cette escalade, c'est-à-dire que nous avons respecté les codes de déconfliction sur la zone. Qu'est-ce que la déconfliction ? Cela consiste à éviter les effets de surprise. La guerre étant faite de surprises, cela signifie que, pour l'essentiel, on dit ce que l'on va faire, et par où l'on va passer. Cela explique que les Russes aient regardé tout cela fort tranquillement, sans tirer une seule munition : ils savaient – et vous avez bien fait de les prévenir – qu'ils ne seraient visés à aucun moment. Voilà beaucoup de choses qui laissent rêveur. Quels résultats ont bien pu êtr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Qu'est-ce qu'une déclaration de guerre qui n'en est pas une, quand on attaque un pays à plus de 3 000 kilomètres de distance ? Devons-nous considérer que bombarder trois usines, ce n'est pas une déclaration de guerre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Une déclaration de guerre nous eût imposé un débat du Parlement. Et voici le premier coup que je vois à ce qui s'est produit : si le Président de la République française a dit, dès le mois de mai, qu'il y avait une ligne rouge à ne pas franchir, qu'est-ce qui, depuis le mois de mai, a empêché que l'on en discute ici, et que l'on établisse un protocole pour châtier ceux qui viendraient à utiliser les armes chimiques ? Rien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... français. Nous ne doutons pas que Bachar el-Assad soit capable du pire, mais il fallait attendre l'ouverture et les conclusions de l'enquête internationale destinée à établir les faits et les preuves, à identifier les responsables, pour donner toute sa légitimité à une quelconque riposte. Or, sans attendre des preuves irréfutables, ces trois pays ont pris la responsabilité de mener des actes de guerre illégaux, sans mandat de l'ONU, dans une seule volonté de représailles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...lle condamnée à s'aligner sur la volonté et la stratégie américaines définies par l'administration Trump et son armée de super-faucons, une administration fébrile qui ne contrôle ni ne domine plus l'ordre international, face à Moscou, Téhéran et Pékin ? En répondant à l'injonction de riposte de Trump contre l'attaque chimique attribuée au régime syrien, la France a fait, à nouveau, le choix de la guerre préventive, un choix qui n'ouvre nulle perspective stratégique et politique pour sortir le pays du chaos dans lequel il est plongé. La lutte contre Daech ne doit en aucun cas être détournée. J'apprécie, monsieur le Premier ministre, que vous ayez évoqué ce point dans votre discours, car vous ne l'avez pas tellement abordé lors de la réunion de dimanche matin. Rappelons-le, notre ennemi, c'est Da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...ale sur la lutte contre Daech ; sinon, elle n'a rien à faire dans la région. Il n'est pas trop tard pour que la France assume sa responsabilité et son sens de l'audace sur la scène internationale, et qu'elle renoue avec sa tradition et sa culture d'opposition à toute forme de domination. Cette singularité, nous en avons été si fiers, lorsque, courageusement, en 2003, la France s'est opposée à la guerre en Irak, dénonçant la propagande mensongère des Américains pour tenter de justifier leur entreprise destructrice de l'Irak. La France avait alors refusé de céder à la diplomatie de l'émotion et des intérêts commerciaux, préférant la diplomatie de la raison. Cependant, depuis quelques années, elle est coutumière du fait : elle est en guerre en Afrique et au Moyen-Orient, comme cela vient d'être ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Qui est l'ennemi ? La question a été posée tout à l'heure. La ministre des armées nous a expliqué, dans cet hémicycle, que nos ennemis étaient ceux qui n'étaient pas nos alliés. Ces conceptions viriles et brutales des relations internationales ne provoquent que divisions et stigmatisations au sein de la communauté internationale. Qui peut encore dire aujourd'hui que les guerres irakienne et libyenne provoquées par le soi-disant monde libre ont offert la démocratie et la liberté à ces peuples ? Ainsi, riposter aux crimes du régime syrien par la seule voie militaire, sans stratégie politique de long terme visant le retour de la paix, sans initiative diplomatique digne de ce nom, relève plus de la posture et de la communication que de l'engagement politique et de l'actio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard :

… ces mêmes réseaux sociaux qui suscitaient pourtant auparavant la plus grande méfiance du gouvernement français. Je me méfie doublement de ceux qui se présentent en chefs de guerre en doutant de leurs certitudes. Donner pour preuve les témoignages et prises de vue de la nébuleuse terroriste – Office syrien des droits de l'homme et Casques blancs, entre autres – tient de l'escroquerie. Il faut donc se demander pourquoi notre armée a participé à l'agression de la Syrie souveraine dans ces conditions. L'action engagée par le Président de la République s'inscrit dans la conti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard :

... de Palmyre par les islamistes enlevait aux observateurs occasionnels des événements tout doute quant au combat occidental contre l'islamisme. C'est à cette date que la Russie a répondu favorablement à la demande d'aide de la Syrie et qu'elle a mis un terme à ce qu'il faut bien qualifier de drame. L'agression à laquelle a participé France la semaine dernière correspond précisément à la fin de la guerre sur le territoire syrien. Nous ne sommes plus en 2011 ni en mars 2018 : tout acte de guerre contre la Syrie n'a désormais plus la même signification. Le président Macron va-t-il faire le choix de la guerre ou celui de la paix ? En ce qui concerne Les Patriotes, dont je suis ici le porte-parole,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude de Ganay :

Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, chers collègues, la guerre d'Algérie a pris officiellement fin le 2 juillet 1962. Cela n'a signifié ni la fin des combats ni le départ immédiat de nos troupes du territoire algérien. De 1962 à 1964, plusieurs dizaines de milliers de soldats français étaient toujours présents en Algérie ; 535 d'entre eux y trouveront la mort dans les derniers soubresauts, particulièrement violents, d'un conflit qu'on se hâtait d'occulter en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

... énonce : « L'état militaire exige en toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu'au sacrifice suprême ». Appelés d'hier ou engagés d'aujourd'hui, les militaires mettent ainsi leur vie au service de la nation, et c'est ce qui fonde le droit à la reconnaissance et à la réparation qui irrigue l'ensemble des dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre. Il faut bien évidemment reconnaître l'action des soldats français présents en Algérie entre 1962 et 1964. Il y a un droit à la reconnaissance et à la réparation pour ces soldats comme pour ceux qui ont combattu en Algérie avant les accords d'Évian. Sur le fond, nous sommes donc d'accord avec le contenu de la présente proposition de loi. Nous regrettons toutefois qu'elle soit présentée à contret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Bien sûr, il ne s'agit pas ici de réécrire l'histoire. Ce n'est pas notre rôle, d'autant que, sur un sujet aussi sensible et inévitablement diplomatique, il convient d'avancer avec prudence pour ne pas réveiller des passions anciennes. Les accords d'Évian de 1962, signés entre les gouvernements français et algérien, ont mis officiellement un terme à la guerre d'Algérie, ont tourné une page sombre de notre histoire commune et ont ouvert la voie à l'indépendance d'un pays devenu, depuis lors, un partenaire majeur de la France. Toutefois, ces accords historiques, dont la portée politique et juridique reste incontestable, ont marqué, d'un point de vue opérationnel, non pas le début de la paix mais plutôt le début d'un processus de sortie de guerre. Sur l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Plusieurs étapes ont scandé la reconnaissance du rôle des anciens engagés en Algérie. Tout d'abord, l'obtention du titre de reconnaissance de la nation, avec la possibilité de souscrire à une rente mutualiste et de relever de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre. Second moment : la loi de finances pour 2014, dont l'article 109 ouvre l'attribution de la carte du combattant pour les personnels engagés au-delà du 2 juillet 1962 à condition qu'ils aient été déployés avant cette date. Cette carte dite « à cheval » ouvrait donc auprès de l'Office national des anciens combattants la possibilité de bénéficier de la retraite du combattant, du titre de reconnaiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

... engagés avant le 2 juillet 1962 et ceux qui ne sont intervenus qu'après cette date jusqu'au 1er juillet 1964 serait un nouveau pas vers davantage d'égalité. Plusieurs questions se posent, évidemment, qui ont été soulevées par mes collègues en commission. Certains jugent qu'accorder cette reconnaissance consisterait à considérer la période allant de juillet 1962 à juillet 1964 comme une phase de guerre. Nous pouvons comprendre les arguments mais les faits sont plus complexes, ce que souligne d'ailleurs M. le rapporteur. Celui-ci indique en effet que le texte actuel vise non pas à considérer cette période comme un temps de « guerre » mais à l'évaluer comme un moment pouvant relever de la caractérisation d'opérations extérieures, qui ouvrent droit à la carte du combattant. Notre collègue Gilles L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...ment sentir pour tout le monde. Toutefois, il ne s'agit pas seulement – et même pas essentiellement – d'une injustice financière. La carte est une reconnaissance symbolique et morale de la nation envers ces soldats qui ont été engagés pendant de longs mois. Elle donne droit au port de la croix du combattant, à la qualité de ressortissant de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre et au privilège de recouvrir le cercueil du drapeau tricolore. Il ne faut pas négliger les symboles et les honneurs rendus à ceux qui ont combattu. Ils sont essentiels pour témoigner de la reconnaissance de la nation envers celles et ceux qui la servent, et au devoir de mémoire. Il est navrant de devoir constater que notre pays montre si peu de reconnaissance à l'égard de certains de ceux qui l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...là – cela a été dit – d'une demande récurrente des associations et des anciens combattants, relayée tous les ans par bon nombre de nos collègues, tous groupes politiques confondus. Vous comprendrez donc l'espoir que placent nos anciens combattants dans cette reconnaissance, qui relève surtout selon moi de l'équité. Nous ne nions pas qu'après l'indépendance de l'Algérie, la France n'était plus en guerre au sens propre du terme. Je rappellerai toutefois – chose assez rare ! – les propos du Président de la République François Hollande lors de son intervention au mémorial du quai Branly en 2016 : « Le 19 mars 1962, ce n'était pas encore la paix, c'était le début de la sortie de guerre ». Il est en effet incontestable que les tensions ont perduré après l'indépendance tant souhaitée de la république...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...ts, qui ont agi sous les ordres de la France, sans toutefois bénéficier de notre reconnaissance. Il importe donc, mes chers collègues, de parvenir au plus grand consensus, au-delà des appartenances politiques. De même, madame la secrétaire d'État, il faudra que nous nous penchions rapidement, sans attendre le prochain projet de loi de finances, sur la situation des veuves des grands invalides de guerre qui ne perçoivent pas la pension prévue par votre ministère, alors que ce budget y est inscrit. Le dispositif, tel qu'il existe aujourd'hui, est mal ficelé, ses crédits ne seront pas consommés et 95 % de ces veuves ne toucheront pas la juste pension qui leur est due. Je conclus mon intervention en appelant votre attention sur un fait que nos anciens combattants considèrent comme un manque de con...