Interventions sur "guerre"

197 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

...urce d'inquiétude. Certaines puissances agissent simultanément sur la scène médiatique, sur les réseaux énergétiques, tout en achetant des devises, des entreprises stratégiques, des terres arables. Il ne s'agit pas là d'une compétition pacifique dans un domaine non militaire, car si ces puissances veulent nous frapper, elles frapperont sur tous les plans en même temps. Il s'agit là d'une forme de guerre hors limite : nous souhaitons que cela soit pris en compte, dans cet alinéa, de façon plus claire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

Cet argument a trait, lui aussi, à la guerre hors limites et à la stratégie intégrale. Je ne répéterai donc pas les arguments que j'ai développés lors de la présentation de l'amendement précédent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Dès lors, mon collègue Lachaud propose que l'on mette en cause, dans ce paragraphe, les pays qui posent réellement problème aujourd'hui, en particulier dans la réorganisation du grand Moyen-Orient, où toutes les puissances du monde interviennent pour essayer d'en redessiner la carte et où se superpose une bataille confuse mais dont les connaisseurs voient les grands traits : la guerre suit les pipe-lines et les puissances régionales, parfois après des conflits millénaires, sont aux prises les unes avec les autres, à travers différents groupuscules ou factions incapables de cacher ce qui n'est rien d'autre que la vieille tradition de l'impérialisme des uns contre celui des autres – les Perses contre les Arabes, etc. Dans cette situation, se superpose aussi la question de l'exi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...s, nous discutons d'une LPM, mais je voterai ne serait-ce que pour mettre en avant ce débat. Et si on m'explique qu'il n'y a pas de divergences stratégiques entre nos deux pays – alors que Mme la ministre vient de dire le contraire, affirmant que la France n'est pas d'accord avec ce que les Turcs sont en train de faire et que nous le leur rappelons tous les jours – dans une zone où nous sommes en guerre et avons appuyé des alliés eux-mêmes en guerre, et qu'on ne peut mentionner ce sujet d'inquiétude dans un document de raisonnement stratégique, j'avoue en être étonné. Au-delà, je crois ne pas être totalement naïf et comprendre les raisons de l'opposition à cet amendement. Elles se résument en une seule : la raison d'État. Mais comme député, je ne peux les partager, et je souhaite que l'Assemblé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...es liens qui existent entre les djihadistes et les deux forces en présence, c'est-à-dire les loyalistes et les Houthis ? Vous avez évoqué le rôle crucial de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. L'ONU peut-elle adopter une résolution concernant ce conflit ? Y a-t-il un risque de veto ? Quel pays peut mettre son veto et en invoquant quel critère ? Cette guerre civile n'est-elle pas, en réalité, une continuation de la vieille séparation du pays ? N'est-ce pas une guerre civile qui dure depuis vingt ans avec des périodes d'accalmie et des résurgences comme celle qui a conduit à l'actuelle catastrophe humanitaire ? Comme vous la décrivez, la situation est telle que les Nations unies doivent demander l'accès des organisations humanitaires et la fin du bloc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Merci, madame la présidente, de nous offrir de telles auditions aux thèmes essentiels et aux invités de qualité. Je ne pense pas que l'on puisse parler de guerre oubliée au Yémen. On devrait plutôt dire que cette guerre et ces drames humains se déroulent dans une indifférence coupable des peuples. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette indifférence de la population française et européenne. Nous n'avons pas la même histoire avec le Yémen qu'avec d'autres pays. Même des Français un peu informés et cultivés – voire certains parlementaires – ne sauront pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Face à une guerre, on cherche toujours à savoir qui se bagarre contre qui. Même si c'est un peu infantile, on se demande aussi lesquels sont les méchants. Dans le cas qui nous occupe, j'ai l'impression que les réponses ne sont pas simples. Par définition, ceux qui font la guerre sont tous des méchants, comme je l'expliquais à mes enfants quand ils étaient petits On regarde la carte que vous avez affichée. On ente...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain David :

Vos interventions permettent de se faire une idée de la situation du Yémen que les Nations unies ont qualifiée de pire crise humanitaire. Au-delà des victimes directes de ce violent conflit, on mesure les conséquences du blocus dans un pays qui, avant la guerre, importait 80 % à 90 % de sa nourriture et comptait déjà des millions de citoyens en situation d'insécurité alimentaire sévère. En plus des belligérants actuels, la Chine semble en train de constituer une force de l'autre côté du canal, en qualité d'observatrice ou d'arbitre dans ce conflit. Quelle est la position réelle de la Russie qui est implantée de l'autre côté de la mer Rouge ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarielle de Sarnez, présidente :

...d'ordre humanitaire, est d'agir en faveur d'une levée du blocus. La France, l'Union européenne et les Nations unies doivent tout faire, dans les jours qui viennent, pour l'obtenir. La seconde priorité est de travailler à une sortie de crise politique en mettant tout le monde autour de la table. Ce pays a, certes, une histoire compliquée, mais c'est la seule issue. Nous savons, en effet, que si la guerre civile se poursuit et continue de déstabiliser cette région du monde, ce sont les puissances terroristes, al-Qaida et Daech, qui gagneront. On ne peut pas mener une guerre contre ces organisations en Syrie et en Irak et se désintéresser de la situation au Yémen, qui peut nourrir le terrorisme. Par ailleurs, j'ai entendu ce que vous avez dit, monsieur Bonnefoy, à savoir que l'implication de l'Ira...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...é. Nous avons également défendu, en commission élargie, le droit à l'indemnisation demandé par les pupilles de la nation dont les parents ont été reconnus « morts pour la France » entre 1939 et 1945. Le coût de cette mesure pourrait être étalé sur plusieurs années. Enfin, le monde combattant demande que le bénéfice de la campagne double soit attribué en fonction du temps passé sur un théâtre de guerre et non plus en fonction des actions de feu. Ces revendications sont portées très largement par les associations. Ce sont aussi celles que le candidat à l'élection présidentielle, élu depuis, s'est engagé à honorer, je tiens à le rappeler. Ces mesures sont reprises aux points 2, 3, 4 et 5 d'un document que je tiens à votre disposition. Vous comprendrez donc que les attentes des associations soien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...les réservistes qui défendent le sol national, à l'intérieur de nos frontières, notamment dans le cadre de l'opération Sentinelle, et qui ne partiront pas en OPEX – opérations extérieures. Ne convient-il pas de réfléchir à un titre de reconnaissance de leur participation à la défense de la nation ? Je pense enfin à la demande récurrente de réhabiliter les « fusillés pour l'exemple » de la Grande Guerre. Madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, l'année 2018 – l'année du centenaire – peut être l'occasion de répondre à toutes ces questions très légitimes. Pourquoi ne pas s'y engager dès le présent projet de loi de finances ? Le temps presse ! Pourquoi ne pas profiter du projet de loi de finances rectificative pour 2017 que nous examinerons prochainement ? À l'issue de la réunion de la c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...es aux collectivités locales – , mais le budget consacré aux anciens combattants n'est pas épargné non plus. Ses points saillants ont déjà été évoqués, notamment par le rapporteur spécial. Il accuse une baisse de 0,3 milliard d'euros à l'horizon 2020, qui ne se justifie nullement au vu de ses nombreuses lacunes, dont je donnerai quelques exemples. Tout d'abord, les pensions versées aux veuves de guerre n'ont pas véritablement évolué depuis 1928. Les critères permettant leur allocation sont trop restrictifs, et toutes les veuves ne peuvent en bénéficier. Elles ne sont d'ailleurs, comme cela a déjà été évoqué, pas toutes traitées de la même manière face à l'impôt. La valeur du point servant au calcul des pensions militaires d'invalidité n'est pas revalorisée – pas même à la hauteur de l'inflatio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...u feu. Sans revenir sur les arguments développés notamment par M. Roussel et qui le seront sans doute par d'autres intervenants, je citerai Maurice Genevoix qui écrit, dans La Boue : « Pitié pour nos soldats qui sont morts ! Pitié pour nous vivants qui étions auprès d'eux, pour nous qui nous battrons demain, nous qui mourrons, qui souffrirons dans nos chairs mutilées ! Pitié pour nous, forçats de guerre qui n'avions pas voulu cela, pour nous qui étions des hommes et qui désespérons de jamais le redevenir ! » Les guerres sont certes de natures différentes et l'analyse que l'on en fait n'est pas la même – le poilu de Verdun en 1916, le soldat de Diên Biên Phu en 1954, le militaire sous les obus nazis dans le verrou de Sedan, le résistant du mont Mouchet, l'appelé contraint d'aller mener une guerr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Gouttefarde :

Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, monsieur le rapporteur spécial, monsieur le rapporteur pour avis, mes chers collègues, il est utile, alors que nous discutons du budget de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » pour 2018, dernière année du cycle du centenaire de la Grande Guerre, de rappeler la phrase d'un autre de ses grands témoins, non pas Maurice Genevoix, monsieur Chassaigne, mais Georges Clemenceau : « Ces Français que nous fûmes contraints de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous. » La mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation », dont les crédits pour 2018 s'élèvent à 2,46 milliards d'euros, tous programmes confondus, joue aujou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

... » baisse de plus de 80 millions d'euros. Il y a donc bien des crédits pour revaloriser certaines mesures, entre autres la retraite du combattant, de manière régulière, comme notre groupe ne cesse de le demander chaque année – et celle-ci ne fera pas exception. Lorsque les crédits sont présents, ils ne sont pas consommés. Il en va ainsi des crédits destinés à améliorer la situation des veuves de guerre : sur les 3,8 millions d'euros pour 2017, les crédits effectivement consommés s'élèvent à peine à 40 000 euros, versés à huit personnes alors que les évaluations en prévoyaient 1 400. Il est difficile de comprendre que des crédits, pourtant inscrits en loi de finances, n'arrivent pas jusqu'aux veuves. S'agissant des crédits non consommés ou des projets en souffrance, je me dois d'aborder la poli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Dubois :

Mesdames et messieurs, nos anciens combattants ne sauraient être les otages de considérations électorales ! À travers les débats sur ce projet de loi de finances, nous souhaitons : poursuivre le cercle vertueux mis en place en 2005 en matière de valorisation de la retraite du combattant ; revaloriser la pension de base des conjoints survivants des grands invalides de guerre ; apporter une attention particulière aux pupilles de la nation, une attention qui leur est refusée malgré une trentaine de propositions de loi déposées depuis la XIIe législature et jamais inscrites à l'ordre du jour ; répondre enfin à la juste revendication d'octroi de la carte du combattant aux anciens combattants de l'armée française totalisant au moins quatre mois de présence en Algérie entr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

...ion viagère en faveur des supplétifs rapatriés et de leurs conjoints survivants. Nous partageons cette ambition et nous soutenons les mesures en faveur de la reconnaissance des anciens combattants, comme celles en faveur de la transmission mémorielle, notamment à destination de la jeunesse. Nous le savons, le budget pour 2018 est marqué par la mémoire de 1918. Année du centenaire de la Première Guerre mondiale, 2018 verra en effet de très importantes commémorations, pour lesquelles l'État consent un effort budgétaire sans précédent. « Ces Français que nous fûmes contraints de jeter dans la bataille, ils ont des droits sur nous » disait Clemenceau, je le cite à mon tour. J'en profite pour rappeler ici que, le 16 novembre prochain, cela fera cent ans que Georges Clemenceau accédait aux fonction...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

...ès-midi, disons-le d'emblée ! Si des avancées sont à saluer, le groupe Nouvelle Gauche ne peut, madame la secrétaire d'État, vous décerner un total satisfecit. Nous notons et saluons la hausse de 25 % des crédits alloués à la politique de mémoire, les portant à 28,2 millions d'euros. Cette augmentation de crédits permettra de poursuivre l'effort de rénovation et de valorisation des sépultures de guerre sur le territoire national et à l'étranger, dans le cadre notamment de la célébration de la Victoire du 11 novembre 1918 et du projet d'inscription au patrimoine mondial de l'humanité des sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale. En même temps, permettez-nous d'émettre des réserves sur le programme 169, « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant ». Nous regr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Cet amendement, que j'ai défendu en commission élargie la semaine dernière, suggère une solution susceptible de répondre au refus d'accorder la qualité d'ancien combattant à tous ceux qui ont été envoyés en Algérie entre le 2 juillet 1962 et 1964, sous prétexte que la France n'était plus en guerre. Il reprend une proposition de loi que j'avais présentée, avec un grand nombre de mes collègues, au cours de la législature précédente, visant à considérer qu'après le 2 juillet 1962 – l'Algérie était alors devenue indépendante, mais l'armée française était restée présente sur le territoire, en plein accord entre l'État algérien et l'État français – , l'armée française ne faisait certes plus la g...