Interventions sur "hôpitaux"

686 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...udget de la santé pour 2018, et ce premier projet de loi de financement de la Sécurité sociale nous inquiète à plusieurs titres. Il poursuit une politique d'ajustement par les dépenses, sans création de recettes nouvelles. Il prévoit 5,2 milliards d'économies sur les dépenses sociales, dont 4,2 milliards sur les dépenses de santé, dans le but de rétablir, à marche forcée, les comptes sociaux. Les hôpitaux, exsangues, sont, une fois de plus, visés. En revanche, rien n'est fait pour améliorer les recettes, alors que le montant de la fraude patronale aux cotisations sociales, estimé il y a plusieurs années à 20 milliards d'euros par an, reste toujours aussi élevé. La fiscalisation du financement de la Sécurité sociale préfigure le détricotage de notre système solidaire, collectif et paritaire de pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomès :

...e d'ampleur, à laquelle nous ne sommes pas prêts. Aujourd'hui, nous ne disposons d'aucun élément d'évaluation, ni sur le nombre de professionnels susceptibles de formuler une demande en France, ni sur la nature des professions qui seraient concernées. Par ailleurs, cette réforme risque de désorganiser et d'entraîner une fragmentation des professions de santé. Comment sera-t-il possible, dans les hôpitaux, de faire fonctionner de manière efficace un service dont les personnels n'ont pas le même champ de compétences ? La réforme risque également d'engendrer un surcoût pour la Sécurité sociale si des patients se trouvaient contraints de consulter deux professionnels de santé au lieu d'un, compte tenu de la limitation des compétences du premier. Pour notre groupe, la mise en place de l'accès partie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget, rapporteur :

...ions complémentaires, ouvertes à tous les membres du bureau et coordonnateurs des groupes. Ces auditions ont eu lieu en septembre et je remercie Mireille Clapot, Jacques Maire et Bérengère Poletti d'y avoir participé. Nous avons auditionné Jean de Kervasdoué, qui a été l'auteur pour le Gouvernement d'un rapport sur l'accueil des patients étrangers, Martin Hirsch, qui dirige l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, car l'AP-HP concentre les trois quarts des problèmes d'impayés de patients étrangers, et M. Mohamed Azgag, directeur de la caisse primaire d'assurance maladie du Morbihan, à laquelle est rattachée le service de la sécurité sociale qui gère les flux financiers avec l'étranger, le Centre national des soins à l'étranger. Ces auditions, je le dis d'emblée, m'ont convaincu de la nécessité d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

...fectuer une telle étude… Le rapport qui nous est présenté aujourd'hui est clair, transparent et précise les choses d'une manière extrêmement républicaine et humaniste. En ce qui concerne la commercialisation des soins hospitaliers, lors de l'examen d'un projet de loi de financement de la sécurité sociale, j'avais été choqué lorsque nous avions voté des conditions particulières d'accueil dans les hôpitaux parisiens pour une clientèle spécifique. Si cela rapporte de l'argent, le républicain qui considère que les soins de santé doivent être les mêmes pour tous s'interroge sur la moralité d'une telle évolution. Les hôpitaux de Paris ont créé de petits hôtels pour des étrangers richissimes qui viennent se faire soigner chez nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget, rapporteur :

...'y a pas de solution globale à trouver en l'occurrence car il s'agit de recouvrement à faire auprès d'assurances privées. J'indique à Christian Hutin, s'agissant de la commercialisation, que Martin Hirsch, que nous avons entendu dans le cadre de la présentation de ce rapport, est tout à fait opposé à la création de circuits particuliers pour des patients étrangers particulièrement solvables. Nos hôpitaux et nos spécialistes sont réputés mais si des étrangers viennent se faire soigner dans un tel cadre, ils ne doivent absolument pas prendre la place de patients français