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... de notre réflexion : le statut et la situation d'emploi des accompagnants. Il reprend une disposition de notre proposition de loi examinée en octobre dernier, à savoir le toilettage des différents statuts. Le manque de lisibilité et d'attractivité de ces emplois tient d'abord à la diversité des situations : contrat aidé, auxiliaire de vie scolaire – AVS – ou accompagnant d'élèves en situation de handicap – AESH. Le présent amendement a donc pour objet de définir un statut unique d'accompagnant à l'inclusion scolaire. En outre, la Cour des comptes le demande : dans un rapport récent, elle souligne que la gestion d'une multiplicité de statuts coûte beaucoup d'argent à l'État. Il convient donc, non seulement pour sécuriser les emplois mais aussi pour faire des économies, d'en venir à un seul et uni...
Cet amendement a pour objet de permettre au directeur académique des services de l'éducation nationale de désigner, dans chaque département, un ou plusieurs accompagnants d'élèves en situation de handicap « référents » – je suis très attachée à ce terme – , chargés de fournir à d'autres AESH un appui dans l'accompagnement de ces élèves. Cette proposition s'inscrit dans la volonté d'une approche territoriale coordonnée entre l'ensemble des acteurs de l'inclusion scolaire, afin que l'évaluation des besoins s'inscrive au plus près de chaque enfant, au sein de chaque territoire. Ces référents permettr...
...rain correspond exactement à ce que nous avions proposé voilà quatre mois. Vous avez d'ailleurs eu la grande délicatesse de reprendre mot pour mot les cinq premières lignes de notre texte et de les copier-coller, ce qui témoigne de votre grande imagination. Quel est le fond du problème ? Tout d'abord, il convient de s'assurer que les AESH du terrain, qui sont confrontés à une grande diversité de handicaps, puissent bénéficier d'une oreille experte et attentive pour les soutenir. Ces mêmes AESH, que nous avions alors qualifiés d'accompagnants « ressources », doivent pouvoir venir en appui sur le terrain afin de constituer des binômes de formation, car des enfants autistes, sourds ou porteurs d'autres handicaps ne sont pas accompagnés de la même manière. Le sous-amendement no 83 vise à remplacer le...
Cet amendement vise à rétablir l'article 2 tel qu'il était dans le texte initial. L'accompagnement pour les élèves en situation de handicap, après la loi de 2005 est d'abord passé par les assistants d'éducation – AED – , puis par les auxiliaires de vie scolaire – AVS – , contrats aidés de droit privé, et enfin, par les AESH, en 2015 – je le dis pour ceux qui considèrent que rien n'aurait été fait, …
...avis favorable de ma part – , que nous devons nous préoccuper de l'étape suivante. Certains ont évoqué l'idée de donner directement aux accompagnants le statut de fonctionnaire. Or, cela suppose de passer un concours et, outre que les AESH ne sont pas immédiatement demandeurs, cela ne permettrait pas de constituer un vivier pour avoir suffisamment d'accompagnants auprès des élèves en situation de handicap le jour de la rentrée. Je suis donc très attaché à ces amendements. Puisque vous allez me demander mon avis à leur propos, monsieur le président, je tiens à vous faire part de mon sentiment. Je me préparais à donner l'avis de la commission et le mien, à titre personnel. Depuis ce matin, j'étais fier et heureux, pensant que je n'aurais qu'à donner seulement le premier. Or, je m'aperçois qu'il com...
Vous observerez la modification intervenue entre le texte initial, tel que je l'avais écrit, et les amendements que j'ai proposés. Ce fut le cas à l'article 1er, où j'ai ajouté une condition pour tenir compte des délais nécessaires aux maisons départementales des personnes handicapées – MDPH – , notamment pour que l'équipe pluridisciplinaire d'évaluation puisse faire son travail : la demande devrait être faite cinq mois avant le jour de la rentrée. Évoquer la question du statut, c'est faire écho à ce que vous avez signalé comme étant une vraie difficulté : le recrutement. Je me dis que la commission, ce matin, a compris ce dispositif charpenté, complet et capable de répon...
Il est d'une teneur identique et vise à rétablir l'article dans sa rédaction initiale afin de permettre aux accompagnants d'élèves atteints d'un handicap de sortir d'une précarité dénoncée depuis de très nombreuses années.
...réputation du modèle d'enseignement français à l'étranger s'est construite sur la reconnaissance de sa pédagogie – mais pas seulement. La force de notre modèle repose sur l'ensemble de son volet éducatif : vie scolaire, vie de l'élève et vivre ensemble. L'école française s'est engagée dans la voie de l'éducation inclusive permettant à un nombre de plus en plus important d'enfants en situation de handicap de franchir, grâce à des mesures spécifiques, la même porte d'école que leurs camarades, leur permettant ainsi un épanouissement social et intellectuel. La contribution du réseau scolaire français à l'étranger au rayonnement de la France passe aussi par l'incarnation des valeurs de notre pays. Les opérateurs, ainsi que les établissements d'enseignement français à l'étranger, leurs équipes pédago...
Il reprend l'une des mesures proposées il y a quatre mois par notre collègue Aurélien Pradié, et vise à permettre aux accompagnants de passer le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur – BAFA – durant leur formation. Cela leur permettrait d'intervenir aussi bien dans les écoles que dans les clubs sportifs, l'objectif restant d'inclure le plus largement possible les enfants atteints d'un handicap au sein de structures dites traditionnelles.
...e même sujet, je préfère ce que proposaient M. Adrien Taquet et M. Jean-François Serre dans leur rapport – je vous renvoie à cet égard à la cinquante-troisième de leurs cent treize propositions. Je crois qu'il faut adopter la démarche inverse de celle que l'amendement préconise. Aujourd'hui, le BAFA – qui, je le rappelle, n'est qu'un brevet d'aptitude non professionnalisant – prend en compte les handicaps. Je préfère que l'on forme les animateurs au handicap, plutôt que de former les accompagnants à l'animation. Si l'on veut faire reconnaître que les AESH exercent un véritable métier, nous devons éviter toute confusion sur ce que l'on attend d'eux.
L'article 3 vise à garantir par la loi que les personnes accompagnant les enfants en situation de handicap soient pleinement associées aux équipes de suivi de scolarisation qui mettent en oeuvre le projet personnalisé de scolarisation – PPS. Cela répond à une demande des familles et des collectifs AESH, à laquelle j'adhère pleinement. Les seize années où j'ai été directeur d'école m'ont conforté dans l'idée qu'un travail collectif était nécessaire, dans lequel l'accompagnant n'était pas qu'un simple ...
« Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. » Cette phrase d'Antoine de Saint-Exupéry, sans rapport avec une situation de handicap, témoigne d'une acceptation de la différence que les enfants ont bien comprise ; au tour des adultes de l'intégrer.
Il vise à intégrer les personnes responsables d'un élève en situation de handicap, même si elles n'appartiennent pas à sa famille, dans la démarche d'accompagnement par les équipes de suivi de scolarisation. L'utilisation du seul mot « familles » est trop restrictive. Le terme « responsables » est bien plus large et correspond à la réalité que vivent certains enfants dont les parents ne sont pas les responsables légaux.
... Je suis très heureux de vous entendre défendre aujourd'hui avec entrain, enthousiasme et fierté une position exactement inverse de celle qui était la vôtre il y a quatre mois – je vous le rappellerai autant que ce sera nécessaire. L'amendement vise à permettre d'associer le représentant de la collectivité territoriale concernée à l'équipe de suivi de la scolarisation de l'élève en situation de handicap. Monsieur le rapporteur, vous suggériez tout à l'heure que le conseil d'école était peut-être davantage le lieu de ce suivi. Or, le conseil d'école est un lieu de débat collectif, où siègent tous les enseignants et les représentants élus des parents d'élèves et qui ne permet pas d'aborder les cas individuels si l'on veut respecter une certaine discrétion. Nous proposons donc que les collectivit...
...projet personnalisé de scolarisation, puisque les deux sont consubstantiels. De même que la commune est interpellée sur ce qu'elle doit apporter à l'élève, elle l'est aussi sur les temps périscolaires, eux-mêmes bien souvent source, sinon de litiges, à tout le moins d'ajustements fort délicats et termes de locaux ou de moyens affectés à la classe, et donc en particulier à l'élève en situation de handicap. Il s'agit donc vraiment d'un amendement de bon sens qui ouvre droit à une faculté dont on aurait tort de se priver. C'est pourquoi le groupe GDR le votera.
Je me réjouis de l'adoption de l'amendement qui vient d'être examiné. Celui que je voulais soutenir allait dans le même sens. De fait, les parents d'enfants en situation de handicap ont des parcours très difficiles, de véritables parcours du combattant, avec de multiples réunions et rencontres, et il faut leur simplifier la vie. Leur permettre de rencontrer un représentant de la collectivité locale concernée dans le cadre de l'ESS serait une manière d'y parvenir. Mon amendement étant satisfait, je le retire.
Les parents et les autres responsables d'enfants en situation de handicap veulent savoir avec précision vers qui se tourner lorsqu'ils ont besoin d'un conseil relatif à la scolarité de leur enfant. Cet amendement vise à clarifier pour les familles le rôle d'accompagnement de l'enseignant référent : celui-ci est chargé de réunir l'équipe de suivi de la scolarisation et de favoriser la continuité et la cohérence de la mise en oeuvre du projet personnalisé de scolarisatio...
Cet amendement vise à permettre aux enfants atteints de handicap de bénéficier d'un cursus scolaire sur mesure et favorable à leur épanouissement. Cela répond à une demande expresse des familles comme des AESH. Il me semble que le parcours spécialisé ne peut être qu'un plus, car il favorisera l'accès de l'enfant aux activités culturelles et sportives, ainsi qu'aux nouvelles technologies, si importantes aujourd'hui pour l'intégration de l'enfant et de l'adolesc...
J'émets un avis défavorable sur les deux amendements, car nous disposons aujourd'hui à la fois du programme personnalisé de réussite éducative – PPRE – , du projet d'accompagnement personnalisé – PAP – , du projet d'accueil individualisé – PAI – et du projet personnalisé de scolarisation – PPS – , c'est-à-dire d'outils qui correspondent à chaque type de handicap et à chaque action à mener. Il faudrait utiliser mieux le PPS plutôt que d'inventer un nouveau dispositif.
Cet article vise à améliorer la formation des personnels concernés. Il est important de prévoir en particulier une formation approfondie des professeurs sur le champ du handicap. Quand un professeur met en place les éléments propres à sécuriser un élève autiste, comme un affichage du déroulement de la séquence pédagogique, il sécurise l'ensemble des élèves de sa classe, ce qui bénéficie notamment aux plus fragiles d'entre eux. Quand un professeur adapte sa présentation pour qu'elle soit accessible à un élève DYS – dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyscalculie, dys...