Interventions sur "immigration"

847 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Il faudra donc agir au niveau international. Nous préconisons que l'ONU consacre chaque année une conférence à l'immigration. Nous ne pouvons pas tolérer davantage que, au sein de l'Union européenne, les pays qui souffrent le plus de l'austérité soient aussi ceux qui accueillent le plus de migrants – je pense à l'Italie et à la Grèce. Nous devrons en finir avec ces règles statutaires de type Frontex pour revenir à des missions de coopération sur le modèle de « Mare nostrum ». Nous devrons également mettre fin à des acc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...t les traités de libre-échange, en consacrant 1 % de notre revenu national brut à l'aide publique au développement et en déclarant l'état d'urgence écologique. En attendant, et en tout état de cause, notre pays a le devoir d'accueillir dignement ces hommes, ces femmes et ces enfants contraints, pour survivre, de quitter leur pays. Or ce n'est pas l'augmentation sensible du budget de la mission « Immigration, asile et intégration » qui le permettra, tant les besoins sont grands et tant notre retard est immense. Il suffit de se rendre aux portes de Paris, chez moi, par exemple, en Seine-Saint-Denis, à La Chapelle, à Calais ou dans la Vallée de la Roya, pour prendre conscience que les droits fondamentaux des personnes migrantes ne sont pas respectés, ce qui est d'ailleurs régulièrement sanctionné par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Jacques Bompard ne posait jamais de question sur cette mission sans mettre en évidence un aspect essentiel de son contenu : il s'agit sans doute de la seule mission budgétaire que les Français seraient ravis de voir très largement réduite. Il noterait en effet que la lutte contre l'immigration illégale représente à peine un dixième des sommes allouées à la garantie du droit d'asile : 222 millions d'euros sont accordés à l'allocation pour demandeur d'asile – ADA – , alors que les demandeurs d'asile déboutés restent indéfiniment sur le territoire national, et 475 millions d'euros sont versées à des associations qui militent toujours davantage pour que la submersion migratoire continue d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Je souhaite vous interroger sur l'action3 relative à la lutte contre l'immigration clandestine. Les crédits ouverts dans la loi de finances pour 2018 sont en chute libre : ils baissent de 7 millions d'euros par rapport à 2017. C'est votre philosophie qui est ici démasquée. Vous diminuez les moyens alloués à la lutte contre l'immigration clandestine alors même que nous n'avons jamais autant eu besoin de les muscler. Vous faites donc exactement l'inverse de ce qu'il fallait fair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...u ministre – , j'aurais souhaité que le ministre esquisse quelques réponses, notamment sur deux des questions que j'ai posées dans mon intervention. S'agissant des régularisations, comptez-vous poursuivre la politique de François Hollande – 150 000 régularisations ? Il serait également intéressant de connaître votre point de vue sur l'organisation d'un débat sur des plafonds chiffrés en matière d'immigration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

L'amendement vise à doubler les crédits consacrés à l'action « Lutte contre l'immigration irrégulière ». En contrepartie, les crédits destinés à l'action « Accueil des étrangers primo-arrivants » seraient diminués à due concurrence. En effet, une part importante de ces crédits est consacrée au regroupement familial, lequel a contribué à la déferlante migratoire et n'a plus de raison d'être.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ble, je voudrais rappeler quelques points, car il faut discuter de ces sujets de manière rationnelle. Contrairement à ce que vous affirmez, il n'y a pas aujourd'hui de « déferlante migratoire » dans notre pays. En outre, vous établissez un lien avec le regroupement familial. Savez-vous que, pour l'année 2016, le regroupement familial concernait 7 811 personnes ? Il me semble que vous confondez l'immigration familiale et le regroupement familial.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

La lutte contre l'immigration irrégulière ne se limite pas aux retours forcés. Le ministre d'État l'a rappelé, celle-ci passe en premier lieu par les contrôles aux frontières qui donnent lieu à des non-admissions sur le territoire – leur nombre a progressé de plus de 300 % depuis 2015. En second lieu, elle s'appuie sur les retours volontaires ou aidés – 12 000 personnes en ont fait l'objet. Le ministre d'État a rappelé que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...Il ne s'agit pas de vous embêter, monsieur le ministre d'État, nous voulons seulement pouvoir examiner ce budget dans les meilleures conditions. Je me permets d'insister pour connaître votre position sur les régularisations – au nombre de 150 000 au cours du précédent quinquennat – qui ne sont pas sans effet sur nos territoires. Ensuite, êtes-vous prêt à travailler sur l'instauration de quotas d'immigration, pour réduire l'immigration, mais surtout pour améliorer les conditions d'intégration des étrangers arrivant en France ? Je vous remercie pour vos réponses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Je vous rappelle que nous avons la possibilité de déposer des amendements pour la séance publique. Il n'y a donc rien d'insensé à ce que nous l'ayons fait, contrairement à ce que votre remarque laissait entendre, monsieur le rapporteur spécial. Ne méprisez pas ces sujets ! Peut-être que, dans la troisième circonscription de Paris, vous ne connaissez pas de difficultés liées à l'immigration. Mais les élus du Nord, que nous sommes, sont confrontés à des problématiques migratoires importantes, qui pèsent sur la vie quotidienne de nos compatriotes. À Calais, dans ma ville de Denain – où 1 500 Roms sont installés sans titre ni droit et perturbent la vie des habitants – , à Menton, à la porte de la Chapelle à Paris, combien d'immigrés clandestins ? Ne vous cachez pas derrière des prétex...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Bilde :

...es dans un état de précarité énergétique sans précédent. Enfin, nous vous demandons de réduire de 600 000 euros les crédits relatifs à l'aide à la naturalisation des étrangers pour restreindre considérablement l'accès à la nationalité française. Nous n'avons plus les moyens d'intégrer de nouveaux Français. Le produit des économies réalisées sera réaffecté à l'action relative à la lutte contre l'immigration irrégulière, plus particulièrement aux mesures d'expulsion des migrants – je pense aux retours forcés dont le nombre doit au moins tripler. Il faut atteindre l'objectif suivant : tout clandestin doit être expulsé du territoire national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous aussi, nous sommes déterminés à lutter contre l'immigration irrégulière. C'est pourquoi, une fois la situation du Calaisis prise en compte, les crédits alloués à l'action 3 sont en augmentation. Mais les éloignements forcés ne sont pas la seule donnée à considérer. Il y a aussi les non-admissions, c'est-à-dire les contrôles à l'arrivée, et les départs encouragés. L'amendement vise à augmenter les moyens de cette action, mais ceux-ci nous semblent désorma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Ce budget a pour objectif une immigration raisonnable, maîtrisée et humaniste, prélude à une véritable intégration. Finissons-en avec l'idée reçue selon laquelle réfugiés et migrants seraient néfastes à notre pays. Ils ne représentent que 6 % de notre population et nous avons près de 20 % de notre population à l'étranger. Ils ne prennent pas nos emplois, mais sont souvent là pour compléter des filières en déficit d'emplois, notamment dan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStanislas Guerini, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je maintiens qu'il y a souvent dans vos propos une confusion entre demandeurs d'asile et réfugiés, et non entre migrants et réfugiés, comme vous l'avez dit tout à l'heure. Nous sommes donc défavorables à l'amendement, puisque nous pensons que l'immigration peut être une richesse pour notre pays, dès lors qu'il accorde l'asile. Nous ne voulons pas d'un pays replié sur lui-même, mais d'un pays ouvert et riche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStella Dupont :

… à s'éloigner de leur terre de naissance, au risque de leur vie, la plupart du temps, vers un possible meilleur. Nous ne blaguons pas lorsque nous parlons immigration, asile et intégration : nous parlons de la réalité, trop souvent cruelle, pour des enfants, des femmes et des hommes. Non, nous ne blaguons pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Monsieur le ministre d'État, vous avez dit précédemment que vous ne fuyez pas le débat et, sur la question de la lutte contre l'immigration irrégulière, vous nous avez expliqué – j'en prends acte – qu'une tentative de dialogue est engagée avec les pays d'origine et qu'un ambassadeur a été nommé. Voilà qui est clair. S'agissant, en revanche, du problème des régularisations, qui n'est pas secondaire, je vous pose à nouveau cette question précise : maintenez-vous ou abrogez-vous la circulaire du 28 novembre 2012, signée par l'un de vos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Monsieur le ministre d'État, vous souhaitez consacrer plus de 8,5 millions d'euros en autorisations d'engagement, et autant en crédits de paiement, à la réhabilitation des foyers de travailleurs migrants. Le « bleu » budgétaire de la mission « Immigration, asile et intégration » indique, s'agissant de l'action 16 « Accompagnement du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants » que les travailleurs migrants peuvent bénéficier « d'un logement individuel et autonome conçu selon les normes actuelles » et « d'un accompagnement social pour faciliter leur intégration, l'accès aux soins et plus généralement aux droits ». Combien de travailleur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...rs qui sont venus, dans les années 1960 et 1970, construire notre pays. Cette ligne budgétaire de 8 millions d'euros sert en réalité à accompagner l'effort des bailleurs sociaux pour la rénovation des foyers de travailleurs migrants, qui sont très vétustes, dépourvus de tout attrait et, pour certains, ont été transformés en résidences sociales à destination non seulement des personnes issues de l'immigration mais aussi de toutes les personnes qui en ont besoin sur le territoire national. C'est la raison pour laquelle il nous paraît très important de conserver cette ligne budgétaire. Nous émettons donc un avis défavorable sur cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

C'est une question fondamentale ; nous aimerions obtenir une réponse. En effet, les régularisations massives ne sont ni des politiques d'immigration, ni des politiques d'accueil, ni des politiques d'intégration. Nous aimerions avoir le point de vue de la nouvelle majorité sur ce sujet. Je vous remercie par avance de votre réponse et de la promptitude avec laquelle vous voudrez bien nous l'apporter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

...s aux immigrés en situation régulière. Ces crédits sont en effet essentiels à la politique d'accueil de notre pays. Ils seraient prélevés sur le programme 303, en particulier sur les moyens affectés aux procédures dites « de Dublin », qui nous apparaissent coûteuses et ne nous semblent pas produire d'effets sérieux – nous aurons l'occasion d'y revenir lors de l'examen du futur projet de loi sur l'immigration. Comme nous l'avions souligné dans un rapport d'information de la commission des affaires européennes remis le 11 février 2015 – dont j'étais rapporteure avec M. Charles de la Verpillière – sur « les politiques européennes en matière de lutte contre l'immigration irrégulière au regard des migrations en Méditerranée », les procédures dites « de Dublin » sont peu ou mal appliquées ; dans près de 2...