Interventions sur "investissement"

383 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Le Gendre, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

... conviction : la lutte contre le chômage ne dépend pas seulement des crédits budgétaires qui lui sont directement alloués, mais elle met en jeu une politique économique globale, dont je souhaite rappeler les quatre grands axes : les ordonnances renforçant le dialogue social ; la baisse des charges en faveur des salariés et des entreprises ; la réduction de l'imposition du capital ; la politique d'investissement en faveur de l'innovation, dont la formation et l'apprentissage constituent l'un des piliers. Pour la première fois, notre pays refuse de céder au mythe de la pensée magique qui voudrait que la réduction du chômage repose sur une mesure providentielle. C'est la conjonction – inédite – de ces politiques, engagées depuis le début du quinquennat et qui seront conduites avec constance et fermeté jus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSaïd Ahamada, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire pour les affaires maritimes :

...toires de l'État au regard de ses engagements internationaux : coordination des opérations de sauvetage en mer menées par les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) et la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) ; sécurisation des routes et des accès portuaires grâce au service des phares et balises. Les dépenses contraintes sont en légère hausse du fait de l'investissement de près de 6 millions d'euros supplémentaires dans la modernisation des moyens. Citons le nouveau navire baliseur pour le port de La Rochelle et le marché qui sera lancé en 2019 pour un navire patrouilleur en Méditerranée, dans le cadre du plan de modernisation quinquennal. La baisse de 13 millions d'euros du programme 205 est donc exclusivement due à la réforme du dispositif d'exonération de ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry, rapporteur pour avis de la commission des affaires sociales :

... facto ? L'histoire des initiatives en matière d'IAE fait apparaître le plus souvent une dynamique de territoires et de personnes, qui a fait naître un écosystème autour de l'activité économique mise en oeuvre. La réussite de l'IAE repose essentiellement sur une insertion de ces structures dans le paysage institutionnel et dans le tissu économique local. Comment l'État pourrait-il favoriser cet investissement des collectivités et acteurs économiques locaux dans l'IAE ? Enfin, les instances représentatives de l'IAE ont eu leur utilité, mais nécessitent d'être revues pour être à la fois une instance de pilotage et une force de proposition. Ainsi, avant d'en renouveler ses membres en janvier 2018, il me semble urgent de procéder à la rénovation et à l'ouverture du Conseil national de l'insertion par l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaZivka Park :

... français ». Madame la ministre, envisagez-vous de remettre en cause cette contribution peu équitable ou, tout au moins, d'élargir son assiette à d'autres moyens de transport concurrents, de manière à partager la charge et à moins pénaliser les transporteurs aériens nationaux ? La situation de la société Aéroports de Paris (ADP) pose également question. A priori, la société se porte bien et les investissements vont bon train, aussi bien à Orly qu'à Roissy. Le CDG Express est enfin lancé, ce dont nous nous réjouissons tous. Pour autant, son développement ne doit pas se faire au détriment de la modernisation du réseau existant ou de la réalisation de la ligne 17 qui doit relier Roissy à Paris, en passant par Gonesse, d'ici 2024. Par ailleurs, le niveau élevé des taxes et redevances à Roissy par rapport...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Iborra :

Nous bénéficions actuellement d'une conjoncture économique favorable : 1,7 % de croissance en 2017 et 2018 ; 300 000 créations d'emplois marchands et des investissements en hausse. Jusqu'ici les conjonctures favorables était l'occasion de reporter les décisions budgétaires difficiles, ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'objectif du Gouvernement est de mener à bien son projet de transformation du pays, de réformer et d'agir selon des priorités fortes, cohérentes les unes par rapport aux autres, et cohérentes également avec les directions dessinées par le Présiden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Thiébaut :

Le Gouvernement s'engage fortement pour accélérer la transition de nos modes de transport et convertir nos usages et technologies, pour passer à des modes non émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et à l'utilisation d'énergies propres. Dans le cadre du grand plan d'investissement, il est prévu, sur cinq ans, un investissement de 4 milliards d'euros. La neutralité carbone est clairement visée pour 2050. C'est un objectif ambitieux mais réaliste, qui nous fera changer rapidement de paradigme. Demain, nos modes de transport devront nous permettre de nous déplacer sans émettre de gaz à effet de serre ni de polluants nocifs pour la santé et l'environnement, en s'appuyant sur d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

...e dans les espaces virtuels et les addictions. Vous avez fait le pari de la formation mais, en l'état, je crains que cette mesure n'apporte aucune économie et accroisse, au contraire, certaines dépenses sociales comme le RSA, au détriment des finances des départements. Nous souhaitons donc avoir des précisions sur le traitement de ces questions sociales. Vous avez, par ailleurs, lancé un Plan d'investissement compétences avec 14,6 milliards d'euros dédiés à la formation, dont 13,6 milliards affectés à la mission « Travail et emploi ». Mais ce sont majoritairement des crédits budgétaires déjà existants. Votre objectif annoncé est de former et d'accompagner 1 million de demandeurs d'emploi peu qualifiés et 1 million de jeunes décrocheurs, soit 2 millions de personnes. Vous déclarez vouloir ramener vers...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...9 000 sont supprimés, soit un des plus gros plan social de l'histoire de l'économie française ; Pôle emploi à qui vous supprimez 50 millions d'euros, ce qui ressemble fort à une étape supplémentaire vers l'étatisation de l'assurance chômage ; enfin, la baisse des crédits destinés à l'accompagnement des salariés, désormais regroupés dans un seul fonds. Vous parlez du soutien à la formation et à l'investissement mais, là encore, je regarde vos chiffres : vous annoncez un plan d'investissement de 15 milliards d'euros sur cinq ans mais, alors qu'il faudrait 3 milliards l'an prochain, un seul milliard est inscrit au budget. Par ailleurs, vous incluez dans les crédits dédiés au Plan d'investissement compétences des crédits déjà engagés. Ainsi, pour la Garantie jeunes, dont les crédits s'élèvent 475 millions...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...al pour les gens qui, la plupart du temps, souhaitent faire preuve de leur bonne volonté d'intégration. Ensuite, cela permet aux élus de maintenir un certain niveau de services à la population dans des contextes locaux où les perspectives financières de nombreux villages demeurent incertaines. Ainsi, la masse salariale est contenue, ce qui permet de dégager des marges de manoeuvre nécessaires à l'investissement et donc au développement économique. S'agissant des emplois aidés, l'aide reste stable pendant toutes les années d'éligibilité. Lors de la précédente législature, on avait proposé une sortie en sifflet, c'est-à-dire par exemple pour les emplois d'avenir passer de 75 % à 50 % puis 25 % afin d'éviter les ruptures budgétaires. Cela pourrait-il être encore d'actualité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...ncrétisée par ce budget. J'ai cependant deux interrogations à vous faire partager. Chacun sait très bien que l'on ne pourra pas financer tous les projets qui ont été engagés. Si nous finançons déjà les priorités les plus urgentes, tant mieux, mais il restera ces deux projets hors norme que sont le canal Seine-Nord et le tunnel Lyon-Turin. Pour le premier, le coup est parti, si j'ose dire, et les investissements, même s'ils sont importants, restent encore à la mesure de nos possibilités. Mais, pour le second, n'est-il pas temps de siffler la fin de la récréation ? Il s'agit en effet d'une aberration sur le plan environnemental comme sur le plan économique, le trafic ne cessant de baisser d'année en année. Ce n'est pas parce que l'on a déjà mis 1,5 milliard d'euros dans cette affaire qu'il faut à tout p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam :

...tre, et qui n'a pas été abordé directement lors de votre visite au Havre la semaine dernière. Il s'agit du dragage, opération indispensable au bon fonctionnement des ports et à l'activité fluviale, en ce qu'elle vise au maintien du tirant d'eau des passes navigables des canaux, chenaux et ports par l'extraction de sédiments afin de garantir une navigation optimale. Or, cette opération demande un investissement financier important. Ainsi, les dragages d'entretien et la gestion des sédiments représentent un coût de 15 à 20 millions d'euros par an pour le seul port de Rouen, premier port céréalier d'Europe, où la profondeur des voies d'accès doit être entretenue régulièrement, voire quotidiennement, pour permettre l'accès des navires. Jusqu'à présent, l'État n'assumait qu'environ la moitié du financement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Osson :

...r les moyens de formation et conversions professionnelles qu'ils peuvent envisager. Dans le cadre du programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi », le Gouvernement poursuit la mise en oeuvre de nombreux dispositifs permettant une meilleure adéquation entre les besoins d'emploi et les qualifications de nos concitoyens, et il entend, par le biais du grand plan investissement, continuer dans cette voie que je tiens à saluer. Au terme des deux axes énoncés dans l'action « Plan investissement compétences » du projet annuel de performance de la mission, les deux publics cibles sont les personnes sans qualification et les jeunes. Pourtant, dans nos territoires l'offre économique se recompose souvent vers des industries et des métiers dans lequel nos concitoyens n'ont pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Nadot :

...termodalité. Je rappelle qu'en 1947 un géographe publiait un ouvrage intitulé Paris et le désert français. Or aujourd'hui encore, on constate que les lignes du TGV partent toutes de Paris, en étoile donc, et que tout le Sud de la France depuis Bordeaux jusqu'à Nice, en passant par Toulouse, Montpellier, Marseille et Toulon mériterait le TGV. Peut-on dès lors envisager une stratégie – notamment d'investissements – sur le très long terme pour aménager cette partie du territoire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

...chant que de telles opérations sont visibles pour la population ? Vous avez en effet évoqué des crédits supplémentaires pour l'entretien. Ensuite, les collectivités se sont engagées à assurer pour moitié le fonctionnement de la remise en navigation du canal reliant la Sambre et l'Oise, l'autre moitié étant à la charge de Voies navigables de France (VNF), la répartition étant la même concernant l'investissement. On nous affirme que les études sont lancées mais que les crédits sont, paraît-il, dépassés de 3 millions d'euros. La population se demande par conséquent si la volonté du Gouvernement d'aller au bout est réelle ou si cette présentation de la situation est un prétexte pour relancer des négociations, qui ne sont jamais faciles, avec les collectivités. Reste qu'il me semblait que ces partenariats a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon :

Je tiens à saluer le triplement des moyens prévus pour la formation des jeunes décrocheurs et des demandeurs d'emploi peu qualifiés. Ces crédits s'élèveront à 500 millions d'euros, tandis que le plan d'investissement compétences doit monter en puissance avec la réforme de la formation professionnelle, pour un montant de 15 milliards d'euros sur cinq ans. Le décrochage n'est pas un phénomène uniforme et homogène. Il se matérialise par autant de trajectoires et d'histoires de vie qu'il y a d'individus concernés, et s'explique par une combinaison de facteurs de risque, internes et externes. La réponse ne peut d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

...r la définition des projets professionnels et l'accompagnement que sur les savoir-être et les postures face à l'emploi, les écoles de la deuxième chance donnent un coup de pouce à de nombreux jeunes qui n'y croyaient pas vraiment. Je souhaiterais savoir si le financement est assuré pour les années à venir et s'il est envisageable de développer davantage ce dispositif, en lien avec le grand plan d'investissement pour la formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili, présidente :

... des crédits sur ces différents programmes est l'occasion pour notre commission de saluer l'engagement du Gouvernement pour une transition écologique réussie et solidaire. Il faut à cet égard saluer les nombreux projets lancés en la matière depuis le début de la législature, notamment le projet de loi visant à mettre fin à la recherche et l'exploitation d'hydrocarbures, mais aussi le grand plan d'investissement qui comprendra 20 milliards, selon les préconisations faites par M. Pisani-Ferry, en faveur de cette transition écologique. Avant de laisser la parole à mes collègues, monsieur le secrétaire d'État, je vous poserai deux questions. Pouvez-vous nous rassurer sur les engagements pris dans la loi de transition énergétique pour une croissance verte, en particulier l'objectif de 23 % d'énergies renou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal, président :

... finances de cette législature, la commission des affaires économiques, qui a vocation à être au coeur de ces transformations, s'est saisie pour avis des crédits relatifs à l'énergie et à l'économie sociale et solidaire. Avec un budget de 11,3 milliards d'euros en 2018, les moyens mis à contribution sont de nature à mobiliser tous les acteurs pour permettre à l'économie française de réaliser les investissements nécessaires à la transition écologique en vue, notamment, d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050. À cet égard, je me réjouis du renforcement des moyens de l'ADEME : le principal opérateur du ministère chargé de la mise en oeuvre des actions du Plan climat voit ses crédits augmenter de 36 % par rapport à l'exercice courant. Je me félicite également du soutien accru, d'un montant de 5...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Vous avez rappelé, madame la ministre, l'attention que vous accordez aux jeunes qui cumulent plusieurs difficultés sociales. Je me contenterai donc de revenir sur l'accent qu'il convient de placer dans le plan d'investissement dans les compétences en faveur de l'acquisition des postures professionnelles et des compétences relationnelles attendues par les recruteurs. Dans sept cas sur dix, les employeurs justifient leur refus d'un candidat au simple motif que son attitude est jugée inadéquate. L'insertion professionnelle nécessite de prendre en compte non seulement le manque de qualifications mais aussi les autres diffi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

... lien social, l'entreprise devient le réceptacle des différents maux de la société, et cette situation peut devenir critique lorsque les maux de la vie professionnelle et personnelle se rejoignent, comme le démontre hélas l'épisode des suicides au travail. L'engagement en faveur de la santé et des conditions de travail ne se résume pas à une charge pour la société et pour l'entreprise ; c'est un investissement qui favorise la productivité et, d'abord, une obligation sur le plan humain. Or, l'évolution contemporaine se caractérise par le bouleversement de l'organisation du travail : avec la mobilité, une carrière professionnelle ne s'entend plus comme l'ascension progressive des échelons d'une entreprise pendant quarante ans. Dans ces conditions, les exigences les plus fréquentes concernent le plus souv...