Interventions sur "jeune"

295 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

Comme vous l'avez indiqué, madame la ministre, les jeunes issus de la formation en alternance ont un meilleur taux d'accès à l'emploi. Pour autant, leurs résultats sont plus décevants en ce qui concerne le parcours scolaire. Se pose alors la question de l'orientation : serait-il possible, pour éviter le décrochage scolaire, d'envisager en amont une intervention des entreprises dans les établissements afin de familiariser les plus jeunes aux secteurs pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...dget de Pôle emploi augmente, mais le rapport budgétaire montre que son budget diminue de 50 millions d'euros et que 341 postes sont supprimés. Pouvez-vous nous apporter des précisions à ce sujet afin d'éclaircir l'écart entre vos chiffres et les données figurant dans le rapport ? Surtout, l'État a-t-il toujours la volonté, comme annoncé, de privatiser Pôle emploi ? Enfin, concernant la garantie jeunes qui relève des missions locales et concerne des jeunes de 16 à 25 ans très éloignés de l'emploi, vous prévoyez une hausse de près de 18 % du nombre de bénéficiaires et, dans le même temps, les crédits baissent de 10 % : qu'en est-il ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Taché :

Vous avez rappelé, madame la ministre, l'attention que vous accordez aux jeunes qui cumulent plusieurs difficultés sociales. Je me contenterai donc de revenir sur l'accent qu'il convient de placer dans le plan d'investissement dans les compétences en faveur de l'acquisition des postures professionnelles et des compétences relationnelles attendues par les recruteurs. Dans sept cas sur dix, les employeurs justifient leur refus d'un candidat au simple motif que son attitude es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...u législateur d'être à la hauteur des enjeux, d'autant plus que le chômage produit les ravages que l'on sait. Nous ne pouvons donc qu'encourager le Gouvernement à oeuvrer en faveur de la santé, de l'insertion au travail et de la formation, qui constitue le premier facteur de promotion sociale. Nous constatons tous les jours le rôle que jouent à Bastia l'école de la deuxième chance et la Garantie jeunes, et les difficultés auxquelles elles font face. Il ne faut pas réduire les budgets ni les déverser vers les régions ; nous proposerons d'ailleurs un amendement en la matière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

… vous nous avez répondu en commission, sur cet amendement. Nous avions donné l'exemple des moniteurs de ski, qui travaillent très occasionnellement – une semaine ou deux pendant les vacances scolaires – , et en particulier des jeunes stagiaires, qui sont étudiants et doivent, au cours de leur formation, effectuer des heures de pratique dans une école de ski. Ils ont évidemment des revenus très faibles et sont soumis à ce plafond de cotisations, puis, lorsque le plafond est dépassé, cotisent, proportionnellement aux heures travaillées, ce qui a un impact particulièrement fort quand leurs revenus sont très faibles. Vous nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson :

...ès par an en France, le tabac est un fléau pour la santé de nos concitoyens. Alors que la France compte près de 30 % de fumeurs, l'augmentation du prix du tabac est une mesure qui permet de diminuer la consommation : cela a été prouvé par le passé. De plus l'augmentation progressive du prix du paquet de cigarette jusqu'au chiffre symbolique de dix euros aura un véritable effet dissuasif chez les jeunes, dont la consommation est parmi les plus élevées en Europe. Il s'agit là d'une mesure de santé publique que je ne peux que soutenir sans réserve. Je suis d'autant plus favorable à cette hausse que le Gouvernement n'a pas fait la sourde oreille : il a été à l'écoute des buralistes, qui lui ont fait part de leurs inquiétudes et de leurs propositions. Le temps de l'action est venu et je ne doute ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...tous les moyens d'avoir envie d'arrêter de fumer, parce que c'est bien la motivation qui permet de mettre fin à cette addiction. Mettons tout en oeuvre dans le domaine de la prévention du tabagisme chez les adolescents. Il y a eu des progrès en la matière, mais ils semblent insuffisants. Avec 40 % de fumeurs réguliers chez les 16-25 ans, la France est très touchée par le problème du tabagisme des jeunes. Il semblerait que vous n'ayez pas pris en compte les différences tarifaires avec les pays frontaliers. À l'heure actuelle, un habitant de la Meurthe-et-Moselle peut acheter jusqu'à cinq cartouches au Luxembourg voisin. L'achat de cinquante paquets permet une économie de cent euros. Une fois de plus vous déplacez le problème, sans parler du développement du marché noir, qui, loin de favoriser ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, cet article est un pas de plus dans la lutte contre ce fléau qu'est le tabagisme. La France détient le triste record du nombre de fumeurs en Europe, notamment chez les jeunes. L'augmentation du prix du tabac est dans ce contexte une mesure de bon sens – et j'espère que ce constat est partagé sur tous ces bancs. Mais la France détient un autre record européen : celui de la consommation de cannabis. En effet, près de 50 % des jeunes Français de dix-sept ans déclarent avoir déjà fumé du cannabis dans leur courte vie. Il s'agit de la drogue la plus consommée en France. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

... profonde du code des douanes visant à s'attaquer à la contrebande de tabac étranger, notamment dans les zones frontalières. Ma circonscription touchant l'Espagne et n'étant pas éloignée de l'Andorre, je peux en parler longuement, d'autant plus que les buralistes s'y font de plus en plus rares. On ne peut pas parler du tabagisme sans parler des autres addictions, notamment en ce qui concerne les jeunes. Je pense à la consommation d'alcool et de substances toxiques, qui constituent un réel problème de santé publique. C'est pourquoi, madame la ministre, je vous demande quelles sont vos intentions en matière de traitement de ces addictions dans le cadre d'une politique de santé publique, en espérant que vous pourrez me répondre !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEricka Bareigts :

...es. Nous avons en la matière une lourde responsabilité et je souhaiterais, madame la ministre, que nous puissions, au cours des prochains mois et des prochaines années, avancer sur ce sujet. Je n'ignore pas qu'il est toujours délicat d'aborder ce problème, mais je suis certaine que nous pouvons le faire de façon intelligente, c'est-à-dire en affirmant notre volonté de protéger nos familles, nos jeunes contre l'abus d'alcool et, en même temps, en reconnaissant que la France dispose d'un réel savoir-faire en matière de production d'alcool, notamment de vin ou de rhum, et qu'il s'agit aussi de protéger ces filières. Sur ce sujet, la population attend les réponses que nous devons lui apporter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...istes : 15 % des achats sont transfrontaliers ; 5 % illicites. Bien sûr, la politique de prévention du tabagisme ne peut se résumer à cette seule mesure. C'est un ensemble de dispositions d'accompagnements, d'incitations, d'évolutions culturelles qui est nécessaire. J'ai fait une telle expérience en tant que médecin tabacologue et je sais qu'il est possible de changer la donne. Presque 33 % des jeunes de quinze à dix-neuf ans déclarent fumer régulièrement ; un jeune de dix-sept ans sur trois déclare fumer quotidiennement. La consommation des jeunes est un enjeu majeur et il est nécessaire de faire évoluer les représentations positives qu'ils associent au tabac. Le prix du tabac influence fortement leur consommation, de même que celle des personnes en situation de précarité. Oui, une hausse si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Par rapport à la moyenne nationale, le nombre de cancers du poumon est 25 % plus élevé en Corse et l'île compte 30 % de jeunes fumeurs en plus. L'alignement de la fiscalité comportementale y est justifié, mais des mesures transitoires sont indispensables pour préserver l'activité des buralistes et la requalification des employés de l'usine MACOTAB de Bastia. La Corse perçoit la TVA tabac, mais cette ressource, pour nous, est empoisonnée. La collectivité de Corse est là pour assurer le bien commun des Corses et pas pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

… et l'un de vos prédécesseurs, Xavier Bertrand, a réussi à faire interdire le tabac dans les lieux publics – un résultat dont chacun peut se réjouir. Ce qui m'inquiète le plus, c'est la consommation des jeunes, et particulièrement des jeunes filles, qui fument souvent leur première cigarette à onze ou douze ans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Madame la ministre, nous n'avons pas du tout opposé les buralistes à la lutte contre le tabagisme ; mais nous les avons rencontrés dans nos territoires. Je vous ai d'ailleurs écrit le 3 octobre dernier au sujet du tabac. Comme mes collègues – et si pour ma part je ne fume pas – , je suis bien conscient de la nécessité de lutter contre les effets du tabagisme sur la santé et d'éviter à nos jeunes une addiction qui leur serait préjudiciable. En revanche, votre stratégie n'est pas la bonne. En Allemagne, où les prix ne se sont pas envolés, la prévalence est bien moindre. On voit donc bien que ce n'est pas le prix qui joue sur tout. Vous proposez dans l'article 12 un paquet à 10 euros. Mais cette politique d'augmentation continue du prix du paquet de cigarettes a des effets encore plus pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

Le tabac n'est pas un produit comme les autres. Sa consommation constitue la première cause de mortalité évitable en France. La baisse du tabagisme chez les jeunes est un enjeu de santé public majeur, comme l'a rappelé Jean-Pierre Door. Toutefois, nous sommes à un tournant. Alors que notre pays pratique des prix sensiblement supérieurs à ceux des pays voisins, un marché parallèle très important s'est implanté, estimé à 27 % des ventes, rendant de moins en moins opérantes les mesures mises en oeuvre sur notre territoire. La priorité absolue, c'est de lutte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

...paquet sur le marché légal, soit se résoudre à acheter leur paquet sur le marché noir, dont les produits portent encore plus atteinte à leur santé. Cela aggrave donc doublement les inégalités sociales, en pénalisant le pouvoir d'achat et la santé des plus démunis. Pour lutter efficacement contre le tabagisme, davantage de moyens devraient être consacrés à la prévention, en particulier auprès des jeunes, afin d'obtenir une réelle baisse de la consommation du tabac. Il est également nécessaire de promouvoir l'éducation pour la santé. Cet amendement propose donc la suppression de la hausse du prix du tabac, laquelle aurait pour conséquence première d'aggraver les inégalités sociales. Vous savez que je suis également médecin, madame la ministre…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

...éenne, et c'est en tant qu'élue frontalière que je vous parle. Cette augmentation du prix du tabac aura pour conséquence, comme cela a été dit, une hausse des ventes sur les marchés illicites parallèles et en contrebande, avec tous les risques que cela comporte et que vous connaissez, madame la ministre. Le tabac illégal étant plus accessible, plus nombreux seront les fumeurs, particulièrement la jeune clientèle, qui est la cible des cigarettes à bas prix. Par ailleurs, il ne faut pas oublier les enjeux économiques, en particulier pour les buralistes, a fortiori frontaliers. Je sais que vous avez commencé à travailler avec eux ; ils veulent être écoutés, entendus et rassurés. Je vous demande de supprimer cet article afin de mettre en place une véritable politique de prévention, qui nécessite d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

...es, il y a eu tellement de prises de parole sur le prix des cigarettes que pendant ce temps, selon les statistiques, dix personnes sont mortes du tabac dans notre pays. En effet, 200 personnes meurent chaque jour du tabac. Dans ces conditions, il est surprenant d'entendre Mme Ménard parler de bonne conscience collective alors que nous essayons collectivement de trouver un moyen pour permettre aux jeunes de ne pas entrer dans la prison du tabac, et à celles et ceux qui y sont entrés, de pouvoir en sortir. Selon les statistiques, dix personnes sont mortes depuis qu'on a commencé de parler de l'augmentation du prix du tabac.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

La lutte contre le tabac est multifactorielle. Elle ne se réduit ni au prix, ni au paquet neutre ; elle renvoie aussi aux outils de sevrage – et nous espérons des progrès dans ce domaine – et à une prévention efficace, qui arrive à toucher les jeunes. Il n'y a pas de raison que 25 % des jeunes fument dans notre pays, alors qu'ils sont dix fois moins nombreux en Australie ! Il n'y a pas de raison que des pays – y compris frontaliers – s'en sortent bien mieux que le nôtre. Le prix du tabac dans ces pays est supérieur ou inférieur à la France ; mais ce facteur prix fonctionne. Mme la ministre de la santé l'a rappelé : lorsqu'en 2004, le prix du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

... cette logique du « en même temps », nous vous proposons de taxer ces boissons sucrées et en même temps, de supprimer les taxes sur l'eau embouteillée ainsi que sur les boissons non alcoolisées. Pourquoi ? D'abord parce que les taxes sur l'eau embouteillée sont peu pertinentes au sens fiscal du terme, puisque leur rendement est faible. Ensuite parce que nous enverrions un signal donnant aux plus jeunes et aux familles les plus modestes l'envie de consommer de préférence ces boissons non sucrées. En définitive, une telle proposition constituerait une bonne réponse à l'enjeu de santé publique dont nous discutons, tout autant qu'une solution pragmatique pour nos finances publiques.