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..., même si cela n'a aucun rapport avec le Charles-de-Gaulle Express. Hier ou avant-hier, la RATP nous a encore annoncé un retard sur la ligne 14, celle qui doit soulager la ligne 13 tout en desservant aussi le nord du Grand Paris. En matière de transports, on constate tout de même une grande difficulté de desserte en transports en commun, alors que notre pays s'est engagé à être au rendez-vous des Jeux olympiques. Tout cela n'est pas de votre responsabilité, monsieur le secrétaire d'État, j'entends bien ; mais je suppose que le Gouvernement, par votre voix ainsi que par celle de Mme la ministre des sports, aura à coeur de sensibiliser l'ensemble des partenaires – la RATP, la SNCF, le concessionnaire du Charles-de-Gaulle Express – sur ce calendrier particulièrement difficile à tenir. Je vous r...
Nous approuvons les propos qui viennent d'être tenus. Les villes retenues dans le cadre de l'organisation des Jeux présentent par définition une très forte densité de population. Retenir un périmètre d'autorisation de la publicité de 500 mètres autour des sites tend à les transformer en panneaux publicitaires géants. La logique qui sous-tend cette approche n'est pas tout à fait la nôtre. Nous proposons donc nous aussi, par le biais de cet amendement, de réduire ce périmètre à 250 mètres.
Dans le cadre du projet d'organisation des Jeux, plusieurs lignes de transport du Grand Paris Express seront créées et accessibles à tous. Cependant, aucune disposition du projet de loi n'est prévue pour intensifier les efforts faits en matière d'accessibilité des transports. Or cela représente un enjeu essentiel pour les spectateurs, les organisateurs, les bénévoles et les athlètes des Jeux Olympiques et paralympiques. En effet, alors que le...
S'agissant de l'amendement no 62, je rappelle à M. Larive – au cas où il l'ignorerait – que les Jeux olympiques et paralympiques font partie des rares événements sportifs au cours desquels aucune publicité n'est affichée à l'intérieur des enceintes des sites et des salles de compétition. La publicité n'y est visible qu'à l'extérieur des enceintes. Cet amendement vise donc à autoriser la publicité là où il n'en est pas prévu.
Il ne s'agit pas de s'accommoder de la publicité, mais bien de faire en sorte que celle-ci règle la facture de l'organisation des Jeux. Je demande donc aux auteurs des amendements nos 8, 23, 56, 30 et 43 de bien vouloir les retirer.
Madame la rapporteure, vous interprétez mal mes propos. L'expression « limité à l'enceinte » ne signifie pas « à l'intérieur de l'enceinte », mais « limité à ses abords immédiats ». Je sais très bien qu'aucune publicité n'est visible à l'intérieur des sites accueillant les épreuves sportives des Jeux !
Je défendrai en même temps, bien sûr, l'amendement no 49 de suppression de l'article. Je m'empresse de dire que la sécurité publique est pour nous une priorité absolue. Il est donc hors de question de sous-estimer les risques encourus lors de grands événements tels que les Jeux Olympiques ; mais la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, que nous avons adoptée récemment dans cet hémicycle, me semble garantir une sécurité maximale. Si ce n'était le cas, je suppose que le Gouvernement ne l'aurait pas présentée.
L'audition de M. le ministre de l'intérieur m'a confirmé, cher collègue, que la durée prévisionnelle était plus courte que celle que vous envisagez : elle débuterait en effet un mois avant le début des Jeux olympiques, afin que puissent être menés des tests, et s'achèverait à la fin des Jeux paralympiques. Dans tous les cas, cette durée devra être précisée dans l'ordonnance qui sera prise dans le courant de l'année 2018. Le Gouvernement devrait d'ores et déjà avoir des idées assez précises à ce sujet. Je vous demande donc, cher collègue, de bien vouloir retirer votre amendement.
En application du présent article, les voies olympiques ne pourront être mises en place que pour la durée des Jeux. Elles n'ont pas de base légale pour être pérennisées. Une telle mention est donc inutile, à mon sens. Je demande le retrait de l'amendement.
L'article 14 prévoit la création de voies réservées à la circulation des véhicules des services de secours et de sécurité et de ceux des personnes accréditées dans le cadre des Jeux. L'article ne précise pas s'il s'agira de deux voies distinctes. Il est probable qu'il n'existera qu'une voie réservée, sur laquelle circuleront à la fois les véhicules de secours et de sécurité et ceux des personnes accréditées dans le cadre des Jeux. Il est d'ailleurs question de voies de délestage, et pour cause : aux Jeux olympiques et paralympiques de Rio, près de 300 000 accréditations avai...
Cet amendement participe du même esprit que le précédent. Nous estimons que seules les personnes réellement impliquées dans les Jeux – les athlètes, les entraîneurs, les délégations officielles, les organisateurs – doivent être accréditées pour utiliser les voies spéciales. Il convient de limiter les abus d'accréditation par copinage, qui sont malheureusement à craindre, afin d'assurer au maximum la sécurité.
Lors des dernières compétitions internationales, il y a eu un certain nombre de scandales, qui ont défrayé la chronique – je pense notamment au football. Derrière, c'est le sport qui est atteint ! Il serait dommage, au regard de la beauté des Jeux et de l'esprit olympique, de voir éclater de tels scandales. Cela ne relève peut-être pas du législateur, mais, dans ce cas, il faudrait agir au niveau idoine. Nous ne pouvons pas nous en laver les mains ; nous avons une responsabilité en tant qu'organisateurs. Notre image serait écornée s'il se passait quoi que ce soit de cette nature !
Le présent amendement vise à prévoir les modalités d'information des riverains et particuliers concernés par la création des voies olympiques et paralympiques réservées au déplacement des athlètes et des personnes accréditées pendant les Jeux. En effet, l'article 14 habilite l'État à légiférer pour concevoir un plan global de circulation en Île-de-France, qui risque de toucher le quotidien de plusieurs milliers, voire de millions de personnes pendant toute la durée des Jeux – particulièrement à l'occasion des Jeux paralympiques, dont l'ouverture devrait coïncider avec la rentrée scolaire et la reprise de l'activité économique. C'est...
Les responsables du ministère de l'intérieur que nous avons auditionnés nous ont confirmé qu'une campagne d'information des usagers serait lancée avant les Jeux olympiques et paralympiques. La précision que vous proposez paraît donc inutile. Avis défavorable.
Force est de constater qu'un certain nombre de compétitions sportives nationales ou internationales sont polluées par des affaires de dopage, qui ternissent les performances sportives, réelles, des athlètes dits « propres ». Il convient de veiller à ce que cela ne se produise pas lors des Jeux olympiques. Pour cela, il est nécessaire d'optimiser les contrôles afin de pénaliser les athlètes qui utilisent les produits dopants et de tendre vers un sport propre. Tel est l'objet de cet article, qui permet au Gouvernement de légiférer par ordonnances sur l'organisation de l'Agence française de lutte contre le dopage. Cette lutte repose, au plan international, sur l'Agence mondiale antidopag...
Madame la ministre, madame la rapporteure, avec ce texte, on a l'impression que les Jeux olympiques ont déjà commencé. C'est l'épreuve de natation : nous nageons dans les dérogations depuis des heures ! J'aimerais toutefois que l'on fasse une exception. C'est ce que je propose à travers le présent amendement, qui tend à ce que toute personne visée par l'article 445-1-1 du code pénal, qui traite de la corruption, soit exclue des Jeux. Il faut avoir un peu de mémoire et savoir apprend...
On rappellera que les Jeux olympiques et paralympiques sont une manifestation internationale organisée sous l'égide du CIO et du CIP. Ce n'est pas au législateur français d'en fixer les règles. D'autre part, le code d'éthique du CIO prévoit d'ores et déjà une exclusion en cas de triche ou de corruption. L'amendement est donc satisfait par les règles du CIO. Je vous demande de le retirer.
...choses. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que si l'on constate une irrégularité qui relève du droit pénal, une enquête est engagée. Or celle-ci prend du temps. Pour en arriver à une déclaration de culpabilité, on s'inscrit dans une temporalité qui n'a rien à voir avec celle de la compétition ; il ne peut en aucun cas s'agir de décider si l'on maintient ou non la participation d'un athlète aux Jeux olympiques. Peut-être votre amendement répond-il à une bonne volonté de votre part, mais, en pratique, il est totalement inapplicable. Je me devais de le préciser. De surcroît, je pense qu'il convient de séparer l'aspect pénal et l'aspect disciplinaire et sportif. Comme je l'ai expliqué tout à l'heure, on peut d'ores et déjà obtenir une réponse immédiate à une éventuelle atteinte à la discipline...
... donnés, dans quelle temporalité on s'inscrit : les gens peuvent se mettre de l'argent dans la poche, détourner des fonds, on verra cela plus tard. C'est quand même extraordinaire ! Je ne sais pas pourquoi nous sommes réunis ici ce soir. C'est le CIO qu'il aurait fallu réunir ! Nous faisons une loi qui ne sert à rien. On nage dans les dérogations, c'est effarant ! On dit que l'on verra après les Jeux olympiques si le code pénal a lieu de sanctionner certains actes, mais tous les quatre ans, c'est la même histoire qui recommence : scandales, corruption… Personne ne fait rien. On s'en satisfait au nom de la beauté du sport. Pour ce qui me concerne, ce n'est pas ainsi que je la conçois. Je suis donc effaré par ce type de réponse.
Je suis tout à fait favorable à l'amendement : c'est une question de principe. Nous devons proclamer notre aversion envers la corruption. Des affaires précédentes ont gravement porté atteinte à l'image des Jeux ainsi qu'à l'esprit olympique. La corruption est aussi une chose très injuste, dans la mesure où elle prive de contrats des entreprises qui auraient mérité de les obtenir, tout comme le dopage prive des athlètes de médailles. Il s'agit ici de proclamer un principe : notre totale hostilité à tout ce qui est dopage ou corruption.