Interventions sur "ligne"

246 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

Messieurs les secrétaires d'État, le rapport d'information sur la couverture numérique du territoire souligne, à juste titre, les très fortes disparités d'accès à la téléphonie mobile. Ce constat est malheureusement beaucoup plus réaliste que les cartes farfelues publiées cet automne par l'ARCEP. Si les opérateurs ne le savent pas, les habitants de Chambois ou de Saint-Pierre-d'Entremont, dans l'Orne, savent bien, eux, qu'en plein coeur de ces bourgs ruraux, comme dans de nombreux autres, il n'est pas q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

... nouvelles installations pour couvrir ces territoires de plus en plus isolés, à l'heure de la transition numérique. Les zones blanches concernent encore, vous venez de le dire, monsieur le secrétaire d'État, au moins 500 communes en France. Elles sont notamment situées dans des zones très rurales ou de montagne, où les habitants ne peuvent pas opter pour le télétravail, effectuer des démarches en ligne ou même passer des coups de fil. Cet accord constitue une grande avancée. Ses modalités d'application sont toutefois en cours de négociation, en particulier s'agissant des moyens de détermination des zones blanches. Était jusqu'alors considérée comme zone blanche un village dont le centre-bourg n'était couvert par aucun opérateur, ce qui ne correspond pas à la réalité topologique des villages ru...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

Monsieur le président, messieurs les secrétaires d'État, tout d'abord, il convient de souligner la qualité et la densité du travail effectué par les rapporteurs sur les grands enjeux de la couverture fixe et mobile du territoire. Leur réflexion permet d'apporter des pistes de réponse concrètes aux problèmes de couverture auxquels beaucoup de Français sont encore confrontés. Malgré les ambitions affichées et les lourds moyens qui ont déjà été déployés, il subsiste en effet une fracture numé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Larive :

Messieurs les secrétaires d'État, mes chers collègues, le gouvernement précédent a lancé, en février 2013, le plan France très haut débit, dont l'ambition affichée était que 100 % du territoire national soit équipé en fibre optique d'ici 2022, moyennant un investissement de 20 milliards d'euros, partagé entre l'État, les collectivités territoriales et les opérateurs privés. Je souhaiterais souligner le coût important, supporté principalement par les collectivités, qui ont à charge d'équiper les zones les moins denses, sur lesquelles pèsent les contraintes techniques les plus importantes. En Ariège, pour le conseil départemental, 140 millions d'investissements au total sont prévus d'ici à 2024, dont 19,6 millions dès 2018. Pour un département rural et montagnard comme l'Ariège, il s'agit d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaZivka Park :

...es grandes gares. Pouvez-vous nous communiquer les premières conclusions de cette radiographie ? Vous avez récemment annoncé dans la presse faire de l'information des voyageurs et de la transparence votre objectif, mais quelles sont vos marges de manoeuvre pour améliorer le système d'information des voyageurs et le rendre plus réactif ? Par ailleurs, pouvez-vous nous décrire, dans leurs grandes lignes, les principaux axes d'amélioration de la mobilité du quotidien, notamment en ce qui concerne les Transilien ? S'agissant de la sécurité, la quasi-totalité des trains circulant en Île-de-France n'ont plus de contrôleurs à bord : des brigades anti-fraude sont chargées de contrôler les titres de transport et d'assurer la sécurité des voyageurs. Les trains sans contrôleurs sont-ils amenés à se gén...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

...rganisatrices régionales des transports ferroviaires, et ce malgré les efforts financiers sans précédent consentis par les régions. Non seulement leur représentativité est limitée, mais elles ne maîtrisent pas l'ensemble de la politique tarifaire des TER et elles subissent les décisions de la SNCF, notamment en ce qui concerne les contrôleurs. Ainsi, pour ne parler que du Grand Est, sur certaines lignes TER, les usagers sont confrontés à des grèves à répétition, alors que la région a réalisé d'importants investissements pour faciliter la mobilité de ses habitants. Face à ce constat, ne pensez-vous pas que la place et la représentativité des régions mériteraient d'être redéfinies afin que le service public soit réellement amélioré pour les usagers quotidiens des TER ? En conclusion, l'ouverture...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

...t les perspectives de développement de ce marché ? Enfin, quels engagements prenez-vous vis-à-vis des usagers du RER et du Transilien, auxquels le directeur général du Transilien et le directeur de SNCF Réseau Île-de-France ont récemment annoncé que les huit prochaines années allaient être difficiles et qu'il était d'ores et déjà prévu d'interrompre pendant plusieurs jours le trafic de certaines lignes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

...ageurs ? En ce qui concerne les grands projets, le rapport Duron a le mérite de fixer des calendriers et de dire combien cela coûte. Selon l'étude de l'ARAFER en 2016, on compte 1,2 milliard de passagers par an, dont 88 % pour les transports dits du quotidien, TER et Transilien, donc une faible proportion pour les trains Intercités. Pourtant, l'essentiel des investissements porte sur les grandes lignes, qui ont reçu 30 milliards de 1990 à 2015. Quelle sera la part des trains du quotidien ? Je prends un cas d'école, concernant la ligne Paris-Normandie, notamment un tronçon entre Rouen et Yvetot qui n'est pas un noeud de saturation pour le fret et n'est pas d'une importance majeure pour le voyage de passagers, et où il est pourtant prévu d'investir un milliard d'euros pour gagner quatre minutes…...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...le réussite avec, au final, 8 milliards de dette à la fin de ce service en 2017 ? Pourriez-vous m'expliquer aussi le passage d'une dette totale de 31,7 milliards en 1996 à 46,4 milliards vingt ans plus tard, alors que dans le même temps SNCF Mobilités est bénéficiaire chaque année et a versé 49,74 milliards d'euros en péages pour la même période – j'ai fait les comptes hier soir ? Je souhaite souligner votre contribution directe à cette dette. Je pense notamment à l'inauguration de la LGV Tours-Bordeaux, dont le coût se monte à 6 millions d'euros selon la police, 3 millions selon les organisateurs, avec du caviar au wagon-bar. J'ajoute à votre débit les 210 millions consacrés chaque année à la communication, dont 70 % sont longtemps restés hors de tout appel d'offres. De la part d'un tenant de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

...re de la ville. Vos propos sur l'open access m'ont inquiété. Vous considérez qu'il s'agit de la meilleure solution pour la France. La question de Mme Valérie Beauvais était pourtant claire : nous craignons l'open access car il ne garantit pas le maintien de la solidarité entre les territoires. En revanche, la franchise, qui constitue une autre solution, permettrait de mettre dans un même lot des lignes de TGV rentables, et d'autres qui seraient moins rentables voire déficitaires. Comment envisagez-vous la solidarité des territoires dans le cas du choix de l'open access ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Auconie :

...es voyageurs seraient en revanche demandeurs d'applications qui leur permettraient d'apprendre l'annulation d'un train ou la durée d'un retard. Madame la présidente, cette salle est bondée. Nos conditions de travail posent franchement un problème. Il faut que nous allions nous installer à l'Hôtel de Lassay pour notre prochaine réunion : nous aurons plus de place et cela fera peut-être bouger les lignes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Dombreval :

...ez que les régions sont les premiers clients de la SNCF, mais cela n'empêche pas les TER de Provence-Alpes-Côte d'Azur d'être les plus en retard de France. La SNCF s'était engagée à mobiliser pour 2017, 183 millions d'euros pour le réseau PACA dont 120 millions pour la modernisation et 63 millions pour la maintenance. La modernisation et la maintenance sont précisément les deux points noirs de la ligne qui relie Mandelieu à Vintimille, ligne TER la plus chargée après celles d'Île-de-France. Les dettes de 44,9 milliards pour SNCF Réseau, et de 7,9 milliards pour SNCF Mobilités, mettent-elles en péril le maintien à niveau de cette ligne TER vitale pour l'économie du département des Alpes-Maritimes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Messieurs les présidents, si je comprends vos problèmes en matière d'investissement, je comprends moins ceux relatifs au fonctionnement. Je dois vous avouer que je continue à vouloir faire confiance à la SNCF, mais que cela m'est de plus en plus difficile. En tant qu'usager de la ligne Cambrai-Paris, je suis en effet régulièrement victime de retards, de pannes et de la sous-composition des trains – par exemple, les voyageurs de première classe sont très fréquemment debout. Cette situation ne peut s'éterniser tant elle pénalise nos territoires et leurs habitants, d'autant plus que ce sentiment de délaissement est renforcé par les rumeurs de fermeture de certaines lignes, je pens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Lasserre :

...rge importantes qui découragent les Français et expliquent qu'ils utilisent encore très largement leur véhicule personnel pour se déplacer entre le domicile et le travail. Quelles sont, selon vous, les clés de la réussite d'une chaîne de mobilité fluide au départ des gares ferroviaires ? Que faudrait-il améliorer pour assurer des correspondances horaires mieux coordonnées entre les dessertes des lignes ferroviaires et les autres moyens de transport du quotidien ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Monsieur Pepy, la LGV Tours-Bordeaux, mise en service en juillet dernier, place La Rochelle à environ deux heures trente de Paris, dans le meilleur des cas – pour les vingt trains dits « bolides » sur les cent douze en circulation. Ce nouveau service est un succès. Depuis six mois, la ligne a enregistré une augmentation de sa fréquentation de 17 %. La clause de revoyure qui était subordonnée à sa réussite mérite en conséquence d'être actionnée afin d'opérer certains réajustements. Je pense en particulier à trois sujets : la politique d'arrêt, notamment en gare de Surgères, considérée comme la gare TGV de Rochefort ; le problème des horaires de certains trains qui mériteraient de pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Menuel :

Au risque de vous surprendre, je ne m'attarderai pas sur les dysfonctionnements de la ligne 4 ni sur son devenir, car pour avoir été présent avec M. Stéphane Volant lors de la signature du protocole de financement de son électrification en 2016, vous connaissez bien le problème. Des engagements ont été pris et ils doivent être tenus, des financements et des travaux ont été engagés et, par-delà les conclusions du rapport du COI, présidé par M. Philippe Duron, intitulé « Mobilités du quot...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Je vous poserai cinq questions, monsieur le président. Quel avenir pour le fret ferroviaire puisque vous avez considéré que le retour à l'équilibre vous paraissait impossible ? Quel est l'avenir des lignes capillaires ? Quel est le niveau et l'évolution du taux de fraude et son coût pour la SNCF ? Où en sont les négociations portant sur la reprise d'une partie de la dette de SNCF Réseau par l'État ? Quelle part de marché envisagez-vous de perdre du fait de la mise en concurrence du transport ferroviaire dans les deux années à venir ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Haury :

La SNCF s'est longtemps illustrée par ses chantiers très novateurs et performants avec les lignes à grande vitesse. Or, aujourd'hui elle est associée aux incidents réguliers ainsi qu'aux retards fréquents ; ces difficultés touchent en majorité les usagers du quotidien qui prennent le train pour aller travailler. Qu'allez-vous faire pour améliorer les conditions de transport des usagers du quotidien ? Quelle part de vos investissements sera-t-elle consacrée à l'adaptation du réseau secondair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Maquet :

Les Français sont très attachés à la SNCF, qu'ils conçoivent comme un service public de proximité ainsi qu'une source de vie dans les territoires, singulièrement les territoires ruraux. Aussi vivent-ils chaque fermeture de ligne comme un coup dur, car elle rime avec perte de fréquentation, isolement et, in fine, recours à la voiture. Ainsi, le projet de fermeture de la ligne d'Abbeville au Tréport, au coeur de ma circonscription, priverait les concitoyens d'une ligne inaugurée il y a 136 ans et qu'ils considèrent comme un lien entre la terre et le littoral. La ministre chargée des transports a refusé la main tendue par ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

... le président, je vous offrirai du maroilles avec plaisir. (Sourires.) Nous savons d'expérience que, lorsque l'on s'extrait d'une logique de service universel pour entrer dans une logique plus mercantile, c'est toujours la ruralité qui trinque. Au fil des rapports, on s'oriente toujours vers la suppression de trains d'équilibre du territoire (TET), comme l'a indiqué notre collègue en évoquant la ligne Saint-Quentin-Lille. Il s'agit pourtant d'une solution de transport indispensable aux étudiants – je rappelle que l'Aisne est dépourvue d'université. Pouvez-vous nous assurer que vous mobiliserez les moyens nécessaires à l'aménagement de nos territoires ruraux ? Quelles solutions de substitution, et quels investissements pour le réseau secondaire comptez-vous engager ? Par ailleurs, pouvez-vous...