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Vous avez laissé monter la vague en aggravant tout : la dernière loi de financement de la sécurité sociale supprime encore 800 millions du budget pour l'hôpital public. À cet instant, des lits continuent d'être fermés. Vous annoncez, hier, par la voix du Président, 10 000 lits et vous voudriez qu'on se batte les flancs de joie, alors que cela en représente 4 000 de moins que lors de la dernière annonce ? Ils apparaissent, disparaissent, reviennent, repartent…
… ni même dans cet hémicycle – , alors que les machines existent, qu'elles sont efficaces et produites en France ! Vous ne mettez pas non plus à disposition des masques FFP2. Vous ne faites rien pour accélérer la campagne de vaccination et vous continuez, ne jurant que par Johnson & Johnson & Johnson, à refuser le vaccin russe, qui s'appelle Spoutnik comme le premier satellite.
Ils savent en revanche que leurs droits au chômage vont être rabattus, que même avec le chômage partiel ils ne toucheront pas l'intégralité de la pauvre paye avec laquelle ils n'arrivaient déjà pas à faire face aux dépenses qui leur sont imposées.
Vous continuez de fermer des lits d'hôpitaux. La liberté n'a été gagnée que par la production et l'accumulation. Nous n'avons pas gagné du temps de liberté, mais nous avons perdu du temps, en revanche, en matière de nettoyage de l'air ou de vaccination ! La France, comme toute l'Europe, a confié son sort à une bureaucratie misérable, incapable d'organiser la vaccination, …
...utre-mer ou la Seine-Saint-Denis. Depuis un an, vous décidez seuls, sans jamais tenir compte des avis et des propositions de l'opposition. Tout au plus faites-vous mine de nous informer quand tout est déjà étalé à la une des médias. Comble du comble, hier soir, le Président ose nous dire que ses décisions – et ses échecs – sont le fruit de choix collectifs, alors qu'ils résultent d'un pilotage solitaire, d'erreurs d'appréciation et d'un entêtement coupable !
...nce économique du monde ? Que nous propose le Président de la République pour faire face à ce désastre, à son propre échec ? La fermeture des crèches et des écoles pour trois semaines, et celle des collèges et des lycées pour un mois ; un effort de tous les soignants, alors que depuis un an, ils sont à bout de souffle et n'ont eu droit, en échange qu'à de belles paroles ; l'ouverture de nouveaux lits de réanimation, pour atteindre un objectif de 10 000 lits qui, depuis un an, s'avère inatteignable ; la systématisation du télétravail, alors qu'il reste au bon vouloir des employeurs ; et enfin la fermeture de tous les commerces dits non essentiels. Et cela, pourquoi ? Parce que l'acte de foi du Roi-Soleil n'a pas suffi à briser la courbe des contaminations.
Le constat, c'est que depuis un an, notre pays n'a pas accru ses capacités hospitalières de manière pérenne, notamment en lits de réanimation. Avant l'épidémie, 5 000 à 5 100 lits étaient ouverts en France, avec des taux d'occupation moyens oscillant entre 85 et 90 %. Au 19 mars, la direction générale de la santé en recensait 7 503, dont 86 % étaient occupés par des patients atteints ou non par le covid-19. En réalité, l'ouverture de ces lits a impliqué des déprogrammations d'opérations, avec toutes les conséquences que...
Il aurait aussi été de bonne politique de définir des règles nationales en matière d'enseignement à distance, pour éviter les inégalités entre les territoires et les établissements. Nous en sommes, finalement, au même point que l'an dernier à la même date.
Vous nous faites les mêmes promesses de sortie de crise, mais sans mesures concrètes pour en sortir effectivement. Les mesures annoncées hier soir, et confirmées aujourd'hui, sont la conséquence de votre improvisation et d'une conduite solitaire du pouvoir. Vous nous mettez, une fois encore, devant le fait accompli, c'est-à-dire devant des décisions prises la veille pour le lendemain, sans consultation démocratique préalable, des décisions prises sans préparation. Les oppositions – toutes les oppositions, voire au-delà – vous ont fait des propositions sérieuses, qui auraient mérité d'être étudiées et débattues.
...t pour une longue durée. Jour après jour, nos soignants se battent ; jour après jour, nous vaccinons davantage ; mais jour après jour, la vague de l'épidémie continue de monter. Depuis plus d'un an, le virus de la covid-19 a changé nos vies. Nous savons le poids qu'il fait peser sur les soignants : je veux leur rendre hommage, leur dire notre respect et notre reconnaissance, mais aussi notre humilité face à leur engagement.
Que je les envie ! Que j'envie ceux qui pensent la politique sans la responsabilité !
...s rétrospectives ; j'envie la finesse de tous ces commentateurs du passé, rivalisant de pertinence et de prédictions a posteriori ! Je jalouse les héros d'opérette, spécialistes des plateaux de télévision, qui s'affirment détenteurs de la pierre philosophale anti-virus en expliquant, toujours après coup, ce qui aurait dû être fait ! Nous avons trop d'estime pour les Français pour céder à ces facilités. Nous pensons que nos mots ont un sens, et que nous pouvons éviter de dire « blanc » à la tribune et « noir » sur les plateaux télévisés. Depuis le début de l'année, nous avons fait un choix revendiqué : freiner sans enfermer. Nous nous sommes sans cesse adaptés aux impératifs sanitaires, sans jamais perdre de vue leurs conséquences. Depuis le 16 janvier, un couvre-feu a été instauré, suivi par...
C'est l'intelligence de tous, la responsabilité, la solidarité, la mobilisation de l'ensemble des acteurs de notre société qui nous permettent de tenir. Nous traversons depuis plus d'un an une crise sanitaire, économique, internationale à laquelle nous résistons ensemble, à laquelle nous opposons toute notre combativité, unis. Il y a le temps du débat politique, il y a l'exigence, les critiques. Les critiques de nos oppositions, je sais qu'e...
… pour être à la hauteur de nos responsabilités, celles que nous ont confiées les Français. Agissons avec calme et raison bien sûr, mais aussi avec détermination et humanité, toujours. Notre stratégie évolue et s'adapte : c'est bien là sa force. Chaque jour, chaque heure, le Gouvernement suit la situation et adapte les dispositifs en lien avec la communauté scientifique et les médecins.
… qui ont retroussé leurs manches pour, aux côtés de l'État, accompagner nos concitoyens, faciliter la vaccination et être toujours aux côtés des plus fragiles d'entre nous. Je pense aux policiers, aux gendarmes, à tous les personnels de la sécurité civile, mobilisés comme jamais. Je pense enfin à notre État, qui est bien souvent un bouc émissaire facile. L'État s'est dressé de toute sa force, a soulevé des montagnes, a lancé en quelques jours des dispositifs complexes comme le chômage partie...
… pour ne pas provoquer les nationalistes de tout poil. Notez que ce sont souvent les mêmes qui ont voulu semer le doute sur la réalité des vaccins, semer la graine complotiste d'une dangerosité prétendue.
Oui, la France a fait le choix de vacciner d'abord les plus fragiles, les plus âgés : nous le revendiquons. Nous n'avons pas mené cette campagne de vaccination à l'aveugle : c'est en vaccinant ceux qui ont le plus de risques de contracter des formes graves ou qui sont les plus exposés que nous réduisons le plus le risque de mortalité. Vous l'avez rappelé, monsieur le Premier ministre, nous avons vacciné près de 8,5 millions de Français, …
Rien que ce mois-ci, nous devrions recevoir plus de doses que depuis décembre. Monsieur le Premier ministre, l'objectif de vaccination de 15 millions de personnes d'ici à la fin du premier trimestre que vous avez fixé ici, à cette place, au mois de décembre, sera largement dépassé. En juin, grâce à la mobilisation des soignants, grâce à la mobilisation des pharmaciens, des pompiers, des militaires et des élus, près de la moitié de la population française sera vaccinée. À la fin de l'été, tous les adultes qui le souhaitent devraient avoir pu être vaccinés. Nous sommes en bonne voie de remplir nos objectifs parce que la vaccination est la mère des batailles, elle est notre espoir, notre espoir de retrouver une vie normale, de ne plus être contraints, de nous déplacer, de travailler. Auj...
… nos collégiens, nos lycéens, nos étudiants, aux enseignants et à l'ensemble de la communauté éducative. Nous avons fait le choix, contrairement à d'autres pays, de maintenir les écoles ouvertes le plus longtemps possible car, le président Chassaigne l'a rappelé, l'école est essentielle, fondamentale, primordiale, c'est le bras armé de l'égalité républicaine et nous en sommes tous, derrière Jean-Michel Blanquer, bien évidemment totalement convaincus.